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MONNAIES GRECQUES
ASIE - AFRIQUE
148.
Tétradrachme stéphanophore, c. 150‑140 AC.
,
Myrhina,Éolide,étalonattiqueréduit,20
e
ém.,(Ar,Ø 32,50 mm,
12 h, 16,48 g). (pd. th. 17,00 g).
A/
Anépigraphe
. Tête d’Apollon Grynion laurée et diadémée
à droite, les cheveux longs tombant sur le cou ; les mèches
sont bien séparées.
R/
MURINAIWN/ (PAD)
. (de Myrhina).
Apollon marchant à droite, tenant de la main droite un phiale,
sacrifiant, et de la gauche une branche de laurier à laquelle sont
suspendues deux bandelettes ; à ses pieds à droite, l’omphalos
et une amphore ; dans le champ à gauche, monogramme ; le
tout dans une couronne de laurier.
Exemplaire sur un flan large et bien centré des deux côtés. Beau
portraitdestylefin.Reversàl’usuresuperficielledestylefinavec
un Apollon élancé. Recouvert d’une très jolie patine grise avec
desrefletsdorés, très légèrement tachéeenbordurepériphérique.
GC. 4216 var. - RQEMH. 217 - BMC. 223 - P.-. - K. S. Sacks,
The Wreathed Coins of Aeolian Myrhina, MN.30, New York
1985, p. 33‑35, n° 20/26s, pl. 7.
R. SUP
650 € / 950 €
Semble de même coin de droit que l’exemplaire de la vente
Ratto du 13 mai 1912, n° 923.
Pour la vingtième émission,
l’auteur a recensé treize coins de droit pour trente six coins
de revers pour un total de quarante tétradrachmes. Avec notre
coin de droit (A/21) nous avons neuf exemplaires. Ce coin a
aussi été utilisé pour les émissions 19/21 j et k, 19/22d, f, h et i.
MYRHINA (II
e
siècle avant J.‑C.)
Myrhina, située au nord-est de Cymé, éclipsée par sa puissante
voisine n’apparaît qu’à l’époque hellénistique. Le monnayage
débuterait vers 300 avant J.‑C. La cité était réputée pour le culte
rendu à Apollon Grynion. Mais le symbole de la cité semble
avoir été l’amphore qui se trouve placée aux pieds d’Apollon.
147.
Tétradrachme stéphanophore, c. 150‑140 AC.
,
Myrhina, Éolide, étalon attique réduit, 29
e
, (Ar, Ø 34 mm,
12 h, 16,65 g). (pd. th. 17,00 g).
A/
Anépigraphe
.Têted’ApollonGrynionlauréeetdiadémée
à droite, les cheveux longs tombant sur le cou.
R/
MURINAIWN/ (KA)
. (de Myrhina). Apollon marchant
à droite, tenant de la main droite un phiale, sacrifiant, et de
la gauche une branche de laurier à laquelle sont suspendues
deux bandelettes ; à ses pieds à droite, l’omphalos et une
amphore ; dans le champ à gauche, monogramme ; le tout
dans une couronne de laurier.
Exemplaire sur un flan extrêmement large, parfaitement
centré des deux côtés. Très beau portrait d’Apollon. Joli
revers de style fin, de frappe un peu molle. Patine grise
superficielle, légèrement tachée en bordure périphérique
de flan et sur la tranche.
GC. 4216 var. - RQEMH. 217 - Aulock 1664 - BMC. 12 -
Delepierre 2560. - K. S. Sacks, The Wreathed Coins
of Aeolian Myrhina, MN.30, New York 1985, p. 32,
n° 19/17a - Seyrig, Trésors 21/5.
RR. TTB+
550 € / 850 €
Trace de double frappe au droit sur le visage et au revers
sur la couronne. Même coin de droit que l’exemplaire
de la collection Delepierre (SNG. Delepierre, n° 2560).
Droit et revers se rapportent au culte très important que
rendait la cité de Myrhina à Apollon. La cité était située
entre Grynion, centre du culte, et sa puissante voisine
Cymé. Le monnayage ne doit pas commencer avant la paix
d’Apamée qui consacre entre autre le recouvrement de la
Liberté des cités grecques d’Asie Mineure. Nous avons là,
unexempled’unionmonétairedeplusieursvillesquiémirent
unmonnayageciviqueavec lemêmeétalonmonétaireayant
pour trait commun, la couronne du revers (stéphanophore)
qui indique une victoire. F. de Callataÿ dans son étude
générale, reprenant les conclusions de K. Sacks, a relevé
415 tétradrachmes au total avec 97 coins de droit.
L’auteur faisait remarquer que 55 des 97 coins de droit ne
sont représentés que par moins de quatre exemplaires ce
qui constitue un indice charactéroscopique faible. Pour
notre monogramme, nous avons huit coins de droit et
quinze coins de revers pour vingt exemplaires. Pour notre
type nous avons un coin de droit pour trois de revers pour
trois exemplaires.
n° 150
n° 149