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MONNAIES GRECQUES
EUROPE
SICILE - HIMÈRE
(V
e
- IV
e
siècle avant J.‑C.)
Après ladestructiond’Himèrepar lesCarthaginoisen409avant
J.‑C. la cité fut désertée et sa population fut mise à mort ou
déportée. Cependant deux ans plus tard, des réfugiés revinrent
sur le territoire déserté d’Himère bien qu’une nouvelle ville
ait été fondée, Thermai, le deux entités ayant une existence
distincte.Cependant,cettenouvellefondationneretrouvajamais
le lustre de l’ancienne.
25.
Hemilitron, c. 405 - 383/382 AC.
, Himère, Sicile,
(Ae, Ø 14 mm, 12 h, 1,35 g).
A/
Anépigraphe
. Tête féminine de trois quarts de face à
gauche avec la taenia, les cheveux flottants au vent.
R/
Anépigraphe
.
IME
. (Himère). Six globules dans une
couronne végétale ; grènetis circulaire.
Exemplaire sur un petit flan large et irrégulier. Très belle
tête féminine de face. Revers inhabituel. Jolie patine vert
olive foncé, légèrement granuleuse au droit.
Laffaille 151 -ANS.- - MIAMG. 4286 (R) (450€) - GC.- -
BMC.- -Ludwig 308 -HGCS.2/481(R1). -Calciati,I,44,36.
RR. TTB+ / SUP
175 € / 280 €
Ce type semble beaucoup plus rare. C’est la première fois
que nous le proposons à la vente. Pour ce type, O. Hoover
a recensé des diamètres de 12 à 15 mm pour une masse
pondérale de 1,49 g à 1,82 g.
Ce monnayage débute après la destruction de la cité par les
Carthaginois en 409 avant J.‑C. et pourrait débuter à partir
de 405 avant J.‑C. quand les habitants d’Himère eurent
l’autorisation de se réinstaller sur les ruines de leur cité.
Nous n’avons pour cette période qu’un petit monnayage
de bronze constitiué d’hemilitron, de trias et de tetras, tous
avec une tête féminine de face. Nous ne connaissons pas
l’étalon de cette série qui est basé sur la litra et réduit.
23.
Hemilitron,c.415‑409AC.
,Himère,Sicile,étalonattique,
(Ae, Ø 14,5 mm, 12 h, 2,53 g). (pd. th. 4,32 g).
A/
Même description.
R/
Même description.
Exemplaire sur un tout petit flan, bien centré des deux côtés avec
le grènetis visible au droit. très belle tête d’Himera. Revers de
haut relief, finement détaillé. Magnifique patine vert olive clair.
Laffaille 150 -ANS. 187 -MIAMG. 4284(R)(425€) -GC. 1110 -
BMC. 54 - Ludwig 307 - HGCS. 2/479. - Calciati, I, 43, 35.
R. SPL
145 € / 250 €
Poids très léger. Dans certains ouvrages, la couronne du revers
estdécritecommeétantconstituéededeuxbranchesde laurier.
24.
Hexas,c.420‑415AC.
,Himère,Sicile,étalonattique,
(Ae, Ø 14 mm, 8 h, 1,34 g). (pd. th. 2,16 g).
A/
Anépigraphe
. Cavalier nu (Pan) à gauche sur une chèvre
se cabrant à gauche, soufflant dans un conque de la main
droite et un caducée de la main gauche ; entre les jambes
du cheval, trois globules ; à l’exergue, une feuille d’olivier
ou fer de lance.
R/
[IMERAIWN]
. (d’Himère). Niké (Victoire) volant à
gauche,lesailesdéployées,tenantunaphlaston (aplustre)de
la main droite et sa robe de la main gauche ; deux globules
dans le champ à gauche.
Exemplaire sur un petit flan légèrement décentré au droit,
mais parfaitement lisible et identifiable. Droit inhabituel.
Joli revers à l’usure régulière. Belle patine vert olive clair.
Laffaille- - ANS.- - MIAMG.- - GC.- - Cop.- - BMC.- -
HGCS. 2/478 (R2). - Calciati I, 42, 34.
RR. TTB
145 € / 300 €
Poidsléger.Noussommesbienenprésenced’unHexasou
Dionkion qui se reconnaît grâce aux deux globules placés
dans le champ à gauche. Ce divisionnaire est beaucoup
plus rare que l’hexas. O. Hoover signale que le poids de
ce type varie entre 1,50 g et 2,06 g.
Ce type, souvent mal ou incomplètement décrit, est l’un des
plus rares dumonnayage d’Himère. Notre exemplaire, bien
quedeconservationmoyenne,estuntémoignageindéniable
d’un monnayage commémorant une victoire navale avec la
présence de l’aphlaston (aplustre), symbole qui se trouvait
en général à la poupe de la galère amirale d’une flotte. La
Niké rappelle peut-être aussi le temple de la Victoire élevé
après la bataille d’Himère en 480 avant J.‑C. remportée
par Gélon de Syracuse et Théron d’Agrigente sur les
Carthaginois d’Hamilcar. Ce type est peut-être aussi lié
aux deux victoires d’Ergoteles d’Himère aux Olympiades
de 472 et de 464 avant J.‑C. à la course à pied. Le droit est
peut-être à mettre en rapport avec Pelops, le fils de Tantale,
le grand-père de Ménélas et d’Agamemnon dont le nom se
rencontre sur un tétradrachme de la cité.
n° 26 R/