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MONNAIES GAULOISES
442.
Denieràlatêtecasquée,c.80‑50AC.
,(Ar,Ø 12,5 mm,
1 h, 1,79 g).
A/
Même description.
R/
Anépigraphe
. Cheval libre galopant à gauche ; un annelet
pointé au-dessus et un autre entre les jambes ; un timon devant.
Denier sur un flan court avec un droit complet et assez net mais
un revers un peu plus mou. Patine grise de collection ancienne.
LT. 5138 et 5252 - DT. 3188 - ABT. 424 - Z. 555‑556 -
Sch/L. 335‑342 - Sch/SM. 167‑174 - Sch/D. 113.
TTB
150 € / 250 €
Pour le revers, il existe de nombreuses combinaisons, selon
qu’il y ait une rouelle, un annelet ou un annelet pointé de part
et d’autre du cheval. Cet exemplaire a un cheval entouré de
deux annelets pointés.
440.
Denier VIIPOTAL, c. 60‑50 AC.
, (Ar, Ø 15 mm,
6 h, 2,07 g).
A/
Anépigraphe
. Buste féminin diadémé et drapé à gauche ;
grènetis.
R/
VIIPOTAL
. Guerrier gaulois debout de face, vêtu
militairement, tenant de la main droite une lance et un sanglier
enseigneettenantdelamaingaucheunbouclieroblong ;grènetis.
Denier sur un flan large, avec un très beau revers mais un avers
légèrement décentré sur le dessus de la tête. Frappe vigoureuse,
avec de très beaux reliefs. Fine patine grise et brillante, comme
astiquée anciennement. LT. 4484 - DT. 3215 - RIG. 300 -
Sch/L. 858 - Z. 186 - Sch/D.- - Sch/SM. 410.
R. SUP
250 € / 380 €
L’attributiondesdeniersdecettesérieauxÉduensestdésormais
bien acceptée. Le revers de cet exemplaire est particulièrement
netetcompletavecunebellelégendeVIIPOTAL.Surlavingtaine
de deniers VIIPOTAL que nous avons eu, celui-ci est le plus
lourd et le seul à dépasser les deux grammes !
LedenierVIIPOTAL(Verotal)étaitdonnétraditionnellementaux
Pictons, mais Simone Scheers op. cit. p.121 n’est pas persuadée
quecemonnayagesoitPicton.Lacartederépartitionmontredes
trouvailles très dispersées. Chronologiquement ce monnayage
est antérieur à la Guerre des Gaules. Dans leur récent article,
L.-P. Delestrée et J.‑C. Bedel proposent unmonnayagemilitaire,
proche du monnayage éduen.
441.
Denier à la tête casquée, c. 80‑50AC.
, (Ar, Ø 13 mm,
5 h, 1,88 g).
A/
Anépigraphe
. Tête casquée à gauche ; derrière, croix formée
de quatre globules ; grènetis.
R/
Anépigraphe
. Cheval libre galopant à gauche ; un annelet
au-dessus et un autre entre les jambes ; un timon devant.
Denier frappé sur un flan un peu court, mais avec des types
centrés et de frappe exceptionnellement vigoureuse. Agréable
patine de médaillier, finement irisée.
LT. 5138 et 5252 - DT. 3188 - ABT. 424 - Z. 555‑556 -
Sch/L. 335‑342 - Sch/SM. 167‑174 - Sch/D. 113.
SPL
200 € / 350 €
Pour le revers, il existe de nombreuses combinaisons, selon
qu’il y ait une rouelle, un annelet ou un annelet pointé de part
et d’autre du cheval. Cet exemplaire, de très beau style au droit
mais un peu plus stylisé au revers, a un annelet au-dessus du
cheval. Au droit la croisette, symbole romain du denier, est
visible en bord de flan derrière la nuque.
S. Scheers remarque très justement que cette série comporte « de
nombreuses variantes à peine étudiées ». La croix derrière la tête
rappelle le X des deniers romains (10 as). Si la série est classée
aux Éduens, il n’est pas impossible que certaines imitations aient
été frappées par les peuples limitrophes ou même plus éloignés.
Le trésor de La Villeneuve-au-Roi en Haute-Marne contenait
à lui seul 2032 exemplaires variés appartenant à cette série. S.
Scheers précise que cette série a été remplacée par la série à la
lyre (MONNAIES XV n°486‑488). A. Blanchet remarque que le
« timon », encore terminé par un cercle, paraît sur d’autres pièces
et confirme l’attribution aux Éduens. Il ajoute que les provenances
nepermettentguèrededouterquel’originedesmultiplesvariétésde
cetypesoitlamême.Lesprovenancessontpourtanttrèsdispersées.
n° 441 A/
n° 440 R/