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MONNAIES ROYALES FRANÇAISES
42.
Gros, 16/05/1359,
Figeac ?, (Bill., Ø 23,5 mm, 12 h,
3,17 g). (pd. th. 3,263 g, titre 918 ‰, taille 1/75 marc,
24 d.t.11 d. 12 gr. A.R.).
A/
+ IOh’ES (trèfle) DEI (trèfle) GR’A ; bordure extérieure
de dix lis contenus dans des oves
. (Jean, par la grâce de
Dieu). Châtel tournois dont le fronton est remplacé par
un lis couronné.
R/
+ FRAnCORVm (trèfle) REX ; légende extérieure : +
BnDICT[V: SI]T: nOmE: DnI: nRI: IhV: XPI
. (Roi des
Francs ; Béni soit le nom de notre seigneur Jésus-Christ).
Croix.
Ce gros est frappé sur un flan assez large, légèrement voilé
et présentant des faiblesses de frappe. Exemplaire recouvert
d’une légère patine grise.
C. 389 - L. 362 - Dy. 350.
RRR. TTB
750 € / 1500 €
ExemplaireprovenantdutrésordeMirepoix,TRÉSORS
II, n° 490.
CeraretypemonétaireémisspécialementpourleLanguedoc
n’a pas été frappé à Toulouse. Le maître de la Monnaie de
Montpellier, Charles Ysebarre, a frappé 110.000 gros de ce
type entre le 16 mai et le 19 juin 1359. Ce gros présente un
style très différent des gros précédents que nous attribuons
à Montpellier. Le châtel est un peu plus petit et on trouve
une apostrophe après IOh et GR dans la légende du droit et
des E onciaux avec double barre dans la légende du droit.
Félicien de Saulcy, Les ateliers monétaires royaux ayant
fonctionné dans le Languedoc depuis Philippe II jusqu’à
FrançoisI
er
inclusivement,Toulouse1880,p.17nousapprend
que l’atelier de Figeac fonctionnait le 6 mai 1359, date très
proche de celle de l’émission des gros. Faut-il voir dans ce
gros le produit de l’atelier de Figeac ?
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n° 43 A/
n° 45 A/