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POIDS ET BALANCES MONÉTAIRES
un polylobe cantonné de petits trèfles.
R/
Même Description.
Ce poidsmonétaire est frappé sur un flan régulier et est recouvert
d’une patine foncée. D’infimes stries d’ajustage au droit, plus
marquées au revers.
Dieu.n° 5 p. 87‑88 - Pom.I/222.
R. TTB+
200 € / 300 €
Ce poids monétaire servait à contrôler l’écu d’or à la chaise
frappé à partir du 1
er
janvier 1337, sous Philippe VI de Valois
(1328‑1350). Des écus d’or à la chaise furent également frappés
sous Jean le Bon.
338.
Poids pour le double d’or, 06/04/1340,
(Or,
Ø 16 mm, 7 h, 5,92 g). (pd. th. 6,798 g, taille 1/36 marc).
A/
D-O-B-L
. (Philippe, par la grâce de Dieu, roi des
Francs). Croix feuillue et fleuronnée avec une rosace en
cœur ornée d’un trèfle.
Ce poids est frappé sur un flan irrégulier et est recouvert
d’une patine verte. Dieu. pl. 1, n° 18.
RR. TTB
120 € / 150 €
L’attribution de ce poids monétaire pose problème. Il est
tradionnellement donné au double d’or de Philippe VI en
raison de l’inscription DOBL et de la croix feuillue du
droit. Son poids léger, 5,92 g, pour un poids théorique du
double d’or de 6,80 g, permet de douter de cette attribution.
339.
Poids pour la couronne d’or, n.d., (après 1340)
,
(Lt, Ø 16 mm, 3,59 g).
A/
Anépigraphe
. Couronne.
R/
Lisse
.
Ce poids monétaire est frappé sur un flan assez large. Stries
d’ajustage au revers. Exemplaire recouvert d’une patine foncée.
Dieu.n° 9 p. 89, pl. 1, n° 7 v - Pom.I/227 var.
R. TB+
120 € / 150 €
Ce poids monétaire pourrait servir à contrôler la couronne d’or
de Philippe VI frappée à partir du 29 janvier 1340 pesant 5,438
g. Le poids léger de cet exemplaire (3,59 g) laisse toutefois
planer quelques doutes sur cette attribution.
335.
Poids monétaire pour le gros tournois, après
1266,
(Lt, Ø 12 mm, 4,00 g). (pd. th. 4,219 g, titre 958 ‰,
taille 1/58 marc12 d. A.R.).
A/
Anépigraphe
. Châtel tournois surmonté d’une croisette.
R/
Lisse
.
Ce poids monétaire est frappé sur un flan épais et recouvert
d’une patine verte. Dieu. pl. I, n° 39 var.
TTB+
100 € / 120 €
La frappe du gros tournois de saint Louis ne débuta pas avant
1266. Il est cité pour la première fois dans un document du
24 juillet et précéda la reprise de la frappe de l’or avec le
« turonences aureos ad crucem » en 1270, d’après les travaux
de J. Duplessy. Ce poids monétaire a également pu servir pour
des gros tournois frappés après la fin du règne de saint Louis.
336.
Poids pour la masse d’or, n.d., (après 1337)
, (Lt,
Ø 18,5 mm, 6,87 g).
A/
Anépigraphe
. Le roi assis, dans une stalle gothique, tenant
deux sceptres.
R/
Lisse
.
Ce poids monétaire est frappé sur un flan assez large. Stries
d’ajustage au revers. Exemplaire recouvert d’une patine foncée.
Dieu.n° 9 p. 89 - Pom.I/227 var.
R. TTB
150 € / 200 €
Ce poids monétaire servait à contrôler le double d’or de
Philippe VI frappé à partir du 6 avril 1340.
337.
Poids pour l’écu d’or à la chaise, n.d., (après 1337)
,
(Lt, Ø 17,5 mm, 3,81 g). (pd. th. 4,532 g, Poids monétaire).
A/
PhilippeVI assis dans une stalle gothique, couronné, vêtu du
haubert et de la cotte d’armes, tenant de la main droite l’épée
levée et de la gauche l’écu de France aux lis sans nombre, dans
COLLECTION THIERRY DE CRAEKER
334.
Coins de jeton ?, n.d.,
(Ar, Ø 32 mm,).
A/
A / B
. Deux lions tenant deux gouvernails (?) sous une couronne, deux objets
indéterminés dans le champ.
Ce coin est bien conservé et les gravures sont nettes.
UNIQUE. TTB+
1500 € / 2000 €
8,3 x 3,2 cm.
Ce coin a probablement servi a frapper des jetons comme le montre son extrémité
retroussée suite à l’action d’un marteau. Il n’est pas exclu que ce coin ait pu
servir au marquage de cuirs.