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MONNAIES GRECQUES
ASIE ETAFRIQUE
A/
Anépigraphe
. Buste casqué, cornu, drapé et cuirassé à
droite ; grènetis circulaire.
R/
BASILEWSMEGALOU//EUKRATIDOU//F
. (dugrand
roiEucratide).LesDioscuresgalopantàdroite,tenantchacun
une javeline ; dans le champ à gauche, un monogramme.
Exemplaire sur un flan mince et large, bien centré des
deux côtés, un peu court sur la légende d’exergue. Usure
importante, mais parfaitement lisible et identifiable. Beau
portrait de frappe un peu molle. Joli revers avec la légende
légèrement tréflée. Patine de collection ancienne avec des
reflets dorés.
Mit. 178 var. - B. 52 /7F, pl. 19 - GC. 7573.
RR. TB+ / TTB
250 € / 500 €
Cet exemplaire provient de la collection Claude Lainé
(les Dioscures, Castor et Pollux et les Jumeaux).
Exemplaire avec un grand buste. La drachme d’étalon
attique semble beaucoup plus rare. C’est la première fois
que nous en proposons un exemplaire.
Pour Eucratide qui eut un monnayage très important, les
drachmes d’étalon attique sont toujours rares. Osmund
Bopearachchia recensédixvariétés (A-J) et36 exemplaires
au total dont quatre types sont préservées au Cabinet des
médailles de la BnF avec chacun un exemplaire recensé.
Pour notre variété (F), l’auteur a recensé seulement deux
exemplaires.
EUCRATIDE I
er
(170‑145 avant J.‑C.)
Il revient à O. Bopearachchi d’avoir confirmé l’existence de
deux Eucratides. Il a complètement revu la chronologie de
ces rois qui régnèrent aux confins de l’Hellénisme, aux portes
de l’Inde, sur les frontières des actuels Afghanistan, Pakistan,
Tadjikistan et Kirghizistan. Eucratide I
er
réussit à se maintenir
pendant plus de 30 ans sur un état morcelé où avaient lieu de
nombreuses usurpations dont celle de Ménandre. Eucratide I
er
fut assassiné en 145 par l’un des ses fils. Le type présentant un
buste casqué et les Dioscures au revers est bien connu grâce à
la pièce en or de 20 statères, pesant 169,20 g et qui est la plus
grosse pièce grecque en or conservée. Elle fut achetée 30.000
F or en 1867 sur la cassette personnelle de Napoléon III et se
trouve conservée au Cabinet des médailles de Paris.
142.
Tétradrachme, c. 150 AC.,
atelier incertain,
étalon attique réduit, 6
e
ém., (Ar, Ø 30 mm, 12 h, 16,86 g).
(pd. th. 16,80 g, 4 drachmes ou 24 oboles).
A/
Anépigraphe
. Buste casqué, cornu, drapé et cuirassé à
droite, entouré de la stemma.
R/
BASILEWSMEGALOU//
EUKRATIDOU// (HA)
. (du grand roi Eucratide). Les
Dioscures galopant à droite, tenant chacun une javeline ;
dans le champ à gauche, un monogramme.
Exemplairesurunflanlarge,biencentrédesdeuxcôtés.Très
beauportraitd’Eucratideaveclastemmavisible.Magnifique
revers de haut relief, bien venu à la frappe. Jolie patine grise
superficielle avec des reflets dorés.
Mit. 177 f - B. 40 /6W, pl. 18 - GC. 7570.
RR. SUP
1500 € / 2500 €
Cet exemplaire provient de la collection Claude Lainé
(les Dioscures, Castor et Pollux et les Jumeaux).
Exemplaire avec un grand buste. Le monogramme (HA)
est placé derrière les Dioscures sur cet exemplaire au lieu
normalement sous les chevaux.
PourEucratidequieutunmonnayagetrèsimportant,ilexiste
denombreusessériesdetétradrachmesdepoidsattique.Notre
pièce appartient au second groupe dont O. Bopearachchi a
relevé 34 monogrammes différents. Pour la combinaison W
avec le monogramme (HA), nous avons quinze exemplaires
dont neuf provenant du trésor de Qunduz. Pour ce groupe,
outre des tétradrachmes unilingues grec, on rencontre aussi
des pièces en or et des tétradrachmes indiens bilingues.
143.
Drachme, c. 150 AC.,
atelier incertain, étalon
attique réduit, 7
e
ém., (Ar, Ø 18,5 mm, 12 h, 3,67 g).
(pd. th. 4,20 g, 6 oboles).
n° 142