Que de chemin parcouru depuis TRÉSORS 1 en 1999
!
TRÉSORS 1
fut pour nous une expérience irremplaçable et grisante. Le Trésor
d'Adrien ou de Domont, enfoui en 1651, découvert trois cent quarante-six ans
plus tard par un petit garçon, âgé de deux ans et demi et son père lors d'une
promenade, fut pour nous une grande émotion
!
Ce trésor arriva chez nous après que les découvreurs, qui ignoraient alors tout de
leurs obligations, l'aient proposé à quelques numismates professionnels qui ne
virent pas l' intérêt de ce trésor composé de 425 monnaies entre Henri Il et
Louis XIV et dont certains allèrent jusqu'à offrir la somme de 25.000 francs. Ce
trésor a été vendu par notre intermédiaire pour un peu plus de 400.000 francs au
musée de Guiry-en-Vexin où
il
est actuellement présenté. Ce trésor a été large–
ment médiatisé et a été le moyen de prouver au grand public que
«
L'État ne
s'empare pas de tout ce qui est trouvé
»
comme certains aiment à le laisser
entendre afin d'effrayer les découvreurs et de les spolier. Le trésor d'Adrien a
été publié scientifiquement par nos soins, déclaré auprès des autorités archéolo–
giques compétentes. Il est aujourd'hui conservé dans un cadre prestigieux et les
inventeurs et propriétaires du terrain ont touché leur juste récompense pour cette
trouvaille de hasard.
Le catalogue
TRÉSORS 1,
en 1999, est une publication scientifique de 96 pa–
ges, où les 425 monnaies étaient intégralement décrites, photographiées, pesées,
avec l'indication de leur diamètre et l'axe des coins, aussi bien qu'une vente sur
offres. Il est toujours en ligne à
http://www.cgb.fr/monnaies/tresors/tOl/index.html
et a été visité 46.553 fois à ce jour.
Aujourd'hui
TRÉSORS Il,
c'est la publication intégrale, dans les mêmes condi–
tions, avec la même exigence, de vingt-et-un trésors depuis l'époque grecque
(trésor de Gaza) jusqu'aux monnaies modernes (trésor de Gimont), en passant
par les monnaies romaines (trésor de l 'aat), les monnaies byzantines (trésor
d'Apamée de Syrie), les gauloises (trésors de Trébry, d'Amanlis ou de Guin–
gamp), les carolingiennes (trésor de la région de Cambrai), en passant par les
monnaies royales, féodales ou étrangères (trésor de Saint-Vincent-d 'Autéjac,
de Mirepoix ou de Saint-Simon, sans oublier ceux de Quinçay, Aubusson ou
Buffières). Tous ces trésors ne sont pas forcément complets (Gimont par exem–
ple) ou ont déjà été déclarés ou publiés globalement (Amanlis ou Mirepoix), mais
ils ont leur place dans
TRÉSORS
Il
et ont reçu le même traitement de la part de
leurs rédacteurs.
li
n'y a pas de petits trésors. Chaque trésor est un ensemble «
en soi
»
qui
détient des informations concernant !'Histoire de nos ancêtres.
TRÉSORS
II, en couleurs pour la première fois, est bien plus qu'un catalogue
de vente, c'est un livre d'Histoire
!
Ouvrez-le et découvrez des trésors...
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