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Le buste (

A2

) est celui réservé à Dioclétien de la réouverture de l’atelier à la réforme.

Néanmoins, de façon sporadique, on peut le rencontrer pour Maximien à partir de la deuxième

émission. Dans l’étude de 1991, le type A2 est répertorié pour 152 types totalisant 745 pièces

pour Dioclétien contre 10 types et 11 pièces pour Maximien.

Le buste (

B

) a d’abord été réservé à Maximien à partir de la troisième émission et sera utilisé

jusqu’à la douzième émission. Néanmoins il a été repris de façon importante par Dioclétien au cours

des septième et huitième émissions. Dioclétien se rencontre pour ce type de buste dans 30 cas

représentant un total de 183 pièces contre 121 numéros pour Maximien totalisant 835 monnaies.

Le buste (

C

) a été principalement réservé à Maximien à partir de la cinquième émission avec

une interruption lors de la huitième. On le rencontre aussi rarement pour Dioclétien, mais nous

n’en n’avons pas d’exemplaires dans l’ensemble présenté. Si Dioclétien est présent dans l’étude

de 1991 avec 18 numéros et 73 exemplaires, il est donc absent de notre catalogue. Maximien

avec 35 types et 206 exemplaires est de loin le plus représenté pour ce type de buste.

Le buste (

F1

) a été utilisé la première fois dans le cadre de la quatrième émission. Il est repris

dans le cadre de la cinquième, puis une dernière fois pour la septième. Ce type de buste est rare. 4

types et 21 exemplaires ont été répertoriés dans l’étude de 1991 contre 8 types et 25 exemplai-

res pour Maximien.

Le buste (

H

) a été principalement utilisé dans le cadre de la septième émission pour les

Dyarques et sera exceptionnellement utilisé pour Maximien seul dans la dixième émission. Il est

lui aussi rare et se rencontre dans à peu près les mêmes proportions que le buste F1 : 5 types et 18

pièces pour Dioclétien et 8 types et 35 pièces pour Maximien.

Le buste (

H1

) a commencé lui aussi à être frappé à partir de la septième émission pour les

deux empereurs. Il est ensuite réutilisé très rarement dans le cadre des neuvième et dixième

émissions. Il est rare lui aussi. Dans l’étude de 1991 sont répertoriés 5 types et 17 numéros pour

Dioclétien et 6 types et 38 pièces dans le cas de Maximien.

Le buste (

H2

) se rencontre un peu plus souvent. Il apparaît pour la première fois pour Dioclé-

tien dans la quatrième émission puis pour Maximien dans l’émission suivante. On retrouve ce type

de buste pour les deux empereurs dans les sixième et septième émissions. Il sera encore utilisé dans la

dixième émission et, plus rarement, pour Maximien seul dans la onzième émission. 19 numéros et

96 antoniniens pour Dioclétien et 22 numéros et 146 pièces pour Maximien sont répertoriés.

Enfin le buste (

H4

) est de loin le plus rare des bustes ici présentés. Il apparaît pour Dioclétien

dans la quatrième émission, pour Maximien dans la sixième et enfin à nouveau pour Dioclétien

dans la septième émission. C’est un buste atypique. Il n’est répertorié que pour 2 types au nom de

Dioclétien totalisant 6 exemplaires et un type unique pour Maximien connu à un seul exemplaire.

Laurent SCHMITT (ADR 007)

schmitt@cgb.fr

1.Laurent SCHMITT, «Rare antoninien de Maximien Hercule pour les Decennealia de Dioclétien»,

BSFN.

, 47

e

année,

n°1, janvier 1992, p. 223-225.

2.Pierre BASTIEN,

Le monnayage de l’atelier de Lyon - Dioclétien et ses corégents avant la réforme monétaire

(285-294)

, Wetteren, 1972, (Numismatique Romaine VII).

3.Pierre BASTIEN, Michel AMANDRY et Georges GAUTIER,

Le monnayage de l’atelier de Lyon (274-413)

-

Supplément, Wetteren, 1989, (Numismatique Romaine XVIII).

Michel AMANDRY, Sylviane ESTIOT et Georges GAUTIER,

Le monnayage de l’atelier de Lyon (43 av. J.-C. – 413

apr. J.-C.)

- Supplément II, Wetteren 2003, (Numismatique Romaine n° XXI)

4.Daniel GRICOURT,

Aureliani de l’atelier de Lyon sous l’Empereur Dioclétien : enquête et données nouvelles

,

R.B.N.

, t. CXXX, 1984, p. 59-118, pl. III-VI.

Depuis 1991, nous nous sommes activement penchés sur l’étude du monnayage lyonnais entre 285 et 294. Notre

étude a porté sur la documentation à notre disposition, ainsi que sur plusieurs éléments inédits. Nous livrons

certaines de nos conclusions pour la première fois.