ROME 16

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R/ PONT-MAX-TRPCOSVI.“PontifexMaximusTribunicia
Potestate Consul sextum”, (Grand pontife revêtu de la puis-
sance tribunitienne, consul pour la sixième fois). Pax (la Paix)
trônant à gauche, tenant une branche de laurier de la main droite.
Usure régulière mais le portrait a conservé du relief. Fine patine
aux reflets dorés. C. 366 (2f.) - RIC. 90 - BMC/RE. 161 pl. 4/
20 - RSC. 366 - BN/R. 140 pl. 31 - RCV. 2301 (296$).
TTB ............................................................................. 115€
Poids léger. En 75, Vespasien est Consul pour la sixième
fois avec Titus pour la quatrième fois. Cette année là, le
temple de Vespasien et le Forum de la Paix sont achevés (Regio
IV). Les travaux avaient commencé en 71. Le revers de
notre denier pourrait être rattaché à cet événement et le
revers pourrait alors représenter une statue de la Paix qui
aurait pris place dans le temple.
133. Dupondius, (MB, Æ 29), 72-73 , Gaule, Lugdunum,
Lyon, (Ae, 28,5 mm, 6 h, 12,15 g), (pd. th. 13,53 g,
taille 1/24 L., 2 as).
A/ IMPCAESVESPASIANAVGCOS IIII. “Imperator Cæsar
Vespasianus Augustus Consul quartum”, (L’empereur césar
Vespasien auguste, consul pour la quatrième fois). Tête ra-
diée de Vespasien à droite (O), avec un globe à la pointe du
cou, peu visible sur notre exemplaire.
R/ PAX - AVG/ S|C. “Pax Augusti”, (La Paix de l’auguste).
La paix drapée debout à gauche, tenant un caducée et une
branche d’olivier de la main gauche et une patère de la main
droite et sacrifiant au-dessus d’un autel allumé.
Usure importante, mais exemplaire parfaitement identifiable.
Flan large. Sans patine. C. 301 - RIC. 740 - BMC/RE. 816 -
BN/R. 817 - Giard/L2. 68 (2 ex.) - RCV. 2349 (640$).
R. TB ............................................................................. 75€
Cet exemplaire provient de MONNAIES XXIII, du 27
Novembre 2004, n° 375. Ce bronze commémore le retour
à la paix après la fin de la guerre de Judée qui se termina
en 71. Cette représentation de la Paix est inhabituelle, tenant
une patère et un caducée.
134. Tétradrachme, 69-70, an 2, Syrie, Séleucie et Piérie,
Antioche (Antiochia ad Orontem), (Ar, 25,5 mm, 1 h,
14,48 g), (pd. th. 14,5 g, titre 800 ‰, 4 drachmes).
A/ ΑΥΤΟΚΡΑΤ ΚΑΙΣΑ ΟΥΕΣΠΑΣΙΑΝΟΥ. (L’empereur
césar Vespasien). Tête laurée de Vespasien à droite (O*).
R/ ΕΤΟΥΣ Β ΙΕ[ΡΟΥ]. (Deuxième année sainte). Aigle de-
bout à gauche sur une massue, les ailes déployées. Flan
large et ovale. Usure importante. Belle patine grise. PR. 112.
R. TB / TTB ................................................................ 115€
Les monnaies du troisième groupe des frappes de Vespa-
sien, caractérisées par un aigle à gauche sur une massue,
sans couronne dans le bec, sont du style d’Alexandrie mais
de la datation syrienne avec la lettre annuelle surmontée
d’une barre. Les quantités frappées suivent les besoins : les
frappes les plus massives sont celles de l’An 2, fin de la
Guerre juive et elles se terminent en l’An 5 avec des quan-
tités frappées décroissantes au fil des années.
Plusieurs graveurs participent à cette série où celui de no-
tre exemplaire est très bien représenté. On doit remarquer
que les pièces des groupes dits au style d’Alexandrie ont
une caractéristique commune : l’aigle ne tient pas de
couronne (groupes 1, 2 et 3) dans le bec. Ceci renforce l’idée
que cette couronne était une distinction attribuée à la ville
émettrice et que nous aurions affaire à un atelier militaire
ou plus simplement à un atelier - quelque soit sa localisa-
tion - fourni en métal par le Trésor Militaire, sans lien
organique avec une ville.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, soixante
dix-huit exemplaires sont maintenant répertoriés.
Le tétradrachme est une dénomination grecque mais qui
continua à être frappé sous l’Empire Romain dans les pro-
vinces orientales. Un tétradrachme vaut quatre drachmes.
Depuis la réforme monétaire de Néron, le denier est équi-
valent à la drachme. Un tel tétradrachme s’échangeait donc
contre quatre deniers.
135. Didrachme, 76-77, Césarée de Cappadoce, étalon ro-
main, (Ar, 19 mm, 11 h, 6,96 g), (pd. th. 6,76 g, titre 650 ‰,
2 drachmes). A/ ΑΥΤΟ[ΚΡΑ ΚΑΙΣΑΡ] ΟΥΕΣΠΑΣΙΑΝΟΣ
ΣΕ[ΒΑΣΤΟΣ]. (L’empereur césar Vespasien auguste). Tête
laurée de Vespasien à droite (O*). R/ ΝΙΚΗ [ΣΕΒΑΣΤΗ].
Niké (la Victoire) marchant à droite, tenant une couronne de
la main droite et une palme de la main gauche.
Beau portrait. Usure importante au revers. Une fine
patine grise recouvre l’exemplaire avec des reflets dorés.
BMC. 16 - Syd. 90 - GIC. 734 - RPC. 1648. - W. E. Metcalf,
The Silver Coinage of Cappadocia, Vespasian-Commodus,
NNM.166, New-York 1996, p. 92,/1 et n° 41 (2).
R. TTB / TB ............................................................... 125€
Les auteurs du RPC ont répertorié neuf pièces de ce type
avec neuf coins de droit.
Ce didrachme correspond exactement au denier d’Ephèse
et à la légende de revers de ce dernier “PACI AVGVSTAE =
NIKE CEBACTH”. Ce type de didrachmes a bien été frappé
à Césarée. W. Metcalf a isolé deux styles de fabrication :
local et romain. Comme les pièces correspondantes frap-
pées à Rome, le revers de ce didrachme commémore la vic-
toire dans la guerre de Judée qui vit la chute de Jérusalem
en 70 et le Triomphe de Vespasien et de Titus en 71. La
prise de Jérusalem marqua un tournant décisif dans
cette guerre qui ne devait prendre fin qu’après la destruc-
tion de Massada.
136. Didrachme, 76-77, Césarée de Cappadoce, étalon ro-
main, (Ar, 18 mm, 12 h, 7,03 g), (pd. th. 6,76 g, ti-
tre 650 ‰, 2 drachmes).
A/ ΑΥΤΟΚΡΑ ΚΑ[ΙΣΑΡ ΟΥΕΣΠΑ]ΣΙΑΝΟΣ ΣΕΒΑΣΤΟΣ.
Même description. R/ ΝΙΚΗ ΣΕΒΑΣΤΗΜ. Même description.
Beau portrait. Une fine patine grise recouvre l’exemplaire avec
des reflets dorés. BMC. 16 - Syd. 90 - GIC. 734 - RPC. 1648. -
W. E. Metcalf, The Silver Coinage of Cappadocia, Vespasian-
Commodus, NNM.166, New-York 1996, p. 92,/1 et n° 41 (2).
R. TTB / TB+ ............................................................. 145€
Les auteurs du RPC ont répertorié neuf pièces de ce type
avec neuf coins de droit.