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MONNAIES FRANÇAISES MODERNES
497.
Essai de 10 centimes d’après Dupré, sur flan
dodécagonal, 1881
, Paris,A,
ˆ,
, --- ex., (Mcht, Ø 22,33 mm,
6 h, 3,55 g).
A/
REPUBLIQUE FRANÇAISE/ 1881
. Tête de la Liberté à
gauche, coiffée du bonnet phrygien, signature cursive Dupré.
R/
LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ// 10/ CENTIMES/
A// * ESSAI *
. dans une couronne de chêne.
M/
Régie des Monnaies (depuis 1880).
GG/
Jean Lagrange
(1880‑1896).
G/
d’après Augustin Dupré (1748‑1833).
Une petite tache et d’infimes égratignures au droit empêchent de
classer cet exemplaire en 63. La monnaie conserve cependant
la totalité de son brillant d’origine et les stries de polissage des
coins sont encore bien visibles surtout au revers. Effet camée.
VG. 3967 - Maz. 2248 - G. 266 a).
R. SUP 62
180 € / 300 €
De nombreux essais en maillechort au type de Dupré ont été
fabriqués en 1881 ainsi qu’en 1902‑1903 : 25 centimes, 20
centimes, 10 centimes et 5 centimes.
498.
Essai de 5 centimes Merley, 16 pans, 1887
, Paris,A,
ˆ,
, --- ex., (Mcht, Ø 19,27 mm, 6 h, 2,39 g).
A/
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE// 1887
.Tête de la République
à droite entre un faisceau et un rameau d’olivier et sous une
étoile ; sous le buste signature L. MERLEY.
R/
LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ// 5/ CENTIMES/
A// ESSAI
.
M/
Régie des Monnaies (depuis 1880).
GG/
Jean Lagrange
(1880‑1896).
G/
Louis Merley (1815‑1883).
De petites taches d’origine au droit et une trace de doigt au
revers. Exemplaire d’aspect FDC avec la totalité de son brillant
d’origine, une patine légèrement bleutée et un effet camée
au droit. De toute beauté ! VG. 4057 - Maz. 2262 - G. 162.
R. SPL 64
250 € / 400 €
Inscription L. Merley sous le buste. Coin légèrement choqué
au revers.
495.
Essai TM2, n.d., (1889)
, --- ex., (Mcht, Ø 20,08 mm,
12 h, 2,48 g).
A/
2
. Mercure et allégorie filant, placés autour d’un cartouche
avec rond perforé.
R/
PROJET TM NICKEL
. Au centre carré
perforé.
G/
T. Michelin.
Faible trace d’usure sur les reliefs. La surface est mate suite à
des manipulations. Jolie lumière.
VG. 4111 - Maz. 2319.
R. SUP 58
80 € / 150 €
Mazard indique « les essais marqués des initiales T. M. sont dus
à l’initiative privée de T. Michelin » et cite un article du Figaro
du 23 février 1896 « C’est un aimable vieillard de quatre-vingt-
cinq ans qui, depuis dix ans, fatigue le Gouvernement et les
journaux en faveur de la monnaie de nickel. Il a fait sa fortune
dans les rubans et, retiré à la campagne, a dépensé en essais
divers et en imprimés 2 ou 3.000 francs dont il ne demande
même pas le remboursement. Il a purement l’ambition de ne
pas mourir avant d’avoir doté son pays d’une monnaie dans
laquelle il voit le salut de notre bourse et de nos poches. Il ne
demande rien pour lui. Il n’a pas de nickel à vendre ; il n’a
pas d’intérêts à la Monnaie. Il a une toquade, voilà tout, une
toquade patriotique dont il est très fier.».
496.
Essai de 20 centimes, 1889
, Paris,A,
ˆ,
, --- ex.,
(Ni, Ø 22,05 mm, 6 h, 3,04 g).
A/
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE// 1889
. Légende
circulaire ; trou central dans une couronne de chêne, lettre
A au centre.
R/
20// CENTIMES
. Trou central entre deux
palmes, lettre E au centre.
M/
Régie desMonnaies (depuis 1880).
GG/
Jean Lagrange
(1880‑1896).
G/
---.
De petites marques de manipulation dans les champs.
Exemplaire d’aspect FDC avec la totalité du brillant
d’origine et les stries de polissage des coins encore visibles,
surtout au droit.
VG. 4108 - Maz. 2317 - G. 317.
RR. SPL 63
150 € / 250 €
Exemplaire en nickel qui réagit à l’aimant.