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MONNAIES GRECQUES
ASIE - AFRIQUE
Mazaios) en araméen
. Lion attaquant un taureau et le dévorant.
Exemplaire sur un flan irrégulier et échancré au droit à 6 heures
avec lesgrènetisvisibles.Jolidroit,très légèrementtréflé.Revers
tout à fait exceptionnel avec un petit dauphin sous le taureau.
Jolie patine de collection ancienne avec des reflets dorés.
BMC.- -Aulock- - Cop.- - Levante 103 var. - GC. 5650 var. - B.
traité700 pl. 112/19 - SNG France 2/336.
R. TTB+ / SUP
420 € / 680 €
Sur cet exemplaire, nous avons un petit dauphin tourné à
gauche sous le taureau qui se rencontre sur un exemplaire
du Cabinet des médailles de la BnF (SNG France 2/ 336, pl.
12) qui ne signale pas d’ailleurs cette variété.
Le revers de ce statère rappelle les premières monnaies de Lydie,
représentant un taureau et un lion affrontés. Ces deux animaux
symbolisent aussi les principes masculin/féminin et l’opposition
soleil/lune. Cet exemplaire présente une combinaison de mono-
grammes peu courante qui se rencontrent parfois sur la série
suivante avec le lion dévorant un cerf, type qui sera imité par
Ariarathès de Cappadoce dans les années 330‑322 avant J.‑C.
D’après les travaux les plus récents, le Baaltars aurait inspiré
le revers du monnayage d’Alexandre le Grand. Le monnayage
du conquérant ne commencerait pas avant la prise de Tarse en
333 AC. et la bataille d’Issos.
176.
Statère, c. 378‑374 AC.
, Tarse, Cilicie, étalon
persique, (Ar, Ø 23 mm, 3 h, 10,59 g). (pd. th. 10,56 g).
A/
Légende araméenne (Baal tarz)
. Baaltars nu jusqu’à la
ceinture assis à gauche sur un trône sans dossier, tenant de la
maindroiteun longsceptre lotiforme.
R/
Mêmedescription.
Exemplaire sur un flan large, ovale, légèrement décentré au
droit. Belle représentation de Baaltars au droit. Revers, bien
venu à la frappe avec une belle tête. Patine de collection
ancienne, tachée des deux côtés.
Levante 72 - Aulock 5928 - GC. 5641 - SNG France 2/251 -
BMC. 15 pl. 29/2 - B. traité584. - R. A. Moysey, Staters of
PharnabazosandDatamesfromTarsus,MN.31,p.7‑61,pl.3/28.
RR. TTB
350 € / 550 €
Nous n’avons pas relevé d’identité de coin pertinente.
C’est le portrait du Baal de Tarse qui sera ensuite utilisé
par Mazaios qui est représenté au droit. Il est parfois
évoqué que ce type aurait inspiré le revers du monnayage
d’argent d’Alexandre le grand. Ce statère appartient au
deuxièmegroupedumonnayagedusatrape.Aurevers,c’est
la représentation, d’Arès, dieu de la guerre qui est figurée.
Certainsauteursontvouluyvoir leportraitdePharnabazes
lui-même. Ce type sera repris par son successeur, Datamès
(Tarkumuwa) d’après les travaux de G. Le Rider, op. cit., p.
210.PourcetteémissionR.Moyseyarecensé90exemplaires
avec 60 coins de droit et 74 coins de revers ce qui constitue
un indice charactéroscopique faible. Le poids moyen est de
10,61 pour 70 exemplaires pesés.
TARSE - SATRAPE MAZAIOS
(361‑334 avant J.‑C.)
Mazaios eut un commandement important dans la seconde
moitié du IV
e
siècle avant J.‑C. sous les règnes d’Artaxerxès II
(404‑359), Artaxerxès III (359‑338), Arsès (338‑336) et enfin
Darius III Codoman (336‑330). Il fut satrape de Cilicie, puis
après 351, gouverneur de Trans-Euphratesia. En 334, il fut
remplacé par Arsamès. Lors de la prise de Tarse en 333 avant
J.‑C., Mazaios se rallia à Alexandre le Grand. Après la prise
de Babylone en 331, il fut nommé gouverneur de la région et
mourut en 328 avant J.‑C.
177.
Statère, c. 340AC.
,Tarse, Cilicie, étalon persique, (Ar,
Ø 23,5 mm, 8 h, 10,87 g). (pd. th. 10,56 g).
A/
(BLTRZ, « BaalTarz » =Baaltars) en araméen
. Baaltars assis à
gauche,tournédeface,tenantdelamaindroiteuncepdevignesur
lequel est placé un aigle debout à droite et de la gauche, un sceptre
long ; sous le trône, un monogramme.
R/
(MZDI, « Mazdai » =
n° 176 R/
n° 177 A/