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- 63 -

MONNAIES ROYALES FRANÇAISES

111.

Écu aux huit L, 1

er

type, 1690

, Paris, A en cœur de la

croix du revers, A, 651800 ex., 16 s. 6 dt., (Ar, Ø 40 mm, 6 h,

27,24 g).(pd. th. 27,45 g,titre 917 ‰,taille 1/8 11/12 marc,11d.).

A/

LVD● XIIII● D● G (soleil) - FR● ET● NAV● REX, (point

sous le quatrième I de XIIII)

. (Louis XIV, par la grâce de Dieu,

roi de France et de Navarre). Buste de Louis XIV à droite,

drapé et cuirassé, avec la grande perruque ; au-dessous 1690.

R/

(Mg) CHRS - REGN - VINC - IMP (étoile à 5 rais)

. (Le

Christ règne, vainc, commande). Croix formée de quatre

groupes de deux L adossées sous une couronne coupant la

légende, cantonnés de quatre lis ; au centre dans un cercle, la

lettre d’atelier. Tranche B.

M/

Soleil après D. G = Hiérosme de la Guerre (1690‑1696)

comme commis de Pierre Rousseau, régisseur général.

MG/

CroissantavantCHRS=Nicolas-AntoineAury(1679‑1693).

GG/

Joseph Röettiers (1682‑1703).

G/ 

Joseph Röettiers (1635‑1703).

Cet écu est frappé sur un flan très large et régulier laissant

apparaître l’essentiel des grènetis extérieurs. Léger décentrage.

Exemplaire sur lequel des restes de gravure de la monnaie

réformée sont encore visibles. Le buste est bien venu à la frappe.

C. 1889 - G. 216 - Sobin 21 - SCF. 9 (184 ex.) - Dr. 327 -

Dy. 1514A - Dr. 2/396.

TTB+

   335 € / 490 €

Un édit du mois de décembre 1689 ordonna la première

réformation ;celle-cinecommençadans lesateliersduroyaume

qu’en 1690. Les chiffres des réformations de l’atelier monétaire

de Paris en 1690 ne sont pas donnés par Frédéric Droulers.

Comme la plupart des monnaies frappées à Paris sous Louis

XIV, cet écu porte un point sous le quatrième I de XIIII. Pour

Paris, en 1690, il existe des exemplaires réformés avec une

tranche marquée, comme notre exemplaire, et d’autres avec

une tranche lisse.

droit. De petites traces de laminage. C. 1865 - G. 115 -

Dr. 303 - Dy. 1486 - Dr. 2/318 - CL.F11 (R).

RR. TTB  / TTB+

 220 € / 320 €

Légende fautive avec BENEDICTM, ce qui semble être la

règle à Tours en 1660, à la fois sur le buste mèche longue

et le buste juvénile.

L’atelier de Tours frappa en 1660 à la fois des douzièmes

d’écu au buste à la mèche longue et au buste juvénile.

D’après nos recherches inédites aux Archives nationales,

seuls11douzièmesd’écufurentmisenboîteen1660àTours.

110.

Seizième d’écu de Flandre, grand buste,

1686

, Lille, L couronnée à la pointe de l’écu, L cou-

ronnée, 328490 ex., 5 st., (Ar, Ø 21 mm, 6 h, 2,18 g).

(pd. th. 2,353 g, titre 857 ‰, taille 1/104 marc, 10 d. 7 gr.).

A/

●LVD● XIIII● D● G● (soleil) - FR● ET● NAV●

REX, (point sous l’X de XIIII)

. (Louis XIV, par la grâce

de Dieu, roi de France et de Navarre). Buste de Louis XIV

à droite, drapé avec la grande perruque.

R/

(trèfle) SIT● NOMEN● DOMINI● - (L couronnée) -

●BENEDICTVM● 1686

. (Béni soit le nom du Seigneur).

Écu couronné écartelé aux 1 et 4 de France, au 2 de

Bourgogne moderne, au 3 de Bourgogne ancien.

M/

Soleil après D. G = Pierre Rousseau (1684‑1689)

(régisseur général).

MG/

Trèfle en début de légende du

revers = Claude François Hardy (1688‑1739) travaillant

sous le différent de son père, Claude Hardy, graveur en titre.

GG/

Joseph Röettiers (1682‑1703).

G/ 

Joseph Röettiers

(1635‑1703).

Ce seizième d’écu est frappé sur un flan large et régulier.

Exemplaire recouvert d’une patine grise de médaillier et

présentant des reliefs plus nets au revers qu’au droit. Petite

tache sous le ME de NOMEN.

C. 1888 - G. 105 - Dr. 424a - Dy. 1513 - Dr. 2/487A.

RR. TTB  / TTB+

 650 € / 1200 €

L’ouverturedel’ateliermonétairedeLille,en1686,entraîna

la fermeture de l’atelier monétaire d’Amiens cette même

année. Le différent choisi pour ce nouvel atelier fut une

double LL, mais dès la première année de frappe il fut

changé pour une Lcouronnée comme sur notre exemplaire.

31 seizièmes d’écu ont été mis en boîte durant le premier

semestre et 13 durant le second semestre (information

inédite issue de nos recherches aux Archives nationales).

La présence d’un point placé sous l’X de XIIII, n’a jamais

été clairement expliquée : d’après nos recherches, il s’agit

d’un point secret placé par le graveur particulier Claude

François Hardy en plus de son différent, reprenant ainsi

une pratique adoptée par son père à Reims qui plaçait un

point sous l’R de REX (BSFN juin 1999).

www.cgb

.

fr

n° 110 R/