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MONNAIES ROMAINES
LES ANTONINS
FAUSTINE JEUNE (+175)
Faustine jeune, la fille d’Antonin et de Faustine mère, est née
entre 128 et 132. Elle épousaMarcAurèle en 145 et reçut le titre
d’Augusta en 146. Elle eut treize enfants dont sept dépassèrent
l’enfance. Un monnayage très important fut frappé jusqu’à sa
mort en 175 à Halala au pied du mont Taurus en Cappadoce.
Annia Galeria Faustina - Augusta - (146‑175).
171.
Aureus, c. 161‑164
, Rome, (Or, Ø 18,5 mm,
12 h, 7,30 g). (pd. th. 7,22 g, titre 1000 ‰, taille 1/45 L.,
25 deniers).
A/
FAVSTINA-AVGVSTA
.«FaustinaAugusta», (Faustine
augusta). Buste drapé de Faustine jeune à droite avec un
petit chignon ramené derrière la tête (L).
R/
SALVTIAVGVSTAE
.«SalutiAugustæ», (ÀlaSantéde
l’augusta). Salus (la Santé) assise sur un siège à dossier, le
bras gauche appuyé sur le dossier et tenant une patère de la
maindroite,nourrissantunserpentenrouléautourd’unautel.
Exemplaire de qualité exceptionnelle sur un petit flan ovale,
légèrement irrégulier, parfaitement centré des deux côtés
avec les grènetis visibles. Portrait de toute beauté où tous
les détails de la chevelure sont visibles. Revers fantastique
finement détaillé. Infimes petites marques de manipulation
dans le champ de chaque côté. Conserve l’intégralité de son
brillant de frappe et de son coupant d’origine.
C. 198 - RIC. 716 - BMC/RE. 151 - MIR. 18/30 /2 -
RCV. 5244 (3750$) - Cal. 2073.
RR. FDC
6800 € / 9500 €
Chevelure très élaborée terminée par un petit chignon.
À quel moment cet aureus fut-il frappé ? Faustine a
donné naissance à treize enfants. Elle semble avoir été de
santé fragile comme Faustine, sa mère. Elle accompagna
l’empereur dans tous ses déplacements et devait mourir au
cours de l’un d’entre eux en 175. Cet aureus a-t-il été frappé
après une grossesse difficile jusque vers 170 ou bien peu
avant samort ? PourW. Szaivert, cet aureus appartient à la
deuxième phase du monnayage de Faustine Jeune, frappé
au début du règne personnel de son époux entre 161 et 164.
172.
Denier, 161
, Rome, (Ar, Ø 18 mm, 6 h, 3,39 g).
(pd. th. 3,38 g, titre 800 ‰, taille 1/96 L., 4 sesterces).
A/
FAVSTINA - AVGVSTA
. « Faustina Augusta », (Faustine
augusta). Buste diadémé et drapé de Faustine jeune à droite
avec un petit chignon ramené derrière la tête, vu de trois quarts
en avant (L5).
R/
SAECVLI FELICIT
. « Sæculi Felicitas », (La Félicité du
siècle). Trône sur lequel sont placés deux bébés (Commode
et Antonin).
Exemplaire de qualité sur un petit flan bien centré des deux
côtés avec les grènetis visibles. Très beau portrait avec le buste
diadémé. Joli revers de style fin, de haut relief. Belle patine avec
des reflets dorés. Conserve la plus grande partie de son brillant
de frappe et de son coupant d’origine.
C. 191 - RIC. 712 - BMC/RE. 139 - MRK. 38 /50 var. -
MIR. 18/27 var. - RCV. 5260 var. (180$).
R. SPL
280 € / 450 €
Cet exemplaire provient de la vente Burgan d’octobre
2006, n° 95.
Il existe pour ce denier aumoins deux variétés avec le buste de
Faustine diadémé ou pas. Revers historiquement important.
Faustinedonnanaissancedeuxfoisàdesjumeaux :en149,Lucille
(+182) et Titus Aurelius Antoninus (+149) ; en 161 Commode
et Antonin (+165). Commode était le premier enfant né dans
la pourpre alors que son père venait de monter sur le trône le 7
mars. La naissance de jumeaux était considérée à Rome comme
un signe de bienveillance des dieux, rappelant celle de Rémus et
Romulus et, par extension, l’association avec les Dioscures qui
étaient honorés sur le monnayage de la République romaine.
LUCIUS VÉRUS (7/03/161‑02/169)
Filsd’Aélius,LuciusVérus,néen130,aétéadoptéenmêmetemps
que Marc Aurèle par Antonin à la demande expresse d’Hadrien
moribond. Pendant le règne de son père adoptif, il reste dans
l’ombre et ne reçoit même pas le titre de César. Après la mort
d’Antonin,sondemi-frèrepartageimmédiatementlepouvoiravec
lui, excepté les titres de « Pontifex Maximus » (grand pontife) et
de « Pater Patriæ» (père de la patrie). Lucius Vérus mène une
brillante campagne en Arménie entre 163 et 165, puis contre
les Parthes. Il épouse Lucille en 164. Il meurt en février 169.
Lucius Aurelius Verus.
173.
Denier, 163
, Rome, 3
e
ém., 3
e
off., (Ar, Ø 18 mm, 6 h,
3,31 g). (pd. th. 3,38 g, titre 800 ‰, taille 1/96 L., 4 sesterces).
A/
IMP L VERVS AVG
. « Imperator Lucius Verus Augus-
tus », (L’empereur Lucius Vérus auguste). Tête nue de Lucius
Vérus à droite (O°).
R/
PROV - DEOR TR P III COS II
. « Providentia Deorum
Tribunicia Potestate tertium Consul iterum » (La Providence
des dieux, revêtu de la troisième puissance tribunitienne,
consul pour la deuxième fois). Providentia (la Providence)
debout à gauche, tenant un globe de la main droite et une corne
d’abondance de la gauche.
Exemplaire de qualité exceptionnelle pour ce type monétaire
bien centré des deux côtés. Portrait étonnant de fraîcheur et de
conservation. Revers de haut relief, finement détaillé avec un
minuscule grafitti devant le visage au revers. Magnifique patine
de médaillier avec des reflets mordorés. Conserve l’intégralité
de son brillant de frappe et de son coupant d’origine.
C. 154 - RIC. 483 - BMC/RE. 207 - MIR. 18/37 /14‑10 -
RCV. 5354 (180$).
R. FDC / SPL
550 € / 850 €
Cet exemplaire provient de MONNAIES XXVI, n° 298.
Tête tout à fait exceptionnelle. Cet exemplaire s’est vendu
515€ avec cinq offres.
Ce revers, normalement dévolu à Lucius Vérus, est l’alter ego
du type avec la Concorde. Quand Marc Aurèle et Lucius Vérus
sont ensemble, ils symbolisent la Concorde et la Providence qui
doivent régner sur l’Empire romain.