Table of Contents Table of Contents
Previous Page  216 / 308 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 216 / 308 Next Page
Page Background

- 214 -

MONNAIES ROMAINES

LA FIN DE L’EMPIRE

Reipublicæ », (Le restaurateur de la République). Magnus

Maximus, vêtumilitairement debout de face, la tête tournée

à droite, tenant un globe nicéphore de la main gauche et le

labarum chrismé de la main droite.

Exemplaire sur un flan bien centré des deux côtés. Beau

portrait de Magnus Maximus. Joli revers à l’usure superfi-

cielle, mais à l’aspect maté. Patine de collection ancienne

avec le flan légèrement granuleux.

C. 4 (50f.) - RIC. 76 /1 - Dep. 51 /1 (3 ex.).

RRR. TTB+

 5500 € / 8500 €

Mêmecoindedroitquel’exemplairedutrésordeDortmund

reproduit dans l’ouvrage de G. Depeyrot (pl. 4, n° 51/1).

Rubans de type 3 aux extrémités bouletées. Diadème

composite perlé et gemmé. Cabochon carré de fermeture

du diadème. Fibule gemmée ronde d’attache sur le

paludamentum. Ptéryges fines. Cette variété sans l’étoile

dans le champ à droite semble beaucoup plus rare et a

été frappé dans un second temps à Trèves en 384. C’est

la première fois que nous proposons ce type à la vente

qui semble bien plus rare que ne le laissent supposer les

ouvrages généraux.

Pour l’atelier de Trèves, nous aurions trois émissions

successives d’après Georges Depeyrot. La première, la plus

importante comprend près de 140 solidi et fut fabriquée au

début du règne de Magnus Maximus lors de son arrivée à

Trèves en venant de Bretagne. Pour cette première émission

qui se caractérise par une étoile dans le champ à droite,

nous avons trois types de labarum chrismé dont un avec

un chrisme complet (12 ex.) et le second avec un chrisme

formé d’un rhô et d’une croix (125 ex.). C’est ce troisième

chrisme qui est utilisé dans la deuxième émission, frappée

en 384, qui ne porte plus d’étoile dans le champ à droite.

Georges Depeyrot n’a recensé que trois exemplaires pour

cetteémissiondontdeuxexemplairesprovenantdutrésorde

DortmundetundelacollectionduDumbatonAokCollection.

Notre exemplaire est donc le premier proposé à la vente.

444.

Silique, 383‑385

, Belgique, Trèves, (Ar, Ø 17,5 mm,

6 h, 2,04 g). (pd. th. 2,08 g, titre 900 ‰, taille 1/156 L.).

A/

DNMAGMAX-IMVSPFAVG

.«DominusNosterMagnus

Maximus Pius Felix Augustus », (Notre seigneur Magnus

Maximus pieux heureux auguste). Buste diadémé, drapé et

cuirassé de Magnus Maximus à droite vu de trois quarts en

avant (A’a) ; diadème perlé.

R/

VIRTVSRO-MANORVM//TRPS

.«VirtusRomanorum», (La

virilité des Romains). Rome casquée et drapée, trônant de face,

tenant un globe de lamain droite et un sceptre de lamain gauche.

Exemplaire sur un flan large et ovale, bien centré des deux côtés.

Très beau portrait deMagnusMaximus. Revers de style fin bien

venu à lafrappe. Magnifique patinedemédaillier avec des reflets

mordorés et bleutés acier. Conserve la plus grande partie de son

brillant de frappe et de son coupant d’origine.

C. 20 (10f.) - RIC. 84 b 1 - RC. 4201 - RSC. 20 a (175£).

R. SPL

   350 € / 550 €

Rubans de type 3 aux extrémités bouletées. Cabochon rond

perlé du diadème. Fibule formé d’un cabochon perlé avec trois

perles suspendues. Ptéryges larges.

Une réforme se produisit pour l’argent en 385, la taille passant du

1/156

e

de livre (2,08 g) au 1/216

e

de livre (1,50 g). Notre silique est

antérieure à cette réforme et a donc été frappée au début du règne.

AELIA FLACCILLA (+386)

Aélia Flaccilla était la première femme de Théodose I

er

et la

mère d’Arcadius et d’Honorius. Elle reçut le titre d’augusta à

l’élévation d’Arcadius et mourut en 386.

Ælia Flaccilla - femme de Théodose I

er

, mère d’Arcadius

et d’Honorius - Augusta - (383‑386).

442.

Maiorina pecunia, (MB, Æ 2), 383

, Syrie,

Antioche,3

e

off.,(Ae,Ø 23 mm,5 h,5,06 g).(pd. th. 5,41 g,

taille 1/60 L.).

A/

AEL FLAC-CILLA AVG

. «Ælia Flaccilla Augus-

ta », (Aélia Flaccille augusta). Buste diadémé et drapé

d’Aélia Flaccilla à droite, vu de trois quarts en avant (L’17).

R/

SALVSREI - PVBLICAE// -|T//ANT(gamma)

. « Salus

ReiPublicæ», (LaSantédubienpublic).Victoria (laVictoire)

assise à droite, les jambes croisées, tenant de lamain gauche

un bouclier posé sur un cippe et y inscrivant le chrisme.

Exemplairesurunflanlargeetirrégulier,légèrementéchancré

audroit,biencentrédesdeuxcôtés.Trèsbeauportraitd’Aelia

Flaccilla. Revers inhabituel de frappe molle. Belle patine

marron foncé. C. 4 - RIC. 61 - LRBC. 2760 - RC. 4192.

RR. SUP  / TTB

 320 € / 550 €

Cet exemplaire provient de la vente Poindessault du

17 décembre 2007, n° 294.

Poids léger.

AéliaFlacillaneferaitpassonapparitiondanslemonnayage

avant 383 et la disparition de Gratien. En fait les ateliers

orientaux pourraient avoir frappé avant cette date, à

Constantinople, en particulier.

MAGNUS MAXIMUS (25/08/383‑28/08/388)

MagnusMaximus fut proclamé en Bretagne et s’empara rapide-

mentdelaGaule.IlfutàunmomentreconnuparConstantinople,

mais quand il s’attaqua à l’Italie et à Valentinien II, il se heurta

à Théodose I

er

qui le défit et le fit exécuter.

Magnus Maximus.

443.

Solidus, 384

, Belgique, Trèves, 2

e

 ém., (Or,

Ø 20,5 mm, 12 h, 4,42 g). (pd. th. 4,51 g, titre 1000 ‰,

taille 1/72 L., 7200 nummi).

A/

D N MAG MAX-IMVS P F AVG

. « Dominus Noster

Magnus Maximus Pius Felix Augustus », (Notre seigneur

MagnusMaximus pieux heureux auguste). Buste diadémé,

drapé et cuirassé de Magnus Maximus à droite vu de trois

quarts en avant (A’c) ; diadème perlé et gemmé.

R/

RESTITVTOR -REIPBLICAE/ -|-//SMTR

.«Restitutor