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MONNAIES ROMAINES
L’EMPIRE CHRÉTIEN
couronne en quatre lignes.
Flan large et complet. Un coup sur la joue. Joli revers sur un
flan légèrement ovale.
RIC. 102 - C. 342 var. (6f.) - RSC. 342 /3j (160£).
R. SUP
450 € / 750 €
Cet exemplaire provient de la vente iNumis 3, n° 215.
Rubans de type 3 aux extrémités bouletées. Ptéryges fines
sous le paludamentum. La couronne est terminée par un
cabochonornéed’unecroisettepointée.Aurevers,pourfigurer
la neuvième officine, on utilise le thêta, neuvième lettre de
l’alpahabet grec, peu usité avant car c’est aussi l’intiale du
mot Thanatos (la mort en grec).
Normalement l’argenteus depuis la réforme de Dioclétien était
taillé au 1/96
e
de livre (3,38 g). En 358 fut créé la silique taillée
au 1/144
e
de livre dont le poids théorique est de 2,25 g. Nous
avonsdoncaffaireiciàunargenteus.L’atelierdeConstantinople
fonctionne pour cette émission avec onze officines de (A à IA).
404.
Maiorina, (MB, Æ 2), 348‑350
, Savie, Siscia, 5
e
off.,
(Ae, Ø 22,50 mm, 6 h, 4,62 g). (pd. th. 5,41 g, taille 1/60 L.).
A/
D N CONSTAN-TIVS P F AVG/ A|-
. « Dominus Noster
Constantius Pius Felix Augustus », (Notre seigneur Constance
pieux heureux auguste). Buste diadémé, drapé et cuirassé
de Constance II à droite, vu de trois quarts en avant (A’a) ;
diadème perlé.
R/
FELTEMP - REPARATIO/ A|*// ●ESIS●
. « Felicitas Tem-
porum Reparatio », (Le retour des temps heureux). L’empereur
debout de face tourné à gauche sur une galère voguant à gauche,
conduite par Victoria agenouillée à gauche, tenant une rame ;
l’empereur est vêtu militairement, tenant un globe surmonté
d’un globe nicéphore de la main droite et un labarum chrismé
de la main gauche.
Exemplairedequalitéexceptionnellepourcetypedemonnayage
sur un petit flan, parfaitement centré des deux côtés avec les
grènetis visibles. Portrait de toute beauté, finement détaillé.
Revers extraordinaire. Jolie patine gris foncé avec des reflets
métalliques mordorés. Conserve l’intégralité de son brillant de
frappe et de son coupant d’origine.
C. 32 - RIC. 255 - LRBC. 1143.
FDC
280 € / 450 €
Cet exemplaire provient de MONNAIES 34, n° 125.
Poids léger. Avec l’intégralité de son argenture superficielle.
Rubans de type 3 aux extrémités bouletées. Les ptéryges ne
sont à peine visibles sous le paludamentum. La victoriola
que tient Constance II est de grande taille et le globe semble
invisible. Cet exemplaire s’est vendu 324€ avec quatre offres.
Le poids de la maiorina s’abaissa très rapidement, passant du
1/60
e
de livre, (5,41 g) au 1/144
e
de livre, (2,26 g) en gardant la
même typologie avec le soldat terrassant le cavalier au revers.
Nous ne connaissons pas la valeur exacte de la maiorina qui
danslestextesporteaussilenomdepecunia(bétail)oumaiorina
pecunia. La valeur de cette monnaie pourrait s’établir en
354‑355 à 1.000 deniers. Le IV
e
siècle serait marqué par une
crise inflationniste très importante qui aurait surtout touché le
bronze et épargné l’or ce qui justifie la stabilité du solidus et
des prix exprimés en or. Pour cette émission, l’atelier travaille
avec cinq officines dont seule la quatrième actuellement n’est
pas attestée pour ce revers.
402.
Miliarense léger, 350‑355
, Macédoine, Thes-
salonique, (Ar, Ø 21,5 mm, 12 h, 4,37 g). (pd. th. 4,51 g,
titre 1,000 ‰, taille 1/72 L., 2 siliques).
A/
FL IVL CONSTAN-TIVS P F AVG
. « Flavius Iulius
ConstantiusPiusFelixAugustus», (FlavienJulesConstance
pieux heureux auguste). Buste diadémé drapé et cuirassé
à droite vu de trois quarts en avant (A’a) ; diadème perlé.
R/
VIRTVS - EXERCITVS/ -|-// TES
. « Virtus Exerci-
tus », (La Virilité de l’armée). Virtus (la Virilité) casqué,
vêtu militairement, tenant une haste renversée de la main
droite et s’appuyant de la main gauche sur un bouclier.
Exemplaire sur un flan ovale et irrégulier, parfaitement
centré des deux côtés avec les grènetis complets. Portrait
de Constance II de haut relief, bien venu à la frappe. Très
joli revers de style fin. Merveilleuse patine de collection
ancienne gris foncé avec des reflets mordorés.
C. 326 (50f.) - RIC. 160 (R3) - RSC. 32 j (1750£) -
LRGSC. 52 /1 - MRK. 147 /80 (2500€).
RRR. SUP
2500 € / 3800 €
Rubans de type 3 aux extrémités bouletées. Cabochon
rond gemmé. Fibule d’attache ronde. Ptéryges fines. Un
miliarense côtait dans la seconde édition d’Henry Cohen
en 1880‑1892, le prix d’un aureus et était souvent présenté
comme un petit médaillon d’argent.
Il existe deux sortes de Miliarense. Le miliarense lourd
qui était taillé au 1/60
e
de livre (5,41 g.) et le miliarense
léger taillé au 1/72
e
de livre (4,51 g.) comme le solidus. Le
nom de miliarense vient du fait que cette monnaie valait le
1/1000
e
de la livre d’or (0,32). Le ratio Or/Ar à l’époque
de Constance II est donc de 1:17 environ. Ces monnaies
étaient probablement frappées lors d’émissions spéciales et
étaient distribuées par l’empereur lors de son passage dans
la cité émettrice ou par un haut représentant de l’autorité
impériale. La fabrication de ce miliarense n’est pas liée à
un événement particulier. Il est frappé après la disparition
de Constans et avant l’élévation de Julien II comme César.
Le type existe aussi enMiliarense lourd, frappé en 337‑340.
Il y avait un exemplaire de ce type dans le trésor d’Hoxne
découvert en 1992 et qui contenait en autre 60 miliarense
dont 3 pour la période comprise entre 330‑348.
403.
Argenteus, 353
, Constantinople, 9
e
off., (Ar, Ø 21 mm,
6 h, 319 g). (pd. th. 3,38 g, titre 900 ‰, taille 1/96 L.).
A/
DNCONSTAN-TIVSPFAVG
.«DominusNosterConstantius
Pius Felix Augustus », (Notre seigneur Constance pieux et
heureuxauguste).Bustediadémé,drapéetcuirassédeConstance
II à droite, vu de trois quarts en avant (A’a) ; diadème perlé.
R/
VOTIS/XXX/MVLTIS/XXXX//C●
.
Q
.«Votistricennalibus
Multis quadridecennalibus », (Vœux pour les trente années
de règnes et plus pour les quarante années à venir). dans une