MONNAIES 55

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MONNAIES ROMAINES LA TÉTRARCHIE ET CONSTANTIN
CrispoNobilissimoCæsari», (ÀnotreseigneurJulesCrispus
très noble césar). Buste lauré et cuirassé de Crispus césar
à gauche, vu de trois quarts en avant, tenant une haste de
la main gauche reposant sur l’épaule gauche, et la bride de
son cheval de la main droite, dont on aperçoit la tête et le
cou tourné à droite (F*17).
R/ BEATATRA-NQVILLITAS/VOT/ IS/ XX/ C|R// PLG.
« Beata Tranquillitas/ Votis Vicennalibus », (L’heureuse
tranquillité/Vœux pour levingtièmeanniversairederègne).
Autel sur la face antérieure duquel on lit VO/ TIS/ XX en
trois lignes ; sur l’autel, un globe divisé en quatre parties ;
au-dessus, trois étoiles.
Buste extraordinaire avec une patine marron foncé. Beau
revers avec une petite faiblesse de frappe sur l’autel et un
début de cassure de coin. C’est actuellement le type le plus
rare de l’atelier de Lyon pour la période.
B.- - RIC.- - C.- - B. supp 1/- - B. supp 2/- - Compas 421
(cet ex.). - B. supp 3/ I90(alpha)a.
UNIQUE. TTB+ 950 € / 1800 €
Cet exemplaire provient de MONNAIES XXIVA, 24
juin 2005, n° 715 et de la collection Daniel Compas,
MONNAIES XXVII, n° 421
Poidstrèsléger.Rubansdetype3.Cuirasselissepointée.Les
épaulièressontornéesd’unepalme.Lesptérygessontfines
et grandes. Début de cassure de coin perceptible au revers
au niveau duRde C revers, les lettres dans le champ
C|R pourraient être les initiales de « Claritas Reipublicæ»
pour l’éclatde laRépublique.Semblecomplètement inédit
et non répertorié. Unique. Semble d’après la légende
de revers et la faute à Crispus au droit (CRIBPO) une
imitationdetrèsbonstyle.PrendralenuméroI90(alpha)a.
La septième émission, la première pour « Beata Tranquilli-
tas » est importante. Le Docteur Bastien avait recensé 230
nummi en 1982 avec de nombreux bustes avec attributs. De
nombreux inédits des Supplément I en 1989 et Supplément
II sont venus compléter cette liste, non encore exhaustive.
Le revers est lié au quinzième anniversaire de règne qui a
débuté le 25 juillet 320 (quindecennalia). Le revers avec
l’autel, le globe et les trois étoiles surmontant ce dernier
présente un caractère cosmique. Il rappelle aussi la place
deConstantinIer dans l’Empirecommeleprincipalauguste.
Licinius Ier et son fils ne sont plus associés à ce monnayage
à Lyon. C’est la seconde fois à Lyon où ce type de buste
équestre, tout à fait exceptionnel, est utilisé pour Crispus
qui vient de fêter ses quinquennalia à Sirmium le 1er mars
321. Le Docteur Bastien a repris l’étude de ce buste dans
son magistral ouvrage consacré aux bustes, P. Bastien,
Le buste monétaire des empereurs romains, Wetteren,
1992‑1994, vol II, p. 547‑553, plus particulièrement, p. 551,
et pl. 183, n°6. Les légendes de droit et de revers sont tout
à fait inhabituelles dans le monnayage lyonnais. Au droit,
la légende est au datif de dédicace et comporte une faute
d’orthographe sur le nom du César. La seule fois où ce type
se rencontre avec la légende D N IVL CRISPO N C, c’est à
l’occasion de la troisième émission en 321 avec le revers
« Cæsarum Nostrorum/ VO/ TIS/ V », Bastien n° 29, pl. II.
375. Centenionalis ou nummus, 321, Lyonnaise,
373. Centenionalis ou nummus, 321, Lyonnaise,
Lyon, 7eém., (Ae, Ø 21 mm, 6 h, 2,82 g). (pd. th. 3,38 g,
taille 1/96 L., 100 deniers).
A/ CRISPVS - N C● COS● II. « Crispus Nobilissimus
Cæsar Consul iterum », (Crispus très noble césar consul
pour la deuxième fois). Buste lauré consulaire de Cripus
à droite, avec pan de paludamentum, vu de trois quarts en
avant, tenant le scipio de la main droite (H*4).
R/ BEATATRANQVILLITAS/ VO/ TIS/ XX/ C|R// PLG.
« Beata Tranquillitas/ Votis vicennalibus », (L’heureuse
Tranquillité/ Vœux pour le vingtième année de règne).
Autel sur la face antérieure duquel on lit VO/ TIS/ XX en
trois lignes ; sur l’autel, un globe divisé en quatre parties ;
au-dessus, trois étoiles.
Flan large et complet des deux côtés, bien centré, avec les
grènetis visibles. Beau portrait avec une faiblesse de frappe
sur la trabea. Joli revers avec le même défaut de frappe qui
se retrouve au centre du revers. Jolie patine marron foncé.
B. 89 pl. VI (3 ex.) - RIC. 137 - C.- - B. supp 1/- - B. supp
2/89 pl. XXXVIII (1 ex.). - B. supp 3/ 89 e.
INÉDIT. SUP / TTB+ 280 € / 600 €
Cet exemplaire provient de la collectionDaniel Compas,
MONNAIES XXVII, n° 420.
Poids léger.Rubansconvergents :rubansdescendantverti‑
calement le long de la nuque (type 3). Manteau consulaire
ou cuirasse lisse. Au revers, les lettres dans le champ C|R
pourraient être les initiales de « Claritas Reipublicæ» pour
l’éclat de la République. Rare variante, ne présentant pas
de point final comme les numéros 89b et 89c de l’ouvrage
de Bastien. Variété inédite et non répertoriée. Unique.
Prendralenuméron° 89e dansleSupplémentIIIduBastien.
Lereversavecl’autel,leglobeetlestroisétoilessurmontant
ce dernier présente un caractère cosmique. Il rappelle aussi
la place de Constantin Ier dans l’Empire comme le principal
auguste. Licinius Ier et son fils ne sont plus associés à ce
monnayage à Lyon. Le buste lauré consulaire à gauche,
vu de trois quarts en avant, tenant le scipio (H*4) avec la
légende CRISPVSNC. COS. II est lié au deuxième consulat
le 1 er janvier 321 qu’il partage avec son frère Constantin
II césar. Ces consulats ne sont pas reconnus en Orient ou
Licinius Ier est consul pour la sixième fois tandis que son
fils, Licinius II césar, revêt son second consulat. Pour ce
type, nous avons au total quatre exemplaires avec légende
pointéedontunexemplairedansleSupplémentIIduBastien.
374. Centenionalisounummus,321,Lyonnaise,Lyon,
6eém.,1re phase,(Ae,Ø 19 mm,6 h,2,44 g).(pd. th. 3,38 g,
taille 1/96 L., 100 deniers).
A/ D N IVL - CRIBPO N C (sic !). « Domino Nostri Iulio