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MONNAIES ROMAINES
L’ANARCHIE MILITAIRE
Aulock- - Levante 675 pl. 42 (cet ex.) - SNG France 2/-.
RR. TTB
280 € / 450 €
Cetexemplaireprovientde lacollectionLevante,n° 675,
pl. 42 et de MONNAIES XXIII, n° 575.
Rubans de type 3. Ptéryges larges sous le paludamentum.
Cet exemplaire est représenté dans le SNG. Suisse I,
collection Edoardo Levante, Zürich, 1986, n° 675, pl. 42.
PourDiocésarée(Diocaesareia),J.-P.Calludanssathèseen
1969 avait isolé des pièces de huit et de quatre chalques. Il
avaitrelevéunpoidsmoyende17,85gpourdixexemplaires
du règne de Philippe l’Arabe (244‑249). Le monnayage de
Diocésarée semble avoir débuté sous lesAntonins (Trajan)
pour se terminer sous le règne de Philippe I
er
.
OTACILIA SÉVÉRA, PHILIPPE I
er
L’ARABE et PHILIPPE II
Le monnayage de Damas fut important à l’époque romaine.
Il fut d’abord en langue grecque entre Auguste et Alexandre
Sévère, puis en langue latine de Philippe I
er
à Gallien. Damas
était située dans la province de Cœlé Syrie. Elle était reliée à
Bostra par une route directe. Philippe I
er
, faut-il le rappeler, était
originaire de cette ville d’Arabie et fonda non loin d’elle, celle
de Philippopolis afin de perpétuer son origine. Philippe essaya
à l’imitation des Sévères de recréer une « domus » impériale
constituée, outre de l’empereur, de sa femme et de son fils, avec
la volonté de créer une nouvelle dynastie, mais sans résultat.
209.
Tetrassaria, 247
, Syrie, Damas, (Ae, Ø 30,50 mm,
1 h, 14,69 g). (4 assaria, 16 chalques ou 2 oboles).
A/
M OTAC SE-VERA AVG
. « Marcia Otacilia Severa
Augusta», (MarciaOtaciliaSévéraaugusta).Bustediadémé
et drapé d’Otacilia Sévéra à droite, vu de trois quarts en
avant, posé sur un croissant ; au-dessous une tête de bélier
à droite (L15).
R/
IMPPDDNNPHILILPPISAV//GG (sic !)
.«Imperatoris
Dominis Nostris Philippis Augustis, (Les empereurs, nos
seigneurs Philippes augustes). Bustes affrontés de Philippe
père et fils ; le premier à gauche est lauré, drapé et cuirassé,
vu de trois quarts en avant ; le second plus petit est radié,
drapé et cuirassé aussi, mais vu de trois quarts en arrière.
Beau portrait avec un style un peu rude. Patine marron.
Beaux portraits au revers.
C.-p.159 -Cop.- -GIC. 3980 -BMC.-. -H.C.Lindgren -F.
L. Kovacs, Ancient Bronze Coins of Asia Minor and the
Levant, from the Lindgren Collection, San-Francisco 1985,
cf.2149 (même coin de revers).
RR. TTB
420 € / 950 €
Cet exemplaire provient de la vente Monnaies et
Médailles 81, 18 et 19 septembre 1995, n° 708, deMON-
NAIES VIII, 16 juin 2000, n° 376, de MONNAIES XIII,
207.
Sesterce, (GB, Æ 28), 249
, Rome, 10
e
ém.,
1
re
off., (Ae, Ø 28 mm, 12 h, 17,32 g). (pd. th. 18,04 g,
taille 1/18 L., 4 as).
A/
Même Description.
R/
AETERNITAS AVGG// SC
. «Æternitas Augusto-
rum» (L’Éternitédesaugustes).Éléphantmarchantàgauche
monté par un cornac qui tient un javelot et une baguette.
Exemplaire sur un petit flan, un peu court sur les légendes,
bien centré. Très beau portrait de Philippe I
er
. Revers à
l’usure régulière, au sujet intéressant avec une faiblesse de
frappe sur la légende. Belle patine vert foncé.
C. 18 - RIC. 167 a - ROME 6/158 - RCV. 8989 (450$) -
MRK. 74 /36 (500€).
RR. TTB+ / TTB
250 € / 380 €
Rubansdetype3.Ptérygesinvisiblessouslepaludamentum.
L’éléphant apparut très tôt sur le monnayage romain, dès
la guerre contre Pyrrhus (274 avant J.‑C.), où les romains
virent pour la première fois des éléphants indiens. Puis, lors
de la guerre contre Hannibal, les romains durent combattre
l’imposant éléphant africain. La peur qu’engendra cet
animal auprès des guerriers romains marqua longtemps les
esprits. L’empire de Rome s’étendant tout autour du bassin
méditerranéen, l’éléphant devint le symbole de la puissance
romaine qui avait réussi à vaincre ses ennemis les plus
puissants. Il est souvent associé aux souverains défunts. Il
est aussi un symbole lié à l’Éternité du fait de sa longévité.
208.
Octochalque, 244‑249
, Cilicie, Diocaesareia, (Ae,
Ø 33,5 mm, 12 h, 16,58 g). (8 chalques ou obole).
A/
AUTOKRKAISIOULFILIPPOSSEB, (Autokrator
Kaisaros IouliosFilipposSebastos) .
(L’empereur
césar Jules Philippe auguste). Buste radié, drapé et cuirassé
de Philippe I
er
à droite, vu de trois quarts en arrière (A2).
R/
ADRIANwN DIOKAIS[AREwN] MHTR KENN
. La
tyché de Diocésarée assise à gauche, tournée à droite,
tourelée et drapée face à Tyché tourelée et drapée debout à
droite, tournée à gauche, tenant un gouvernail de la main
droite et une corne d’abondance de la gauche ; au-dessous,
le dieu-rivière Calycadnos nageant.
Flan large. Beau portrait. Revers bien venu à la frappe, mais
faiblesse sur la légende. Patine marron tirant sur le vert.