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MONNAIES FÉODALES
305.
Esterlin, n.d., (1312‑1322)
, Yves, (Ar, Ø 18,5 mm,
9 h, 1,40 g).
A/
+ GALCh’S COMES PORC, (H onciale)
. (Gautier, comte
de Porcien). Buste couronné (couronne trifoliée) de face de
Gaucher de Châtillon.
R/
Même Description.
Ce denier est frappé sur un flan assez large légèrement irrégulier
et voilé. Exemplaire recouvert d’une patine grise.
Bd. 2171 (4 f.) - PA. 6101 (141/19) - May. 245 (type 239).
R. TTB
120 € / 230 €
Exemplaire provenant de MONNAIES 48, n° 574.
Variété avec annelet entre Y et VE.
FLANDRE - COMTÉ DE FLANDRE -
PHILIPPE LE HARDI (1384‑1404)
Philippe le Hardi (1342‑1404) est le quatrième fils de Jean le
Bon et de Judith de Luxembourg. Il accompagne son père à la
bataille de Poitiers où il est armé chevalier (père gardez-vous
à droite, père gardez-vous à gauche ! ). Il épouse en 1369
Marguerite de Flandre (1350‑1405), la fille de Louis de Male.
Son père apanage à son profit le duché de Bourgogne en 1363.
À la mort de son beau-père en 1384, il devient comte de Flandre
et, après la mort de son frère, Charles V, il jouit d’un grand
prestige auprès de son neveu, Charles VI. À sa mort en 1404,
son fils, Jean sans Peur, lui succéda.
306.
Plaque, double gros botdraeger, ou à la mante,
ou à la bannière, 01/10/1388,
(Ar, Ø 32 mm, 1 h, 4,11 g).
(pd. th. 4,04 g, titre 402 ‰, taille 1/60 1/2 marc4 d. 20 gr.).
A/
+ PhILIPP: DEI: G: DX: BVRG: Z: COm: FLAnD, (légende
commençant à 11 heures)
. (Philippe, par la grâce deDieu, duc de
Bourgogne et comte de Flandre). Lion assis à gauche, la queue
recourbée, portant au col un mantelet aux armes de Bourgogne.
R/
+ SIT: nO-mE: DOM-InI: BEnE-DICTVM
. (Béni soit
le nom du Seigneur). Écu écartelé, aux 1 et 4 de Bourgogne
moderne, aux 2 et 3 de Bourgogne ancien, brochant sur une
croix pattée coupant la légende.
Ce double gros est frappé sur un flan large et légèrement
irrégulier. Exemplaire recouvert d’une patine grise et présentant
quelques faiblesses de frappe.
Bd. 2241 - Lucas/Flandre.IIp. 50 - AMVBG. 2635 -
SCMF. 8301.
TB+ / TTB
130 € / 220 €
Exemplaire provenant de MONNAIES 37, n° 1002.
Le mot « botdraeger » signifie « porte au dos » et se rapporte
au lion portant le mantelet. Philippe le Hardi fit également
frapper des gros et des demi-gros à ce type.
303.
Grosdit«groscromsteert»,n.d.,
(Ar,Ø 25,5 mm,
3 h, 1,57 g).
A/
+IOh°DE°LVCEnBOVRG°COII°LInEI, (ponctuation
par simple annelet)
. (Jean de Luxembourg, comte de
Ligny). Lion debout à gauche portant un écu de Ligny (lion
couronné sous un lambel à trois pendants).
R/
+ mOnE-TA: nOV-A: ELIn-COVRC’
. (Monnaie nou-
velle d’Élincourt). Croix coupant la légende cantonnée au
1 d’un B’, au 2 d’un L, au 3 d’une C, au 4 d’un U, (LUCB’
pour Luxembourg).
Ce gros est frappé sur un flan irrégulier et voilé. Exemplaire
recouvert d’une patine grise hétérogène. La croix du revers
apparaîtennégatifaudroit.Exemplaireprésentantquelques
faiblesses de frappe. Bd. 2067 (15 f.) - PA. 6886 (161/18).
RRR. TB
250 € / 600 €
Exemplaire provenant de MONNAIES 35, n° 463 et
de MONNAIES 48, n° 596.
Cette monnaie est une imitation du gros cromsteert frappé
dans le comté de Flandre par Philippe le Bon.
FLORENNES - SEIGNEURIE DE
FLORENNES - GAUCHER DE
CHÂTILLON (1312‑1322)
Gaucher de Châtillon (1250‑1329) était connétable de France,
sous Philippe IV et ses successeurs, et comte de Porcien.
Le seigneur de Florennes avait obtenu en 1292 un droit de
monnayage que sa veuve, Isabeau de Rumigny transmit en
1313 à son second époux, Gaucher de Châtillon.
304.
Esterlin, n.d., (1312‑1322)
, Yves, (Ar, Ø 17,5 mm,
7 h, 1,12 g).
A/
+ GALCh’S COMES PORC
. (Gautier, comte de Porcien).
Buste couronné (couronne trifoliée) de face de Gaucher de
Châtillon.
R/
MON-ET N-OVA - YVE
. (Monnaie d’Yves).
Croix coupant la légende, cantonnée de quatre groupes de
trois besants posés en triangle.
Ce denier est frappé sur un flan assez large et légèrement
irrégulier. Exemplaire recouvert d’une patine grise sur lequel
la croix du revers apparaît en négatif au droit.
Bd. 2171 (4 f.) - PA. 6101 (141/19) - May. 245 (type 239).
R. TTB
110 € / 230 €
Exemplaire provenant de MONNAIES 48, n° 573.
Variété sans annelet entre Y et VE.
Cet esterlin est de l’atelier d’Yves en Belgique et non pas d’Ivoy
(Carignan) comme cela fut parfois avancé. N. J. Mayhew dans
son remarquable ouvrage sur les imitations des esterlins au
type d’Édouard, a analysé en détail les légendes des esterlins
de Gaucher de Châtillon.