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MONNAIES ROMAINES

L’EMPIRE CHRÉTIEN

CONSTANCE II (8/11/324‑3/11/361)

ConstanceIIestnéle7août318àSirmium.Ilestélevéaucésarat

le 8 novembre 324 à l’âge de six ans. Il va régner trente-sept ans,

l’un des plus longs règnes du IV

e

siècle. Après avoir écrasé la

révoltedeMagnence,ilestseulaugusteavecuncésar,Constance

Galle, qu’il fait exécuter en 354. Le 6 novembre 355, il élève son

cousin Julien au titre de césar. Il se rend à Rome en 357, puis

à Sirmium dont il fait sa capitale. Devant le danger sassanide,

il quitte cette région en 359 et s’installe à Antioche. Julien est

proclaméaugusteenfévrier360.Constancemeurtle3novembre

361, laissant Julien à la tête de l’Empire.

Flavius Julius Valerius Constantius - Auguste -

(9/09/337‑3/11/361).

570.

Silique, 360‑361,

Lyonnaise, Lyon, 10

e

 ém.,

(Ar, Ø 17 mm, 6 h, 2,04 g). (pd. th. 2,26 g, titre 900 ‰,

taille 1/144 L.).

A/

D N CONSTAN-TIVS P F AVG

. « Dominus Noster

ConstantiusPiusFelixAugustus (NotreseigneurConstance

pieux et heureux auguste). Buste diadémé, drapé et cuirassé

de Constance II à droite, vu de trois quarts en avant (A’c);

diadème perlé et gemmé.

R/

VOTIS/XXX/ MVLTIS/ XXXX// LVG

. « Votis tricen-

nalibusMultis quadridecennalibus », (Vœux pour les trente

années de règnes et plus pour les quarante années à venir).

dans une couronne en quatre lignes.

Exemplaire sur un petit flan ovale, parfaitement centré des

deux côtés. Beau portrait de Constance II de style fin. Joli

revers à l’usure superficielle. Patine de collection ancienne.

RIC. 217 var. - C. 343 var. (6f.) - RSC. 342 /3z var. -

B. 260 d var.

INÉDIT. SUP  / TTB+

 225 € / 350 €

Cet exemplaire provient du stock Bonvallet (Bred

Numismatique).

Rubans de type 3 aux extrémitées bouletées. Diadème

composite perlé et gemmé avec un cabochon carré. Fermé

par un cabochon

gemme rond perlé.

Fibule d’attache

gemmée et perlée.

Ptéryges fines. Petite

variante au niveau du

diadèmequinesemble

pas avoir été signalé.

Semblecomplètement

inédit et non signalé.

Manque à tous les

ouvrages consultés.

Normalementl’argen-

teus depuis la réforme

de Dioclétien était

taillé au 1/96

e

de livre

(3,38 g). En 358 fut

créée la silique taillée

au 1/144

e

de livre dont le poids théorique est de 2,26 g.

Notre silique est frappée après la proclamation de Julien

auguste à Lutèce en février 360. On continue néanmoins à

frapper des monnaies au nom de Constance II.

CONSTANS (25/12/335‑18/01/350)

Constans était né en 320 et reçut le titre de césar le 25 décembre

333. Auguste après le 9 septembre 337 avec ses deux autres

frères, Constantin II et Constance II, il ne tarda pas à se fâcher

avec son frère aîné qui périt en avril 340. Après la mort de son

frère, Constans récupéra l’héritage de Constantin II et eut en

charge l’Occident. Une maiorina fut frappée à l’occasion du

1100

e

anniversaire de Rome en 348, rappelé par la légende de

revers « le Retour des Temps Heureux ». Constans fut assassiné

au début de l’année 350.

Flavius Julius Constans - Auguste - (9/09/337‑18/01‑350).

569.

Maiorina, (MB, Æ 2), 349,

Savie, Siscia, 1

re

 ém., 4

e

off., (Ae, Ø 19,5 mm, 6 h, 3,71 g). (pd. th. 4,51 g, taille 1/72 L.).

A/

D N CONSTA-NS P FAVG

. «Dominus Noster Constans Pius

FelixAugustus», (NotreseigneurConstanspieuxheureuxauguste).

Buste diadémé, drapé et cuirassé de Constans auguste à droite, vu

de trois quarts en avant, tenant un globe de la main droite (A’6a).

R/

FELTEMP - REPARATIO/ -|-// BSIS

. «FelicitasTemporum

Reparatio», (Le retour des temps heureux). Constans nu-tête et

enhabitmilitaire,deboutàgauche, tenantun labarumchrisméde

la main droite et s’appuyant sur un bouclier de la main gauche ;

devant lui, deux captifs debout.

Exemplaire sur un petit flan épais, bien centré des deux côtés.

Beau portrait de Constans. Joli revers de style fin. Magnifique

patine vert olive lissée. C. 14 - RIC. 224 - LRBC. 1116.

SUP

   120 € / 200 €

Poids léger. Rubans de type 3 aux extrémités bouletées. Les

ptéryges ne sont pas visibles. Sur cet exemplaire, les captifs ne

sont pas assis ou agenouillés, mais debout, marchant à gauche

et regardant à droite vers l’empereur.

À partir du règne de Constantin, et surtout à partir du règne de

ses fils, le chrisme est de plus en plus présent sur le monnayage.

Le chrisme est l’addition des lettres grecques X (chi) et P (rhô),

les deux premières lettres du nom du Christ. Ce bronze médian

caractérisé par le portrait à gauche était taillé au 1/72

e

de

livre (4,51 g.) et trouvait sa correspondance en argent avec

le Miliarense léger et en or avec le solidus. L’atelier de Siscia

fonctionne avec cinq officines pour cette émission qui ont toutes

frappées pour Constans et Constance II.

n° 569 R/