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MONNAIES ÉTRANGÈRES
JERSEY - ÎLE DE JERSEY - VICTORIA
(1837‑1901)
Jersey fait partie des îles anglo-normandes et se trouve située
à 19 kilomètres des côtes françaises avec une surface de 117
kilomètres carrés. La capitale est Saint-Hélier.
1336.
1/13 schilling, 1858,
Londres, 173000 ex., (Cu,
Ø 34,14 mm, 12 h, 17,61 g). (pd. th. 17,77 g, 1/13 Shilling).
A/
VICTORIA D: G: BRITANNIAR: REGINA F: D:
. Tête
diadémée de Victoria à gauche, signé W. W en creux sur la
tranche du cou ; au-dessous, 1858.
R/
STATES OF JERSEY●/ 1/13 OF A SCHILLING
. Écu
festonné aux armes de Jersey.
Petites taches au droit. Superbe exemplaire avec une très grande
partiedubrillantd’origineetunejoliepatine.Dubruncommence
à recouvrir les surfaces, notamment au revers. Léger effet camée
sur l’écu. KM/WC. 19/3.
R. SUP 60
180 € / 280 €
Cet exemplaire provient de MONNAIES 44, n° 1165.
Jusqu’en 1877, 1 schilling anglais vaut 13 pence de Jersey. Le
monnayage pour Victoria commence en 1841 et est modifié en
1877 avec des poids plus légers.
MONACO - PRINCIPAUTÉ DE
MONACO - LOUIS II (1922‑1949)
Louis II (1870‑1949) succède à son père Albert I
er
en 1922.
Général de l’armée française, il participe au premier conflit
mondial.IldonnelesignaldelamodernisationdelaPrincipauté.
1337.
Essaide10francsTurin,1945,
Paris,
ˆ¶
,1100 ex.,
(Cu-Ni, Ø 26,15 mm, 6 h, 6,97 g). (pd. th. 7 g).
A/
LOUIS II PRINCE - DE MONACO
. Buste à gauche en
grand uniforme.
R/
10 / FRANCS / 1945 / ESSAI
. Armoiries
de Monaco entourée de deux branches de laurier.
GG/
Lucien Bazor (1931‑1958).
G/
Pierre-AlexandreTurin
(1891‑1968).
Infimes petits points noirs dans les champs, un très léger début
de patine dorée sur les légendes, belle lumière !
G. 120.
R. FDC 66
40 € / 100 €
En 1945, à Monaco, il n’y a que les essais pour les 10 et 20
francs Turin.
HAITI - RÉPUBLIQUE (1804 à nos jours)
Après avoir obtenu son indépendance le 1
er
janvier 1804, Saint-
Domingue prend le nom de Haïti et devient le premier pays au
monde issu de l’abolition de l’esclavage (mais sa reconnaissance
par la France n’a lieu qu’en 1825 contre une indemnité fixée à
150 millions de francs-or ramenée en 1838 à 90 millions). L’île est
dirigée par Dessalines qui est assassiné en 1806. Après sa mort,
le pays se divise en deux parties : un royaume au Nord avec Henri
Christophe (1811‑1820) et une république au sud avec Alexandre
Pétion (1807‑1818). En 1822, le président Jean-Pierre Boyer
réunit les deux parties de l’île et conquiert la partie est de l’île
qui était une colonie espagnole. Mais, malgré plusieurs attaques,
la partie espagnole acquiert son indépendance le 27 février 1844
sous le nom de République dominicaine. Une longue succession de
coups d’État suit le départ de Boyer. Le pouvoir est en permanence
contesté soit par des factions de l’armée soit par les élites mulâtre
et noires soit par la classe marchande essentiellement composée
de Français, d’Anglais, d’Américains ou d’Allemands. Le pays
s’appauvrit progressivement en raison du peu de préoccupations
des chefs d’État et des continuelles oppositions de l’armée. En
1847, Faustin Soulouque est élu président de la République mais
transforme le pays en empire d’Haïti le 25 août 1849 et devient
Faustin I
er
. Despote, il fuit le pays suite à un soulèvement populaire
en 1859 qui rétablit la République.
1335.
Essai de 20 centimes buste au pégase,
1877,
--- ex.,(Mcht,Ø 22,63 mm,6 h,4,73 g).(pd. th. 5 g).
A/
RÉPUBLIQUED’HAITI/ *1877 *
.Aucentred’uncercle
perlé, tête à gauche d’une République casquée ; ESSAI sur
la tranche du cou.
R/
* LIBERTÉ * ÉGALITÉ */ petite tête
entre BB et CT
.Au centre d’un cercle perlé, en deux lignes,
20/ CENTIMES ; en-dessous épée et rameau en sautoir.
G/
BB et CT.
Très faible usure sur les reliefs. Quelques petites traces de
nettoyage ancien et de petits restes du brillant d’origine.
VG. 3901 - Maz. 2236 - KM/WC. 19/Pn 80 var.
RR. SUP 58
350 € / 500 €
Cet exemplaire provient de MONNAIES 44, n° 1159.
n° 1336 R/