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MONNAIES MODERNES FRANÇAISES
1043.
5 francs Napoléon Empereur, Empire français,
1813,
Toulouse, M,
$Fè
, 2211439 ex., (Ar, Ø 37,12 mm,
6 h, 25,01 g). (pd. th. 25,00 g, titre 900 ‰, taille 40 au kilo).
A/
Même Description.
R/
EMPIRE FRANÇAIS (petit lo-
sange) / (différent) 1813 (petit losange) M
. 5 / FRANCS (petit
losange), en deux lignes, dans une couronne composée de deux
branches de laurier, nouées à leur base par un ruban.
Tranche A.
M/
Carayon-Talpayrac (père) (1811‑1818).
GG/
Pierre-Joseph
Tiolier (1803‑1816).
G/
Pierre-Joseph Tiolier (1763‑1819) et
Nicolas-Guy-Antoine Brenet (1770‑1846).
Faible usure de circulation sur les reliefs. Des petites marques de
manipulationdansleschampsetdepetitschocssurleslistelsmais
la monnaie conserve une grande partie de son brillant d’origine
avec un effet légèrement camée sur les deux côtés. Jolie patine.
F. 307/68.
SUP 59
380 € / 650 €
Cet exemplaire provient de la Collection André Gauthiez.
C’est le nouvel exemplaire de la Collection Idéale.
247délivrancesentrele4janvier1813etle4janvier1814(9940
ex) ont été nécessaires pour frapper les pièces de ce millésime.
1044.
5 francs Napoléon Empereur, Empire français,
1814,
Toulouse, M,
$FÕ
, 368947 ex., (Ar, Ø 37,11 mm, 6 h,
24,95 g). (pd. th. 25,00 g, titre 900 ‰, taille 40 au kilo).
A/
Même Description.
R/
EMPIREFRANÇAIS (petit losange) / (différent)1814 (petit
losange) M
. 5 / FRANCS (petit losange), en deux lignes, dans
une couronne composée de deux branches de laurier, nouées à
leur base par un ruban.
Tranche B.
M/
Carayon-Talpayrac (père) (1811‑1818).
GG/
Pierre-Joseph
Tiolier (1803‑1816).
G/
Pierre-Joseph Tiolier (1763‑1819) et
Nicolas-Guy-Antoine Brenet (1770‑1846).
Minime usure sur la joue, ruban un peu plat, une faiblesse de
frappe sur les NC de FRANCSmais lamonnaie conserve encore
beaucoup de brillant avec un léger effet camée.
F. 307/82.
TTB 48
250 € / 400 €
1042.
5 francs Napoléon Empereur, Empire
français, contremarqué d’une tête de tigre, 1813,
Bayonne,L,
$Fý
, --- ex.,(Ar,Ø 37,26 mm,6 h,24,64 g).
(pd. th. 25,00 g, titre 900 ‰, taille 40 au kilo).
A/
Même Description.
R/
EMPIRE FRANÇAIS (petit lo-
sange) / (différent)1813 (petitlosange)L
.5 /FRANCS (petit
losange), en deux lignes, dans une couronne composée de
deux branches de laurier, nouées à leur base par un ruban.
Tranche A.
M/
Pierre-BonifaceDarripe(1810‑1829).
GG/
Pierre-Joseph
Tiolier (1803‑1816).
G/
Pierre-Joseph Tiolier (1763‑1819)
et Nicolas-Guy-Antoine Brenet (1770‑1846).
Usure régulière de circulation sur les reliefs. Contremarque
debellefacture.Lamonnaieestrecouverted’unejoliepatine
grise avec des reflets bleutés au droit.
F. 307/67 var.
RR. TB 25
500 € / 850 €
Contremarque « tête de tigre » au-dessus de l’oreille et
poinçon sur l’œil.
Dewamin, Tome I, p. 48‑49 et fig. 145, émettait les plus
grandes réserves sur l’origine de cette contremarque et
indiquait :«Aucundocumentn’estvenujusqu’icinousfournir
la lumière exacte sur cette contrefrappe ; la supposition à
peu près générale de tout le monde des numismates est
qu’elle serait l’expression de la haine et de la vengeance
des Vendéens à l’égard de Napoléon I
er
pendant les Cent
Jours. On sait qu’un mouvement a eu lieu en Vendée à
cette époque et qu’il fut réprimé par le général Lamarque.
Cela peut parfaitement être vrai ; mais, je le répète, aucune
pièce à l’appui de cette supposition n’est venue jusqu’alors
justifier son caractère d’authenticité».
ContrairementàcequeDewaminécritetàcequiestsouvent
soutenu dans des catalogues numismatiques, cette contre-
marque, généralement appelée à tort une tête de chouette,
ne présente aucun lien avec les Chouans ou la Vendée
même si elle est effectivement bien la manifestation d’une
opinion politique. François de Callatay et Jean-Baptiste
Forestier ont en effet démontré, dans leur article « Les
contremarques au tigre sur les monnaies napoléoniennes
», extrait de la Revue numismatique, n° 160, Paris, 2004,
pp. 343‑358, qu’il s’agissait d’une marque d’exécration
datant de 1815 et qui dénonce Napoléon le tigre (désormais
encagé). Bien qu’il soit extrêmement difficile d’en estimer
la quantité produite, la contremarque au tigre compte au
moins quatre poinçons différents et F. de Callatay et J.-B.
Forestier en ont recensé quarante-sept exemplaires ce qui
laissecroirequelaproductionacertainementétéimportante.
Les difficultés pour se procurer le matériel nécessaire à la
contremarque et pour remettre en circulation les monnaies
détournées prouvent qu’elles ne sont pas l’œuvre d’un
individu isolé mais sans doute celle d’un groupe politique
plus ou moins formel.