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MONNAIES MODERNES FRANÇAISES
106932 ex., (Cu, Ø 28,37 mm, 6 h, 9,96 g). (pd. th. 10 g,
taille 100 au kilo).
A/
REPUBLIQUE FRANÇAISE●
. Tête de la République
aux cheveux longs à gauche, drapée et coiffée d’un bonnet
phrygien ; au-dessous Dupré en cursif.
R/
CINQ / CENTIMES●
. En deux lignes dans le champ,
au-dessusdeL’AN5suivid’unpointetdelalettred’atelierB
encadréedesdifférents,dansunecouronneferméecomposée
de deux branches de chêne nouées à leur base par un ruban.
M/
Joseph Lambert (1796‑1803).
GG/
Augustin Dupré
(1791‑1803).
G/
Augustin Dupré (1748‑1833).
Usure assez importante de circulation sur les reliefs.
Bien que les restes de DECIME soient cachés sous le buste
de Marianne, on peut distinguer encore la lettre D ce qui
permet de considérer avec ce cette monnaie comme un
refrappage par le diamètre qui correspond à celui du décime
et par les restes de légende au revers. F. 114/4.
RR. B 10
180 € / 250 €
Cet exemplaire provient de la Collection B. F.
Bien que les restes dumot DECIME soient en grande partie
cachéssous lebustedeMarianne,onpeutdistinguerencore
la lettre D ce qui permet de considérer avec certitude cet
exemplaire comme un refrappage. C’est la seconde fois
seulement que nous proposons cette monnaie à la vente ce
qui nous laisse penser que le chiffre de fabrication officiel
donné par les archives est totalement irréaliste. Très rare !
Le typeF.114nepeutêtreadmisque lorsque l’onpeutà la fois
distinguer en totalité ou en partie les mots CINQCENTIMES
et DÉCIME. Si le mot DÉCIME ne peut être distingué, il
faut alors convenir qu’il peut aussi s’agir d’une fabrication
défectueuse d’un type F.115 et non d’un refrappage.
998.
Cinq centimes Dupré, grand module, CNIQ, 1797,
An 5 (1796‑1797)
, Paris,A,
!É
, --- ex., (Cu, Ø 27,54 mm, 6 h,
9,94 g). (pd. th. 10 g, taille 100 au kilo).
A/
Même Description.
R/
CNIQ / CENTIMES●
. En deux lignes
dans le champ, au-dessus de L’AN 5 suivi d’un point et de la lettre
d’atelier A encadrée des différents, dans une couronne fermée
composéededeuxbranchesdechênenouéesàleurbaseparunruban.
M/
Louis-Alexandre Röettiers deMontaleau (1795‑1797).
GG/
AugustinDupré (1791‑1803).
G/
AugustinDupré (1748‑1833).
Usure régulière de circulation sur les reliefs. Lamonnaie est bien
centrée et est recouverte d’une jolie patinemarron de collection.
Très joli aspect. F. 115/3.
R. TB 25
280 € / 450 €
Cet exemplaire provient de la Collection B. F.
La loi de création est datée du 3 brumaire an 5 (24 octobre
1796).Lespiècesontétéfrappéesentrele7brumaire(28octobre
1796) et le 25 messidor (13 juillet 1797). 26.245.002 pièces
ont été frappées sur flan neuf. Plusieurs entrepreneurs ont été
sollicités pour fondre les flans dont nous avons retrouvé trace
dans les archives de la Monnaie de Paris : Daumy (1.359.8516
ex.) ; Baumann (5.899.909 ex.) ; Brézin (1.364.119 ex.) ; Lange
(161.024 ex.) ; Beudot (1.511.650 ex.) ; Marc (1.186.456 ex.) ;
Pérelle (2.038.079 ex.) ; Folcade (217.932 ex.) ; Godot (51.172
ex.) ; Frappier (98.834 ex.) ; Gomer (117.311 ex.).
des différents, dans une couronne fermée, composée de deux
branches de chêne opposées nouées, à leur base par un ruban.
M/
Charles-Pierredel’Espine(1797‑1821).
GG/
AugustinDupré
(1791‑1803).
G/
Augustin Dupré (1748‑1833).
Faible usure de circulation sur les reliefs. La monnaie est bien
frappée et bien centrée avec une grande partie des grènetis. Une
jolie patine marron recouvre cet exemplaire. F. 129/13.
TTB 50
180 € / 300 €
Cet exemplaire provient de la Collection B. F.
Le coq ne semble pas pur mais il nous a été impossible de
savoir avec certitude s’il s’agissait d’une corne sous le coq.
L’ensemble des légendes étant tréflé au revers, le doute sur
l’attribution est donc possible.
Les pièces de l’an 7 ont été fabriquées en vertu de deux lois :
celle de création du 3 brumaire an 3 (26 octobre 1796) et la
complémentaire du 29 pluviôse An 7 (17 février 1799). Dans ces
conditions,les5.585.991décimesontétéfrappésdu25ventôse(15
mars) au 5
e
jour complémentaire (22 septembre 1799). Toutes les
pièces ont été mises en œuvre après la seconde loi. L’organisation
de la fabrication est confiée à deux entrepreneurs pour les flans :
Daumy(4.294.320ex.)du29germinalau5
e
jourcomplémentaire ;
Brézin (967.739 ex.) du 8 messidor au 2
e
jour complémentaire.
996.
Un décime Dupré, grand module, 1799, An 7/5
(1798‑1799)
, Paris/Rouen, AFB,
!F3F;
, --- ex., (Cu,
Ø 32,33 mm, 6 h, 19,64 g). (pd. th. 20 g, taille 50 au kilo).
A/
Même Description.
R/
UN / DÉCIME●
. En deux lignes dans le champ, au-dessus de
L’AN 7/5 suivi d’un point et de la lettre d’atelier A/B encadrés
des différents, dans une couronne fermée, composée de deux
branches de chêne opposées nouées, à leur base par un ruban.
M/
Charles-Pierredel’Espine(1797‑1821).
GG/
AugustinDupré
(1791‑1803).
G/
Augustin Dupré (1748‑1833).
Usure régulière de circulation sur les reliefs. La monnaie est
bien frappée et bien centrée avec une jolie patine de collection.
F. 129/16.
TTB 40
150 € / 250 €
Cet exemplaire provient de la Collection B. F.
Exemplaire avec la lettre d’atelier A surchargée sur un B et
le coq surchargé sur un vase.
997.
Cinq centimes Dupré, grand module, « refrap‑
page » du décime, 1797,An 5 (1796‑1797)
, Rouen, B,
!;
,