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MONNAIES ROMAINES
BRUTUS ET CASIUS
420.
Denier, 42 AC.,
Orient, (Ar, Ø 18,5 mm, 1 h,
3,54 g). (pd. th. 3,96 g, titre 950 ‰, taille 1/82 L., 16 as).
A/
L● SESTI● PRO - Q
. « Lucius Sestius Pro Quaes-
tori », (Lucius Sestius pro questeur). Buste voilé et drapé
de Libertas (la Liberté) à droite.
R/
Q● CAEPIO BRVTVS PRO - C- OS
. Quintus Cæpio
Brutus Pro Consuli », (Quintus Caepio Brutus proconsul).
Trépieddelphienentreunehacheàsacrificeetunsimpulum.
Exemplairesurunpetitflanovale,biencentrédesdeuxcôtés,
un peu court sur les légendes. Beau portrait de la Liberté
voilée à l’usure régulière. Joli revers de style fin, mais de
frappe un peu molle. Belle patine de collection ancienne
avec des reflets dorés.
B. 37 (Junia) - BMC/RR. 41 (East) - CRR. 1290 (5) -
RRC. 502 /2 - RSC. 11 - RCV. 1433 (1760$) - CRI. 201
(1100£) - C. 11 (25f.) - CMDRR. 9 (2000€). - MRR. 1524
(1500€) - Varesi 706 (1500€) - Cal. 877.
RR. TTB
550 € / 1100 €
Cet exemplaire provient de la venteWeil du 8 juin 1999,
n° 294 et de la collection D. C.
Poids léger. Denier frappé dans un atelier itinérant
accompagnant Brutus. Pour ce type, M. Crawford a
relevé une estimation inférieure à trente pour les coins de
droit et inférieure à trente-trois pour les coins de revers.
L’exemplaire brm_228537 est proposé à 2750€ en FDC.
Brutus avait repris le nomde Quintus Caepio Brutus quand
ce denier fut frappé. Il exalte la Liberté, symbole de la
République. Ce denier a été frappé pendant ou après la
campagne lycienne de Brutus. L. Sestius Quirinalis était
proquesteur du tyrannicide. Il était le fils de P. Sestius,
partisan de Pompée. Sestius était aussi l’ami d’Horace.
Après la fin de la guerre Civile, Octave lui pardonna et il
fut consul suffect en 23 avant J.‑C. Ce monnayage semble
avoircommencéaprèsl’entrevuedeSmyrneentreCassiuset
Brutus.LaLibertéétaitleprincipalthèmedesRépublicains.
Le revers, lié au culte d’Apollon par le trépied, fait aussi
référence au rôle sacerdotal de Brutus qui appartenaient
au collège des pontifes.
419.
Denier, 42 AC., été - automne
, Grèce ou Lycie,
(Ar, Ø 20,5 mm, 10 h, 3,93 g). (pd. th. 3,96 g, titre 950 ‰,
taille 1/182 L., 16 as).
A/
LEIBERTAS
.«Leibertas», (Liberté).TêtedeLibertas (la
Liberté)àdroite.
R/
CAEPIO●BRVTVSPROCOS
.«Cæpio
Brutus Pro Consul », (Caepio Brutus proconsul). Lyre entre
un carquois et une branche de laurier avec deux bandelettes.
Exemplairesurunflanlargeetovale,irrégulier,parfaitement
centré des deux côtés avec les grènetis visibles. Magnifique
tête de la Liberté. Revers de style fin, de haut relief, bien
venu à la frappe. Magnifique patine de médaillier avec des
reflets mordorés. Conserve la plus grande partie de son
brillant de frappe et de son coupant d’origine.
B. 5 (Junia) - BMC/RR. 38 (East) - CRR. 1287 (4) -
RRC. 501 /1 - RSC. 5 a - RCV. 1432 (1360$) - CRI. 199
(850£) - C. 5 (10f.) - MRR. 1522 (1400€). - CMDRR. 4
(2000€) - Varesi 704 (1500€) - Cal. 876.
RRR. SUP
1200 € / 2500 €
Cet exemplaire a été acquis auprès d’AlainWeil en mai
1999 et de la collection D. C.
Pour ce type, M. Crawford a relevé une estimation à trente
coins pour les coins de droit et inférieure à trente-trois
pour les coins de revers. Ce type semble beaucoup plus
rarequene laissentsupposer lesouvragesgénéraux.C’est
la première fois que nous proposons ce type à la vente.
Lacompositiondureversn’estpassansrappeler lesreversdes
drachmesde laLigue lycienne.L’émissiondece typededenier
est directement liée aux opérations militaires de Brutus dans le
sud-Ouestde l’AsieMineureaprèssarencontreavecCassiusà
Smyrne dans la province d’Asie. Il faut noter au passage la tête
particulièredelaLibertédéjàrencontréedanslemonnayagede
Brutus huit ans plutôt à Rome. La légende est particulière avec
LEIBERTAS.Aurevers,lalyrenesembleavoirquetroiscordes
alorsquenousavonsnormalementcinqcordes.Lecarquoisplacé
à gauche accompagnant la lyre a parfois été décrit comme un
plectrum servant à frotter les cordes de l’instrument. De l’aure
côté, la branche de laurier ornée de bandelettes tombantes
se retrouve aussi au revers des drachmes lyciennes. Les trois
symboles sont liés au culte d’Apollon.
n° 420