FRANC X - page 9

F.106
1 Centime ÉPI
Graveur :
Atelier de gravure
Ø 15 mm, 1,65 g, acier inoxydable.
Création : Décret et Arrêté du 22 décembre
1959 et Arrêté du 27 juillet 1961.
Retrait : Décret du 14 février 2002,
démonétisation le 17 février 2005.
Tranche : lisse.
Total de fabrication : 329 708 304
A
vers
:
Titulature :
république française.
Des-
cription :
épi de blé sur tige à deux feuilles asy-
métriques, terminé dans sa partie haute par cinq
barbes ; sous la feuille de droite, rosette de l’atelier de
gravure ; légende en lettres cursives.
R
evers :
Titulature :
1 / centime.
Description :
légende en lettres cursives en deux lignes dans
le champ, sous le millésime, encadré par les diffé-
rents (placés le long du listel).
SUP
Vu la dureté du métal utilisé, ce type de
monnaie présente plus de traces de coups
que d’usure. Ces traces doivent être très
faibles en superbe.
SPL
Les traces de coups doivent être absolu-
ment minimes et une partie importante du
brillant de frappe encore présente.
FDC
La monnaie ne présente pratiquement au-
cun défaut et a une surface uniformément
brillante sans la moindre trace de contact.
La pièce de 1 centime, coûtant 0,37 F à la Monnaie de Paris qui la fabriquait et au Trésor Public qui la payait,
a cessé d’être utilisée dans les transactions en 1980 du fait de l’inflation qui réduisit trop sa valeur faciale en
comparaison du pouvoir d’achat. Nous ne lui avons pas attribué de cote, sauf de SUP à FDC, à partir de cette
année, puisque ces millésimes n’ont jamais circulé.
- LE REBORD
 : le
Bulletin Numismatique n° 112
, page 13, rapporte le té-
moignage des maîtres graveurs que Alain Simon a recueilli à propos de la
genèse du centime avec rebord :
« Il s’agit d’une casse, provoquée par un
phénomène physique associant la dureté du flan en inox, le positionnement
de la feuille droite de l’épi et la profondeur de la gravure, le tout rendant
fragile la résistance du coin monétaire à ce niveau. La position de la feuille
faisant barrage à la poussée rayonnante lors de l’écrasement du métal et à
son déplacement au cours de la frappe conduit à une détérioration rapide
de l’outillage. C’est la raison pour laquelle il se trouve au cours de tous les
millésimes des spécimens sans casse au début de l’utilisation du coin et
des spécimens avec casse au cours du programme. Il ne s’agit donc pas de matrices différentes mais d’un
simple défaut de fabrication.»
Malgré cette récente découverte faite en novembre 2012, nous avons décidé
de maintenir les lignes du centime avec rebord dans le FRANC car ces monnaies sont recherchées par de
nombreux collectionneurs.
 - LES GRAS 
: autant le rebord est visible, précis et indiscutable (il n’existe pas
de « petits » rebords ou de « gros » rebords) autant les frappes « grasses »
forment une gamme complète de « normal » à « très gras ». Il nous a donc
semblé préférable de les ranger dans les « variétés de frappe » - donc de ne
pas les coter - plutôt que dans les variétés de coin.
Entre 1971 et 1978, 100.000 pièces furent chaque année destinées à la Métro-
pole, les autres aux DOM-TOM.
On remarquera que ce type, l’un des rares créés sous la Cinquième Répu-
blique, reprend une fois de plus une thématique agricole.
Les qualités de frappe sont irrégulières, probablement du fait de la dureté de l’acier qui use rapidement les
coins : les barbes de l’épi, par exemple, ne ressortent pas toujours très bien. Les chocs de manipulation sont
F.106 gras
F.106 à rebord
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1 CENTIME
1,2,3,4,5,6,7,8 10,11,12,13,14,15,16,17,18,19,...32
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