TRÉSORDE
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con;,cn
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trace~
de kur brilla1u d'origine!
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ccna11icmc1H
dû
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conditions de
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obablClllC:lll<lll:>!)i
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l°JH1tnidité
du
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\Jous n·a,·on' lr<)U\
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:nu.·unc
infomwtivn
concc1mml J";uncur et
les
rab~ons
de
1·enfouis~cmcnl
de cc 1ré'\Or. Ccpendaiu.
<1uclqucl\
hypothèses
pt:U\Clll
èt1c
tt\ am.:éc:-;
ct>lllf>le~tcnu
de!>. conditions de
sa
dêcomcnc. <le
:;a composition c1
du
conCC\IC hiscorique.
Nous
Sll\'Ons
que cc
trc:;or
a
êtê
trou\'è d;m" une maison. Il
cta11
l'aché
daus
une
cloison
en
hauteur
ce
<1u1
nou~
foil
croire quc
son
propriérnirc
dc.:q1il ccr1a111cmcnt
être un homme
riche
ou un bourgeois puisque
celle
mèthodc leur
cs1
traditionnellement
pro1>rc.
En effet.
le~
pmaucs ont d:l\
ant:igcle
rênc~c
d'cn1c11·er
leurs
économies
1>h1tô1
que de les
cacher dans leur
maison.
Si
le
propriétaire
est un
homme
riche:. de quelle
ca1égone sociale
pcuHI
bien
s~agîr
'?
Lâ
encore nous
n'avons
aucune
information,
sc.:ulcm~nl
des
hypolhè~es
à
a'anccr. Un
noble'? Aucune chance.
pourquoi
aurait-il caché son argent
dans
une maison Cl
non
<hllls son chàlcrm
"!
Un
notable
'?
Même rcponse. Les
pcrsonmthtès
locales' itaient
en ' ille et non en pleine campagne. Il ne rcslc donc
1>l11s
que
11lypothè~e
d'un
paysan. Le terme«
paysan
»
regroupe plusieurs
calégories de
pcr~onncs
l111ant
du gros labomeur lbrtunê au
manoeuvrier.
Si l'on garde
en têcc lïdéc scion laquelle seul un homme riche cache son 1résor en hauceur, on 11cu1penser
â
laboureur forcuné.
Autre
point
â
considérer:
d"où ,·icnl
l°(lrgent
?
Comme
en
témoigne la qua1nuC d"êcus
relrou'
ès,
l'origine
hi
f>lus
é\'idemc esc celle de la \'emc d·un (ou plusieurs, s11cccss1,·cmc1u au cours de sa ' ie) b1c1 exccp1ionncl ou de ,·aleur
(,·ache, ferme. récohe. heccarc de terre ec ...). De plus ccne 'ente 11c rciurc pas dans l'économie domestique nornn11e.
sinon.
la
somme
aurait éu.t dépcnsëe pour les
charges courantes
au
lieu d'être thésaurisée.
N'oublions pas que 287
ècus de
5
francs rcprésemcm la somme de 1435 francs. ce qui esc considèrnblc.
À
1i1rc d·c, einpte. un ouvrier parisien
gagnait en
moyenne
3
francs
par
journée
de
travail :
une nuu <htns une
bonne
auberge
coûrnit 4
francs.
une
chemise
2
francs. 11
y
a ccpendan1 un bélllol importalH: aucune pièce d·or n'a été rc1ro1m!c.
il
n'y a que de l'argent Or.
ii
cenc
époque. les ,·emes de fermes. de ,·aches ecc... sc payaicn1. dans ccnamcs régions (no1ammc111 i\lassir Ccncrnl ec
Languedoc), en or et non en argem... On peuc clone en déduire que le bien a été ,·cndu
:i
une personne qui gardaic
ses économies en argent. peu1-être un
ex-pauvre... même s'il csl d1flicilc
cl'imagnH.·r.
dans une
1·égion
où les
grosses
\Cntes
se
paient tradi1ionncl1cment en or. un acheteur dcnrnndant
it
payer
en argent (au
lieu
de
l"or)
et
un vendeur
acccprnm
d·ê1rc paye
en argcnl. Au XIX"' siêcle la
France
est
encore
un pays
agricole.
80
%
de la
population
\'Ït
du
tra,ail de la
1e1 ·c.
Les
«
mains calcuses
» -
expression
employée alors
pour qualilier les travailleurs de la terre -
cuhhaicm
leurs
1crrcs
de la même manière que le faisaient
leurs ancêtres c·esH_'t-dirc en se
sc:nanr
des mê-mes
ou1ils
et des mêmes techmques. parfois crès rudimencaircs. Le sociologue 1 lcnn :viendras. dans sa 1hèsc sur la fin des
paysans. souligne
ce1
aspcc1.
Commc111
penser
alors
que.
dans un département
comme
le Gers. qui est
à
la
fois reculé
ec éloigné de Palis ec des progrès réalises par les débuts de la Rê' olution lnduscrielle. les mencalicés aient pu
évoluer plus ra1>ideme1H qu·a1lleurs
'?
De plus. dans le monde rural. l'il\·anecme111 social se taie trës lcnccmcnc.
Lorsque r on
nai1
pauvre.
on
meurt pau,Tc d:ms la
quasî·tornli1é
des cas.
sunout
si la région est â
la
base pau\'rt ..
donc comment notre
ache1eur aurai1-il
pu réunir autant d'argent '!
D'autres
hypolhèscs peu,ent è1re a\·ancées pour
expliquer
l'origine de ce trésor. Cet
argcn1
pourrait pro\'cmr
c1·11ne dot ou d'un héricage. Mais là encore. le problème de la condi11011 sociale se pose. Les gens. dans la majoricé
des
cas,
se mariaielll
cmre
eux. c·est-à-dirc entre
gens
de mëme
concli1ion
c1 originaire:'\
soit
du même \ illage
soi1
d"un
'illage
'01~in.
Cette
situation ne
permet donc
pas
clc
s·enrichir
rnp1de:lllè1tl.
Dernière
hypothèse~·,
a\'ancer: cet
argcn1
pourrait
pro,·cnir d'un \OI
ou
d·un casse. Vu la quantité de momrnics.
co11,ra111une période allam du Direc10ire i1 Louis-Philippe.
el
d·mclicrs chers. 011 po1111'ai11>cnser que des 'olcuri;
ont
caché :rn même
cudroit
ur1 magol
constitué
de plusieurs YOIS en pensant 'cnir le ehcl'cher plus tard. l\•lais
entre
lemps. ces
demier~
auraient
étè ••rrêtês el n
·auraicnl donc
pa' pu
rc, cnir
k dicrehcr...
~vlalhcu1eusemcnl
celle
prob;tbilité
C:\I
in
lime :
les ,·oleurs ne thésaurisen1
jamais.
sinon.
ils ne
\'Olcraient
pas.
Force es1de conscater quïl exis1e U'és peu de comp1c-rcndus sérieux des <léco11\'cr1es de 1résors modernes. L'ensemble
csc mème pl111ôc apocalypciquc. En
elfrl,
lorsqu·on examine
le """
ail des archéologues. on a trop souvent l'impression
que. pour
eu:\,
les ge1ls
ont
cessè
d"enlcrrer
Jeurs pièces
uprCs h1 Terreur
!
c ·esL
la raison
pou1
laquelle. répondanLà
la même \ Olomé que celle qui a mOli,·é ta publication du «Trésor de Roland» (constitué de billccs du XIX' siéck).
la publkation
de
cc
1ré:.;or pcrmelll'<t. nous
l'espérons. de ch:mgcr les mauHuscs
hHbitudcs
e1
de
bouscukr
les
idtcs
préconçues en
momram
au
grand
public que l'on
1>et11
,·endrc
un
tr<~~or
orticîellcmcnt après J'a,oi1
corrcc:te111cnlclassé
de façon
ù
ce
que cc soiLson ensemble e1
non ses
par1ics qui ;til
un
sens.
Nous
allons mamtcnant
laisser
notre
lecteur
découHir
les 128
monnuics
que nous lui
p1oposons.
Au lil des
pages.
OlUre le pla1s1r d'adiu11·c1 15 noll\ e;wx e'emplnircs de la Collcc11on Idéale. il aura l'agréable surprise de dècou' nr.
parn1i ces derniers, une 11·cs rare l'ariécé d'Union
cl
Force.
11
s·agu de celle de l'an
10
K UNION serré. grande
fou11lt . glands
illlêrieurs m;Jis
~ans
glands exle-rieurs.
~nec.
pour
n•riètè.
1:1
date
dét:cntrcc
et :>ans
point après
ccllc–
c1.
Ce
n'e~t
que le second exemplaire
recensé
dans
no1rc
base. Ccuc monmtic
1 \\lr.l
sans nul dmne au1ant les
\.:Ollcctionneurs a' c111s de modenlCi tî-nnçais<.:!s que les
spéciHl1s1es
de cette sèrîc à qui elle doit ccrn11nemen1manquer.
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