TRÉSORDEMIREPOIX
463. Gros
à
la queue (fragmcnl), 27112/1348, (Bill.,
24.5 mm. 4 h, 1,16 g). (pd. lh. 3,399 g, liire 479
%.,
!aille 1n2 marc. 15 dt., lill'C 6 d. A.R.).
Al
(couronne) Ph[ILIP-PV)S• REX ; légende ex1érieurc :
+
BnDICTfV: SIT: nOmE: Dnl: n)RI: DEI: flhV):
XPI. (Phl–
lippc, roi ; béni soil le nom de
llOll"C
seigneur Jésus-Chris1).
Croix latine coupanl la légende in1éricurc en
bas.
RI [...
)S• CIVIS. (Cité
de
Tours). Châtel tournois couronné,
meublé de trois arcades ; bordure de douzc lis.
Monnaie fragmentaire.
C. 306-307 - L. 268 - Dy. 265.
R. B .........•............................................................. 5€ / 10€
464. Gros
il
la queue (fragment), 27/12/1348, (Bill.,
28 mm, 12
h.
1,40
g),
(pd. th. 3,399 g, titre 479
%o,
taille 1n2 marc. 15 dt.. till'C 6 d. A.R.).
Al
((couronne)] PhlLlP-P[VS• REX,
(L
bouletée); légende
extérieure:(+ Bn)DICTV: SIT: nOmE: Dn[I: nRI: DEI: lhV:
XPI). (Philippe, roi ; béni soit le nom de notre seigneur Jé–
sus-Christ). Croix latine coupant la légende intérieure en
bas.
RI [...
)VS· CIVIS. (Cité
de
Tours). Châtel tournois
couronné,
meublé de trois arcades :
bordure
de
douze lis.
Monnaie fragmeniairc.
C. 306-307 - L. 268 -
Dy.
265.
R.
B .•.......••..........................•.....••...••......•............ 10€ / 20€
465. Cros
il
la queue (fragment), 27/1211348, (Bill.,
20 mm. 6 h. 1,46
g),
(pd. lh. 3,399 g, titre 479
%o,
taille ln2
marc.
15 dt., titre 6 d. A.R.).
Al
[(couronne) l')hlLIP-PVS•
REX;
légende extérieure :
(+
BnDICTV: SI]T: nO[mE:] Ont: nRl: OfEl: lhV: XPI]. (Phi·
lippe, roi : béni soit le nom de notre seigneur Jésus"Christ).
Croix latine coupant la légende intérieure en
b.1S.
RITVR[...
)S• CIVIS, (Tannelé). (Cité de Tours). Châtel 1our·
nois couronné, meublé de trois arcades ; bordure de douze
lis.
Monnaie fragmentaire.
C. 306-307 - L. 268 - Dy. 265.
R. B ..................................................................... 10€ /20€
466. Gros
à
b queue
(fragment),
271l211348,
(Bill,
22
mm.
6
h,
1,55g), (pd.th.3,399g, titre479%., taille 1mmarc. 15dt,
litre6d
A.R).
Al
(auane)
Pb!U[P}-PVS-REX ;légmdcCXléricm:
:+
BnOICTV:
Sfll:
oOmE:
DoJ!:
nRI(:
DEI:) lbV: XPJ. (Philippe, roi;
btni
soit
le
nom
de
ootre
seigneur
Jésus.Olrist).
Croix
latine
~
la
légende
imérieu"e
œ
IŒ.
RI Même
description.
Monnaie
fragmentaire.
C. 306-307 - L 268
·Dy.
265.
R.
B ........................................................................ 10€ / 20€
JEAN
ll LE BON (2W&'l3so.MMl1364)
Jean, duc de Nonnandie. monta sur le trône de France
à
l' âge de trente et un ans, ayant déjà
à
son actif une Ion·
gue expérience de campagnes militaires. D"entrée, il
s'aliéna Charles de Navarre en cédant le comté d'An·
goulême
à
son favori, le connétable Charles d'Espngne.
Ce dernier fut assassiné par le Navarrais en janvier 1354.
Au mois de février suivant, Jean dut conclure
le
traite de
Mantes avec Charles et lui céder de vastes domaines en
Nonnandie. Pour répondre à la création de l'ordre de la
Jarretière en 1348, Jean institua l'ordre de l'Étoile,
en 1351. En 1355, le prince Noir. fils d'Édouard 111, com–
mença la guerre en Guyenne. Sa chevauchée le mena en
Armagnac, puis en Languedoc. Dans le même temps. les
Anglais lançaient des raids depuis Calais. La monnnie
s'effondrait, l'insécurité était générale. En décembre 1355,
les États généraux s'assemblèrent dans la grande salle
du palais de la Cité.
li
fut décidé de lever un impôt pour
lu11er contre les Anglais. Sa perception fut confiée
à
des
«
élus
«
nommés par les États. L'année suivante, de nou·
veaux États généraux furent réunis. toujours pour traiter
de la perception de l'impôt. L'évêque de Laon, Robcn
Le
Coq,
chercha alors
à
dresser le prince Charles, duc de
Normandie, contre son père. La même année, les Anglais
du duc de Lancastre ravageaient la Normandie. Voulant
mettre un tcnne aux chevauchées du prince Noir, Jean
li
le coupa de Bordeaux et le contraignit à la bataille près
de Poitiers.
Le
son des armes fut défavorable aux Fran–
çais et Jean fut pris et emmené en captivité en Angle–
terre. Charles prit le litre de lieutenant du roi puis,
en 1358, celui de régent.
A
Paris, les bourgeois ponaient
à
la prévôté des marchands Ét\enne Marcel. d'une
vi~illc
famille de drapiers, qui, aux Etats de 1356. avait pns la
tête d'un pani qui demandaient la,Panicipation des États
au gouvernement. De nouveaux Etats généraux. convo·
qués en février 1357 par Charles, furent plus défavora–
bles encore
à
la monarchie. Roben Le Coq et son pani
tendaient
à
placer la royauté sous contrôle : nomination
de réformateurs généraux chargés d'épurer l'administra–
tion, périodi,cité des États, entrée au Conseil de dix dé·
légués des Etats.
Le
22 février 1358, Étienne Marcel et
ses partisans envahissaient le palais de la Cité et assas–
sinaient les maréchaux de Champagne
et
de Normandie
sous les yeux du pauphin. Bientôt, Charles qui11a Paris
et convoqua les Etats pour le 4 mai
à
Compiègne. La
peste, les jacqueries, les désordres lassèrent l'opinion
et la ramenèrent du côté du pouvoir. Le 3 1 juillet 1358,
Étienne Marcel était assassiné
à
son tour et. le mois sui–
vant, le régent revenait dans Paris. Cependant,
l'anarchie gagnait
à
présent tout le royaume. Les che-
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