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LA TÉTRARCHIE

207

brm_243428.

Aurelianus, 287‑289, automne

287 - automne 289, Lyon

, 5

e

 ém., 3

e

 off., (Bill, Ø 23 mm,

12 h, 4,05 g).

A/

IMP C MAXIMIANVS P AVG

. (C01)

R/

VIRTVTI

AVGG/ -|-// -

. Exemplaire de qualité exceptionnelle sur

un flan large, bien centré des deux côtés avec les grènetis

complets. Petite faiblesse de frappe au revers sur Hercule.

Très belle patine de médaillier avec des reflets mordorés

Conserve l’intégralité de son brillant de frappe et de son

coupant de frappe. B. 218 pl. XV (17 ex.) - RIC. 458 -

C. 649 (1f.) - ROME 1/- - Compas-.

R. FDC / SPL 

175 €

Cet exemplaire provient de la collection P. L.

brm_243429.

Aurelianus, 287‑289, automne

287 - automne 289, Lyon

, 5

e

 ém., 3

e

 off., (Bill, Ø 23 mm,

6 h, 3,48 g).

A/

IMP C MAXIMIANVS P AVG

. (C01)

R/

VIRTVTI

AVGG/ -|-// -

. Exemplaire de qualité exceptionnelle sur

un flan large et irrégulier, parfaitement centré des deux

côtés avec les grènetis visibles. Portrait magnifique de haut

relief. Très jolie patine avec grise avec des reflets dorés.

Pièce ayant conservé son brillant de frappe et une partie

de son coupant d’origine. B. 233 pl. XVI-XVII (18 ex.) -

RIC. 462 - C. 654 - ROME 1/- - Compas- - Aureliani-.

R. SPL  

175 €

Cet exemplaire provient de la collection P. L.

Poids

léger. Avec l’intégralité de son argenture superficielle.

Le casque de Maximien est clouté. Le couvre nuque est

orné de trois globules posés verticalement. Cuirasse et

épaulière cloutées. Ptéryges fines. Nous n’avons pas noté

deliaisondecoinpertinente.L’exemplairedeMONNAIES

43, n° 689 s’est vendu 320€ sur un ordre à 511€.

brm_173615.

Aurelianus,287‑289,automne

287 - automne 289, Lyon

, 5

e

 ém., 2

e

 off., (Bill,

Ø 23 mm, 6 h, 3,29 g).

A/

IMP C MAXIMIANVS

P AVG

. (G1)

R/ 

HERCVLI INVICTO AVGG/

S|-// -

. Exemplaire à l’usure très importante avec

le métal piqué et corrodé, parfaitement lisible et

identifiable avec une liaison de coin. Patine grise.

B. 186 pl. XIII (7 ex.) - RIC. 369 - C. 263 - ROME

1/- - Compas 178 - B. supp 3/ 186f.

RR. TB+  

140 €

Poids léger. Avec toute son argenture. Rubans de

type 2 aux extrémités bouletées. Mêmes coins que

l’exemplaire du trésor de Thibouville, n° 2775,

Bastien, n° 186c, pl. XIII. C’est le neuvième

exemplaire publié. Prendra le numéro 186f dans

le Supplément III du Bastien.

brm_173838

.

Aurelianus,289‑290,automne

289 -début290,Lyon

,6

e

 ém.,2

e

 off.,(Bill,Ø 22 mm,

1 h, 3,48 g).

A/

IMPCMAXIMIANVS PFAVG

. (B01)

R/

VIC-

TORIAAVGC/ -|-// S (sic !)

. Exemplaire sur un flan

bien centré à l’usure régulière. Revers tout à fait

exceptionneldanslemonnayagelyonnais.Joliepatine

marron foncé. B. 291 pl. XX (12 ex.) - RIC. 430 -

C. 540 -ROME1/- -Compas- -B.supp.3/291

e

,techn.

RRR. TTB / TTB+ 

250 €

Poids léger. Sans argenture. Rubans de type 3 aux

extrémitésbouletées.Cuirasseetépaulièrecloutées.

Ptéryges fines et tombantes. Orientation des coins

inhabituelle.CoinaraséaureverssurledeuxièmeG

deAVGG. Même coins que l’exemplaire duCabinet

desmédaillesdelaBnF,n°  13.663,Bastien,n° 291a,

pl. XX. Sur cet exemplaire les lettres de MAXIM

semblentregravéessurDIOCLETenparticulier les

trois premières lettres comme le faisait remarquer

D. Gricourt dans son magistral article, « Aureliani

de l’atelier de Lyon sous l’empereur Dioclétien :

enquête et données nouvelles, RBN. CXXX, 1984,

loc. cit., p. 98 : « De fait, en reconstituant de la

sorte cette légende antérieure, nous pouvons

deviner, sinon reconnaître, respectivement le E

de DIOCLETIANVS sous la première partie du

1

er

M de MAXIMIANVS, le I repris par le dernier

jambage de cette lettre M, le O sous le 1

er

A, le C

sous le X, le L habilement transformé en I, le E

sous la première moitié du deuxième M et le T sous

la seconde fraction de cette même lettre.» « Nous

pouvons reconstituer, sans grand risque d’erreur

d’interprétation,semble-t-il,leprocessusquiaabouti

à un tel résultat. Comme ce doit être usuellement le

cas, dans un premier temps, le scalptor grave sur le

coin un portrait, ici deMaximien. Le signator, dans

un second temps, poinçonne une titulature, ici de

Dioclétien, autour de l’effigie impériale. Dans un

troisième temps, la faute est remarquée par l’un

des ouvriers en question (le signator lui-même ?

le scalptor ?) ou, plus vraisemblablement, par un

fonctionnaire de l’autorité impériale chargé de

surveiller le déroulement correct des émissions de

l’atelier.Dansunquatrièmeetderniertemps,l’erreur

est rectifiée et, pour le cas qui nous concerne, de

façon judicieuse et très habile ». Pour ce type, seuls

sont connus des aureliani de Maximien Hercule,

mais des types pour Dioclétien ont peut-être été

prévus et restent toujours à découvrir aujourd’hui.