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152896. Aurelianus, 1re off., (Bill, 22 mm, 12 h, 3,91 g).
A/ IMPDIOCLETIANVSAVG. “Imperator Diocletianus
Augustus”, (L’empereur Dioclétien auguste). Buste ra-
dié consulaire de Dioclétien à gauche, vu de trois quarts
en avant, tenant un scipio de la main droite (H2).
R/ IOV-I - A-VGG/ -|-// A. “Iovi Augustorum”, (Au Ju-
piter des augustes). Jupiter nu debout à gauche, le man-
teau sur l’épaule gauche tenant un globe nicéphore de la
main droite et un sceptre long de la gauche ; à ses pieds,
un aigle debout à gauche, détournant la tête à droite.
Flan légèrement ovale et irrégulier, décentré légèrement
sur les légendes. Portrait de haut relief avec tous les dé-
tails de la trabea visibles. Joli revers bien venu à la frappe.
Patine grise avec des reflets métalliques mordorés.
B. 323 var. - RIC. 28 - C. 153 - B. supp1/ 323 α, pl.
III - B. supp 2/ 323 techn. - ROME 1/ - - Compas
215 (cet ex.) - B. supp 3/ 323αb techn .
RRR. SUP ............................................................ 240€
Cet exemplaire provient de la collectionDaniel Compas,
MONNAIES XXVII, n° 215.
Avec son argenture. Début de fêlure de coin visible
dans la légende au droit. Nous n’avons relevé aucune
liaison de coin pertinente. Sur cet exemplaire comme
sur le suivant, les rubans de la couronne ne sont pas
parallèles, mais divergents comme sur l’exemplaire
du trésor de Montereau n° 335, Bastien n° 323(alpha),
pl III. Sur l’exemplaire la différence est encore plus
importante. D’autre part sur notre exemplaire les trois
premières lettres DIO de DIOCLETANVS semblent
regravées sur les deux premières lettres MA de
MAXIMIANVS. Un cas similaire est signalé dans le
Supplément II, Bastien n° 323 techn, pl. XIX; cet exem-
plaire provient de la vente Claude Burgan 20, 16 dé-
cembre 1989, n° 531 où j’avais déjà signalé cette ano-
malie. L’exemplaire a été acquis par le Cabinet des
médailles de la BnF, Acquisition 1990/723. Les auteurs
du Supplément II signalent en outre pour ce
numéro (B. 523g, du graveur 1) que le scalptor a com-
mencé à inciser la titulature sous la forme IMP MAXI,
puis l’a corrigé en IMPDIOCLETIANVS AVG. Le por-
trait sur cet exemplaire est celui de Maximien Her-
cule. En revanche, sur notre exemplaire, nous som-
mes bien en présence d’un portrait de Dioclétien ; le
scalptor s’étant rendu compte de son erreur a sim-
plement corrigé l’erreur de titulature. Prendra le
n° 323 αb techn. dans le Supplément III du Bastien.
Marcus Aurelius Valerius Maximianus
Auguste I (1/04/286-1/05/305)
115856 . Aurelianus, 1reoff., (Bill, 23 mm, 7 h, 4,28 g).
A/ IMP MAXIMIANVS AVG. “Imperator Maximianus
Augustus”, (L’empereur Maximien auguste). Buste radié,
drapé et cuirassé de Maximien Hercule à droite, vu de
trois quarts en avant (A).
R/ IOV-I - A-VGG/ -|-// A . “Iovi Augustorum”, (Au
Jupiter des augustes). Jupiter nu debout à gauche, le
manteau sur l’épaule, tenant un globe nicéphore de la
main droite et un sceptre long de la main gauche ; à ses
pieds, un aigle debout à gauche, tournant la tête à droite.
Exemplaire sur un flan large de qualité exceptionnelle
ayant conservé son brillant de frappe, très légèrement
taché sur la légende. Portrait de toute beauté. Revers de
haut relief, mais infime petit manque de métal sur le bras
de Jupiter. Patine marron foncé rehaussant les reliefs.
B. 330 var. pl. XXIII (6 ex.) - RIC. 384 - C. - ROME 1/ -
- Compas -. - B. supp 3/ 330 α.
UNIQUE. FDC ................................................... 295€
Cet exemplaire provient de la collection Laurent
Schmitt, MONNAIES XXI, n° 3420.
Poids lourd. Sans argenture. Rubans de type 3. Les
ptéryges ne sont pas visibles sous le paludamentum.
Semble complètement inédit et non répertorié avec ce
cas de regravure de titulature au droit MAXIM sur
DIOCLET. Même coin de droit que l’exemplaire du
Kunsthistoriches Museum de Vienne, Bastien n° 330a,
pl. XXIII. Prendra le numéro 330 αdans le Supplé-
ment III du Bastien.
Le revers «Iovi Augg», normalement réservé à Dio-
clétien, est aussi couramment associé au monnayage
de Maximien dans le cadre de la septième émission.
Au droit de notre exemplaire, sous la légende
MAXIMIANVS, on semble lire le début d’une ancienne
légende DIOCLETIANVS qui aurait été transformée.
Ce type de regravure de légende a déjà été signalé
par D. Gricourt, Aureliani de l’atelier de Lyon sous
l’empereur Dioclétien : enquête et données nouvel-
les, RBN. 1984, p. 97-99.
brm_152896 et 115856 R/ brm_173869 R/