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MONNAIES MÉROVINGIENNES

146

ATELIER INDÉTERMINÉ

DE LA RÉGION MESSINE -

(VII

E

‑VIII

E

 SIÈCLES)

bmv_321970.

Triens, 620‑640, atelier

indéterminé,

(Or, Ø 14,5 mm, 12 h, 1,20 g).

A/

DOSOVIILOX

.Bustediadéméàdroite,levêtement

orné d’une sorte de quadrillage ; légende autour de

la tête.

R/

+ OERTOALDVSHOI

. Croix grecque

accostée des lettres C et A dans les 4

e

et 3

e

cantons ;

l’ensemble dans un grènetis entouré de la légende.

Triens sur un flan large, avec une frappe défectueuse

au droit mais assez nette au revers. Métal de faible

aloi avec des traces d’écrouissage. Patine sombre,

un peu plus lumineuse au revers.

B.- - P.- - MEC. 1/- - Laf/L.- - Stahl/Metz.manque.

RRR. TTB

1750 €

Cet exemplaire est particulièrement intéressant ; sa

typologie le rapproche des émissions de la région

messine sans que ce type précis soit répertorié. Les

légendes de droit comme de revers sont particuliè-

rement bien lisibles, surtout au revers. Le Stahl ne

recense aucune monnaie avec un monétaire dont

le nom pourrait correspondre à OERTOALDVS.

Bienquecetypepuisseêtreattribuéàunerégion,cette

monnaie semble néanmoins complètement inédite !

bmv_319953.

Triens à la croix accostée

de CA, (VII

e

siècle), atelier indéterminé,

(El,

Ø 14 mm, 10 h, 1,04 g).

A/

Légende indéterminée (●●●) CTIO (●●●)

. Buste

diadémé à droite ; légende autour de la tête.

R/

Légende indéterminée + S (●●●) ATI

. Croix

accostée des lettres C etA, dans un grènetis intérieur ;

légende autour.

Monnaie assez bien frappée, sur un flan trop court,

avec des types incomplets. Flan de bas aloi, avec

une patine hétérogène et de légères taches sombres,

surtout au revers.

B.cf

. 5527 -

P.cf

. 1026 -MEC. 1/- -

Laf/L.- - Stahl

/Metz.cf.

R3

e

, pl. XV.

RRR. TTB+

800 €

Bien qu’il ne s’agisse pas d’un triens de Chalon-

sur-Saône, il est raisonnable d’affirmer que les

types de droit s’inspirent de ceux des triens du

quatrième groupe de Chalon (cf. 4

e

groupe, planche

II de la Description raisonnée des monnaies mé-

rovingiennes de Chalon-sur-Saône). Les légendes

y sont normalement facilement lisibles et le métal

plutôt en bon or ; ce n’est pas le cas pour ce triens.

Si la typologie de ce triens le rapproche des

monnayages de Bourgogne, aucune des monnaies

publiées n’y correspond. Les lettres C et A sont

assez traditionnelles et sont par exemple présentes

sur les triens de Chalon et d’Autun...

La même remarque avait été formulée pour le

bmv_264995 qui a été rapproché du triens en

bas or R3E publié par A. Sthal pour un atelier

indéterminé de la région messine. Le style de

notre monnaie proposée ici y correspond, mais

avec une légende qui semble un peu différente au

droit comme au revers.

SCARPONNA - CHARPEIGNE,

PRÈS DIEULOUART

(MEUSE) - (VII

E

‑VIII

E

 SIÈCLES)

bmv_373435.

Triens, monétaire indé-

terminé, 620‑640, Charpeigne,

(Or, Ø 14 mm,

2 h, 0,99 g).

A/

SFARCO[NNATI]

. Buste diadémé à droite, le

vêtement orné ; légende autour de la tête.

R/

+FATIMONE (●●●)

.Croixgrecqueaccostéedes

lettres C et A dans les 4

e

et 3

e

cantons ; l’ensemble

dans une guirlande végétale entourée de la légende.

B.cf

. 4006 - P.- - Stahl

/Metz.cf

. N1c - cf. MON-

NAIES 34, n° 1335.

INÉDIT. SUP

750 €

Cet exemplaire provient de la fameuse collection de

l’abbé Jobal (1748‑1806), chanoine de la cathédrale

de Metz. C’était aussi un numismate éclairé, qui a

réuni une collection de plusieurs centaines de pièces,

allant de la Gaule à Louis XIV. En 1781, avant de

quitter la France pour rejoindre la Martinique, le

prélat confia sa collection à son frère.

Si ce triens

s’intègre parfaitement dans la série messine, sa

typologie et les légendes semblent permettre une

attribution à SCARPONNA. La légende du droit est

néanmoins légèrement différente des exemplaires

recensésparA.M.Stahletlereversaaussiquelques

particularités. Les lettres C et V sont inversées

(comme sur le n° N1d) et la légende (rétrograde)

semble commencer à trois heures avec un nom

de monétaire très court. Deux petits globules sont

aussi à remarquer au-dessus du bras vertical de

la croix. Toutes ces particularités font de ce triens

une variante inédite ; une frappe tardive ou une

imitation pour un atelier indéterminé.

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