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ÉTAT FRANÇAIS
ÉTAT FRANÇAIS
N
é de l’effondrement de la Troisième République consécutif à la défaite française de mai-juin 1940,
l’État français est fondé par un vote du Parlement réuni en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet
1940. L’Assemblée nationale par 569 oui, 80 non et 17 abstentions donne « tous pouvoirs au gouverne-
ment de la République, sous l’autorité et la signature du maréchal Pétain, à l’effet de promulguer par un ou
plusieurs actes une nouvelle constitution de l’État français ». Cette constitution doit « garantir les droits du
Travail, de la Famille et de la Patrie ». Par six actes de 1940, la présidence de la République est supprimée au
profit du maréchal Pétain, chef de l’État français. Une cour suprême de justice est créée. Le maréchal Pétain
exerce un plein pouvoir non seulement gouvernemental mais aussi législatif puisqu’il nomme et révoque les
ministres, et, il nomme à tous les emplois civils ou militaires. Il dispose aussi de la justice et de la force armée.
Il négocie et ratifie les traités. À partir de 1941, tous les fonctionnaires doivent prêter serment au chef de
l’État. Une réforme morale et intellectuelle s’attaque au divorce, à l’avortement, à l’alcoolisme, interdit la
franc-maçonnerie et crée un commissariat aux Affaires Juives. Les syndicats sont supprimés et remplacés par
un système corporatif. La famille est soutenue et la retraite des travailleurs est instituée. L’entrevue de Mon-
toire du 24 octobre 1940 engage la France dans la voie de la collaboration qui devient totale dès juin 1941 avec
les attentats de la résistance communiste. L’État français s’engage aussi aux côtés de l’Allemagne dans une
croisade anti-bolchevique. Après la perte progressive de l’Empire, la zone sud est occupée par les Allemands
provoquant le sabordage de la flotte à Toulon. Avec l’instauration du Service du Travail Obligatoire (S.T.O.),
la résistance voit ses rangs augmenter. Les attentats, et leur répression, augmentent tandis que se forme le
Conseil national de la Résistance. Le débarquement et les soulèvements de la résistance permettent au Gou-
vernement provisoire de la République française d’accroître son contrôle. Le 20 août 1944, le maréchal Pétain
est emmené à Sigmaringen par les Allemands. Le 25, la division Leclerc est la première à entrer dans Paris en
état d’insurrection, sonnant ainsi le glas du régime de Vichy.
ESSAI-PIÉFORT DE 5 FRANCS
PÉTAIN EN BRONZE-ALUMINIUM,
2
E
PROJET DE BAZOR
fmd_331219 VG.5574 var./ Maz.2660 var.
1941
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INÉDIT SPL 64 3500 €
Quelques petits points noirs dans les champs. Mais la
monnaie est d’aspect fleur de coin avec la totalité du bril-
lant d’origine et un début de patine. Ce type est le deu-
xième projet de Bazor. Cet essai-piéfort semble inédit en
bronze-aluminium. On note que les coins sont polis circu-
lairement, ce que montre un examen à la loupe éclairante.
Cet exemplaire provient de MONNAIES 60 n° 321.
2 FRANCS FRANCISQUE
fmd_131073 F.270/51944
B Fˆ¶
SUP 60 75 €
Joli brillant.
fmd_131084 F.270/61944
C Fˆ¶
SUP 60 72 €
fmd_131087 F.270/61944
C Fˆ¶
TTB 48 25 €
Jolie lumière.
1 FRANC FRANCISQUE, LÉGÈRE
fmd_117888 F.223/31943
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SUP 60 15 €
fmd_208748 F.223/41943
B Fˆ¶
TTB 52 145 €
Des restes du brillant d’origine.




