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124

MONNAIES ROYALES

370598 

Louis d’or juvénile lauré, 1658, Paris, A en cœur de la croix du revers

, A, 17742 ex., mises en boîte :

85, (Or, Ø 24,5 mm, 6 h, 6,78 g).

A/

LVD

XIIII

D

G

 - FR

ET

NAV

REX.

R/

CHRS

 -

REGN

 -

VINC

 -

IMP (Mg).

Première année de frappe pour ce type de buste. Monnaies frappées à partir du poinçon d’effigie

déposé au greffe de la Cour des monnaies par Jean Warin le 15 avril 1658 (AN Z1b 348A) et mises en

circulation suite à 15 délivrances, du 18 avril au 28 septembre 1658.

C. 1789 - G. 246 - Dr. 213 - Dy. 1425 -

Dr. 2/220.

Ce louis d’or est frappé sur un flan large et légèrement irrégulier laissant apparaître une

bonne partie des grènetis extérieurs. Flan légèrement concave au revers ayant occasionné une faiblesse

de frappe sur le centre du buste du roi.

Exemplaire provenant de la collection L.G.

RR. TTB+

 1800 € / 2800 €

368434 

Demi-écu au buste juvénile, buste de Dufour, 1662, Bourges, Y à la pointe de l’écu

, Y, 6918 ex.,

30 st., (Ar, Ø 31,5 mm, 6 h, 13,38 g).

A/

LVD

XIIII

D

G - FR

ET

NAV

REX.

R/

SIT

NOMEN

DOMINI

 - Y -

BENEDICT-

VM

1662

.

C. 1863 - G. 174 - Dr. 293 - Dy. 1484 - Dr. 2/316.

Ce demi-écu est frappé sur un flan assez large

et irrégulier. Petite rayure devant le buste du roi. Stries d’ajustage au revers. Une jolie patine grise de

médaillier recouvre cet exemplaire.

Exemplaire illustré dans la dernière édition du

Répertoire

de Frédéric Droulers, 2012, p. 390,

n° 478C.

RRR. SUP

 2200 € / 3800 €

370603 

Écu au buste juvénile, 2

e

type, 1666, Bayonne, L à la pointe de l’écu

, L, 160007 ex., mises en boîte :

17, 3 l.t., (Ar, Ø 39,5 mm, 6 h, 27,18 g).

A/

LVD

XIIII

D

G (Mg) - FR

ET

NAV

REX

.

R/

SIT

NOMEN

DOMINI

 - L -

BE-

NEDICTVM (Mm) 1666. Cet exemplaire présente un point sous le M de BENEDICTVM comme

de nombreuses monnaies de Bayonne de cette décennie et jusqu’en 1672. Il s’agit d’un point secret

demandé par la Cour des monnaies de Paris venant en complément de la lettre L. Le différent placé

avant le millésime est une couronne : un texte d’archives conservé aux Archives départementales

d’Ille-et-Vilaine et cité par Arnaud Clairand (BSFN juin 1999, p. 113) indique que ce différent est

« une couronne royalle » et qu’il s’agit du différent d’Élie Gaillard, commis à la maîtrise. D’après

nos recherches inédites aux Archives nationales, l’atelier de Bayonne frappa en 1666 des écus, des

demi-écus et des quarts d’écu ; pour les écus, 17 pièces furent mis en boîte.

C. 1862 - G. 206 - SCF. 5A

(7 ex.) - Sobin- - Dr. 234 - Dy. 1483 - Dr. 2/324.

Cet écu est frappé sur un flan large laissant apparaître une

bonne partie des grènetis extérieurs. On doit noter des stries d’ajustage sur la périphérie à 3 heures au

droit et sur l’écu de France. La chevelure du roi a été regravée. Exemplaire recouvert d’une patine grise

de médaillier, plus soutenue au droit qu’au revers. Revers concave.

Exemplaire provenant de la collection L.G.

R. TTB  / TTB+

 1000 € / 1800 €

Pour les résidents étrangers, ce pictogramme indique que la

monnaie sera accompagnée de son certificat d’exportation.