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MONNAIES MÉROVINGIENNES
351843
Triens, monétaire DVTTA, type IXb, 600‑675, atelier indéterminé
, (Or, Ø 10,5 mm, 1,29 g).
A/
XVV ICCO.
R/
DVLTA MONE. Ce type IXd regroupe divers triens de styles différents ; les
n° 81‑82 correspondent exactement à notre exemplaire et sont d’ailleurs issus des mêmes coins.
Ces deux triens proviennent du trésor de Crondall et les analyses effectuées sur ces deux mon-
naies donnent respectivement 50,8% d’or et 47,6%.
- RN 1996, pl. XXIX, n° 81‑82, p.
231.B.cf. 4960 - P.- -
MEC. 1/- - Laf/L.-.
Triens avec un superbe revers mais un avers très fruste. Or de qualité.
Cet exemplaire provient de la collection J. R. de Béziers.
RRR. B+ / TTB+
600 € / 1000 €
351839
Triens, monétaire DVTTA, type IXc, 600‑675, Quentovic (62)
, (Or, Ø 12,5 mm, 1,34 g).
A/
XIXVVICOS.
R/
XDVTTMOVETA. Ce triens du type IXc est décrit comme ayant une « tête
inspirée de l’effigie de Magnence ». Le n° 88 (Bruxelles 247) est issu des mêmes coins de droit et de
revers, avec les mêmes traces de rouille.
- RN 1996, pl. XXIX, n° 88, p. 230.B.- - P.- - MEC. 1/473.
Agréable
petite monnaie sur un flan régulier mais un peu court, avec des type assez bien venus malgré l’utilisa-
tion de coins défectueux et rouillés.
Cet exemplaire provient de la collection J. R. de Béziers.
RRR. TB+ / TTB
600 € / 1200 €
351835
Triens, monétaire ANGLVS II, type XIc, c. 610‑615, Quentovic (62)
, (Or, Ø 12 mm, 12 h, 1,16 g).
A/
+ VVICCO FIT.
R/
ANGLO MONET. Ce type de triens pourrait facilement être confondu avec
le type IX au nom de DVTTA ; le style du droit et du revers sont les mêmes mais la légende de revers
varie. Cet exemplaire est typique de cette série, tant par son style que par le métal. A titre d’exemple,
le B. 4965 (= Prou 1130) ne contient que 20,9%, 74,3% d’argent et 4,8% de cuivre.
Malheureusement la mauvaise qualité des photographies de l’étude de J. Lafaurie ne permet pas de pro-
poser des liaisons de coin.
- RN 1996, pl. XXIX, n° 100‑110, p. 230.B. 4965 - P. 1130 - MEC. 1/-.
Triens avec un
bel aspect mais de frappe molle au droit et un peu décentrée au revers. Métal clair, avec une patine grise.
Cet exemplaire provient de la collection J. R. de Béziers.
RR. TB+ / TTB
750 € / 1500 €
351836
Triens, monétaire ANGLVS II, type XIc, c. 610‑615, Quentovic (62)
, (Or, Ø 11,5 mm, 12 h, 1,12 g).
A/
+ VVICCO FIT.
R/
ANGLO MONET.
Le revers de notre monnaie semble avoir été frappé avec le même coin que les n° 105 (Castro 1441)
et 107 (commerce 1961) de l’étude de J. Lafaurie.
- RN 1996, pl. XXIX, n° 100‑110, p. 230.B. 4965 - P. 1130 -
MEC. 1/-.
Triens sur un flan cour et épais, assez fruste au droit mais avec de beaux reliefs au revers.
Patin très claire, un peu cristallisée.
Cet exemplaire provient de la collection J. R. de Béziers.
RR. TB+ / TTB
600 € / 1200 €
SCARPONNA - CHARPEIGNE, PRÈS DIEULOUART (MEUSE) (VII
e
-VIII
e
SIÈCLES)
364343
Triens, monétaire indéterminé, 620‑640, Charpeigne
, (Or, Ø 14 mm, 2 h, 0,99 g).
A/
SFARCO[NNATI].
R/
+ FATI MONE (
●●●
). Si ce triens s’intègre parfaitement dans la série mes-
sine, sa typologie et les légendes semblent permettre une attribution à SCARPONNA. La légende
du droit est néanmoins légèrement différente des exemplaires recensés par A. M. Stahl et le revers
a aussi quelques particularités. Les lettres C et V sont inversées (comme sur le n° N1d) et la légende
(rétrograde) semble commencer à trois heures avec un nom de monétaire très court. Deux petits glo-
bules sont aussi à remarquer au-dessus du bras vertical de la croix. Toutes ces particularités font de
ce triens une variante inédite ; une frappe tardive ou une imitation pour un atelier indéterminé.
- cf.
MONNAIES 34, n°
1335.B.cf.4006 - P.- - Stahl
/Metz.cf. N1c.
Triens de frappe vigoureuse avec des types cen-
trés des deux cotés mais malheureusement le flan est cassé avec une partie manquante. Métal agréable
avec une patine sombre et homogène.
Cet exemplaire provient de la fameuse collection de l’abbé Jobal (1748‑1806), chanoine de la ca‑
thédrale de Metz. C’était aussi un numismate éclairé, qui a réuni une collection de plusieurs cen‑
taines de pièces, allant de la Gaule à Louis XIV. En 1781, avant de quitter la France pour rejoindre
la Martinique, le prélat confia sa collection à son frère.
INÉDIT. SUP
850 € / 1500 €