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LANGEAIS (ALINGAVIAS) - INDRE-ET-LOIRE (VII
e
SIÈCLE)
347034
Triens , FRATERNVS monétaire, c. 585‑675, Langeais (37)
, (Or, Ø 13,5 mm, 6 h, 1,11 g).
A/
ALINGAVIAS.
R/
FRATERNO M. Cet exemplaire est très proche du n° 92 du Belfort, mais sans
la croisette initiale au revers. Le style du droit laisse penser que ces deux monnaies sont issues du
même coin de droit. Seulement deux types de triens sont recensés, pour deux monétaires différents
(FRATERNVS et LEODOMARES).
B. 92 - P. 346 - MEC. 1/- - Laf/L.- - Mon 3. 20‑1A p. 51‑52.
Triens sur un
flan large, un peu ébréché en bord de flan à 1 heure, légèrement voilé avec une fissure superficielle et des
traces d’écrouissage. Patine de collection ancienne.
Cet exemplaire provient du stock Florange ; il a été acquis en septembre 1956. C’est le n° 380 de la
vente de Bâle des 8‑10 décembre 1949, estimé alors 160 Francs Suisses.
RRR. SUP
2000 € / 4000 €
COURCAIS (CVRCIACVS VICVS) - DEUX-SÈVRES (VII
e
SIÈCLE)
347039
Triens FEDEGIVS monétaire, c. 600‑675, Courçais (79)
, (Or, Ø 10,5 mm, 1 h, 1,19 g).
A/
+ CVR * CIACOVI.
R/
+ FEDEGIVS MO. C’est le seul type de triens attribué à Courçais. Trois
exemplaires sont recensés dans le Moneta (Prou 2313 = Belfort 1675 de la trouvaille de La Baugisière,
l’exemplaire n° 23 de la vente Ratto du 26 mars 1926 = n° 323 de la vente Vinchon du 22 octobre 1963,
l’exemplaire Belfort 1676 = n° 357 de la vente M&M du 7 décembre 1949). La seule distinction repose
dans les globules en cantonnement au revers qui sont plutôt des étoiles sur le B. 1675 et sur l’exem-
plaire de la vente Ratto, alors que ces trois exemplaires semblent pourtant être issus des mêmes coins
de droit et de revers (cf. Monetae p. 116).
B. 1676 cet ex. - P. 3113 - MEC. 1/- - Laf/L.- - Mon 3. 21‑2A p. 116.
Triens sur un flan large et régulier, très légèrement voilé avec des types complets et bien centrés. Droit
un peu mou avec une frappe tréflée, mais revers de frappe vigoureuse.
Cet exemplaire provient du stock Bourgey ; il a été acquis en août 1956. Il semble que ce soit le
n° 357 de la vente de Bâle des 8‑10 décembre 1949, estimé alors 200 Francs Suisses.
RRR. TTB+
2200 € / 3500 €
ESSONNES (EXONA) - CORBEIL-ESSONNES, ESSONNES (VII
e
SIÈCLE)
347044
Triens DROCTOALDVS monétaire, c. 620‑640, Essonnes (91)
, (Or, Ø 10,5 mm, 12 h, 1,25 g).
A/
+ DROCTOALD.
R/
*EXS:ON*A. Cet exemplaire semble n’être que le second connu après le BN.
845 qui est repris deux fois dans le Belfort (1919 et 1920). Pour les différents monétaires actifs à Es-
sonnes, seulement celui de Droctoaldus a le nom du monétaire au droit et celui de l’atelier au revers,
alors que tous les autres monétaires ont leur nom au revers.
B. 1920 var. - P. 405 var. - MEC. 1/- - Laf/L.- -
Mon 2. 13‑1A p. 145.
Très bel exemplaire sur un flan un peu court et épais, de frappe un peu décentrée
mais particulièrement vigoureuse. Belle patine de collection ancienne.
Cet exemplaire provient du stock Bourgey ; il a été acquis en septembre 1945.
RRR. SUP
2200 € / 3500 €
NIJON (NOVIOMAGVS) - HAUTE-MARNE (VII-VIII
e
SIÈCLES)
348151
Triens à la tête diédémée, DLIDIMVNDOmonétaire, VII
e
siècle, Nijon (52)
, (Or, Ø 11 mm, 12 h, 1,29 g).
A/
+ DLIDIMVNDO MO.
R/
NOVIOMAGO T. Ce type précis semble manquer au Belfort ; si la lé-
gende NOVIOMAGO est connue, elle est au droit sur le triens B. 3244. Les types sont très différents,
avec une colombe tenant une croisette devant le visage. Au revers, la croix est aussi très différente, for-
mée de globules et de tirets autour d’une petite croix centrale, bien loin de notre croix cantonnée.
NOVIOMAGVS a été identifié Nimègue (Hollande) et par P. d’Amécourt à Nijon (Haute-Marne) qui
semble plus vraisemblable !.
B.cf. 3244 - P.- - MEC. 1/- - Laf/L.- - Mon 2.manque.
Triens sur un flan un peu
court, mais avec les types de droit et de revers néanmoins complets. Frappe vigoureuse, avec un aspect
un peu mat de l’ensemble de la surface avec un tréflage du revers.
INÉDIT. TTB+
2200 € / 3500 €
MONNAIES MÉROVINGIENNES