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Bulletin Numismatique n°256 30 LE MILLÉSIME 1915 DANS LA PRESSE De rares notules dans des catalogues ou revues numismatiques francophones ainsi que quelques posts dans des forums spécialisés ont relaté la découverte de Marianne Coq millésimées 1915. Ces pièces sont le plus souvent décrites comme de taille et de poids normaux. Cependant, leur composition chimique par spectrométrie X n’étant jamais précisée, il n’est pas possible de savoir si leur titre en or est droit. La notule la plus facile à consulter est celle parue dans la défunte revue Numismatique & Change, n°313, février 2001, page 27. Elle est à l’initiative de l’association « Les Amis du Franc » et comporte une reproduction recto-verso et en couleurs de l’une de ces pièces : Le millésime 1915 évoqué dans la revue Numismatique & Change, n° 313, février 2001, page 27 Cette photo a par la suite été reprise dans différentes publications papier et internet (4) (11). Un autre signalement a été fait à la page 608 du livre Le Franc 10, les monnaies. Mais peut-être s’agit-il de la même pièce que celle dont il est question dans la revue sus-citée (l’absence de photographie ne permet pas d’en juger) ? À ces publications sur papier s’ajoutent une vente sur offre sur internet (5), une vente aux enchères également sur internet (6) et quelques posts sur des forums numismatiques dont certains comportent une reproduction photographique en couleurs (7) (8). Pièces millésimées 1915 proposées à gauche, chez un négociant à Avignon (date non précisée) (5) et, à droite, dans une vente aux enchères sur internet en 2018 (6) On notera avec intérêt que les pièces 1915 signalées ne sont pas toutes identiques : ainsi, la gravure du millésime varie selon la source, notamment celle du chiffre 5 comme le montre la photo ci-dessous : Cela implique que plusieurs coins ont été fabriqués, au moins un pour chaque origine frauduleuse. Par contre, aucune source vérifiable n’a été communiquée. C’est donc toujours une affaire à suivre car beaucoup de caractéristiques manquent (spectrométrie X par exemple). LE MILLÉSIME 1916 DANS LA PRESSE Le millésime 1916 est apparemment encore plus rarement rencontré puisque seuls deux signalements ont été trouvés dans la presse. Le premier correspond à une question posée par un lecteur dans la rubrique « Service Lecteur » de la revue Numismatique & Change, n° 361, juin 2005, page 67. Le lecteur communique la reproduction en noir et blanc d’une pièce millésimée 1916 et se pose la question de son authenticité et de sa signification. La photo est de trop mauvaise qualité pour être reproduite ici. On parvient à peine à distinguer le millésime 1916. La pièce est décrite comme normale en taille et en poids. Elle porte des traces d’usure et de nettoyage. La consultation des dix numéros suivants de la revue n’a malheureusement pas permis de lire la moindre réponse à l’appel à l’aide du lecteur. Une réponse plus tardive a peut-être été faite mais les numéros ultérieurs de la revue n’ont pas pu être consultés (introuvables). Le second signalement correspond à une vente aux enchères sur internet datée du 29/11/2015 (9). La pièce n’est pas documentée mais l’annonce comporte deux belles photographies recto-verso et en couleurs. On constate que la pièce est globalement de bonne facture et que la gravure ne présente que peu d’anomalies (patte gauche du coq incomplète, signature CHAPLAIN imparfaite, oves de taille irrégulière…) : Pièce millésimée 1916 proposée le 29/11/2015 sur un site de vente aux enchères sur internet (9) 20 FRANCS MARIANNE COQ : LES MILLÉSIMES IMPOSSIBLES (1915 ET 1916)

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