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Bulletin Numismatique n°240 21 des abréviations (p. XI-XVII) qui contient l’inventaire des collections consultées, les livres et articles sur le sujet, les trésors et les revues et collections. L’ouvrage est construit autour de deux grandes parties, l’introduction générale qui est très importante (p. 1-42) et le catalogue (p. 43-247) qui précède les annexes, fondamentales pour l’utilisation de l’ouvrage (p. 249-293) complété par les 88 planches d’une clarté, qualité et ordonnancement irréprochables. L’introduction générale se répartit en quatre chapitres courts, clairs, détaillés et concernent la chronologie (p. 1-8) qui fait le point et tient compte de la bibliographie récente en la matière. Reportez-vous au tableau de la page 7, en particulier, qui donne un résumé des puissances tribunitiennes et des consulats des différents augustes entre la mi-260 et le printemps 274. Le chapitre 2, consacré aux différents ateliers (p 9-19), devra retenir votre attention et votre lecture ainsi que le chapitre suivant consacré aux différentes dénominations (p. 21-35), illustré et agrémenté de diagrammes, de tableaux et de cartes, absolument à découvrir et à lire. Enfin, le dernier chapitre de cette introduction est réservé à l’iconographie et à la représentation des monnaies avec les portraits, les titulatures des légendes de droit, des différents types de bustes et au choix des revers (p. 37-42) Le catalogue débute par une introduction nécessaire, voire indispensable afin de tirer le meilleur parti de l’ouvrage (p. 43-45), qui renferme plusieurs sections comportant la datation, les dénominations, les indices de rareté, les principales collections muséales utilisées (Core), la ponctuation des légendes, en particulier d’avers, la liste des antoniniens et les tables de concordance avec les différents ouvrages utilisés en terminant sur les imitations. Le catalogue débute avec le monnayage de Postume (p. 47144). Une introduction par atelier précède le catalogue en lui-même. Pour Trèves (p. 50-75), elle est très détaillée. L’auteur a retenu trois groupes différents et dix émissions entre la mi-260 et le printemps 269 (catalogue n°1 à 424). Pour l’atelier de Cologne qui ouvre en 268, nous avons les n° 425 à 433. Quant à celui de Milan, nous avons quatre émissions (n° 434 à 467). Le très court règne de Lélien au début de l’année 269 (p. 145-151) regroupe les n° 468-473 pour le seul atelier de Cologne. Pour Marius, dont le règne prend place au printemps 269 (p. 153-161). Le catalogue se trouve aux n° 474-485 et recense les monnaies des deux émissions de l’atelier de Trèves, tandis que celui de Cologne se trouve aux n° 486-497 au cours de trois émissions différentes. Le règne de Victorin (p. 163-194) entre la mi-269 et la mi-271 voit son monnayage se répartir entre les ateliers de Trèves (n° 498562) sur cinq émissions. Quant à celui de Cologne, il occupe les n° 564 à 634 sur cinq émissions également. Le monnayage de Victorin divinisé (p. 195-202) est assigné au seul atelier de Trèves pour une unique émission à la mi-271 (n° 635 à 643). Le monnayage Domitien II (mi-271) (p. 203-207) qui a été remis en lumière par la trouvaille de Chalgrove II en 2003 après un premier exemplaire trouvé en 1900 à Cléons, fait l’objet d’une seule notice, n° 644. Enfin le règne de Tétricus Ier mi-271 – printemps 274) et de son fils, associé au pouvoir en tant que César (mi-272 – printemps 274) (p. 209247) ne se voit attribué des monnaies que pour l’atelier de Trèves (n° 645-829) au cours de six émissions. Les appendices (p. 249-293) seront consultés constamment et débutent par une liste compacte des antoniniani, accompagnée d’un indice de rareté (p. 251-260). Des tables de concordances ont été établies avec les principaux ouvrages : RIC (1re édition) p. 263-265 ; Elmer (1941) (p. 266-268) ; Bastien (1967, Postume) (p. 269), Schulte (Or gaulois) (p. 270-271) ; Cunetio (trésor) (p. 272-273) ; Normanby (trésor) (p. 274) ; Doyen (thèse sur l’atelier de Milan) (p. 275) ; AGK (antoniniani) (p. 276-277). Six index (p. 279-293) viennent compléter le tout : ateliers (p. 281) ; famille impériale (p. 281) ; légendes de droit et de revers (p. 282-284) ; noms et titres des empereurs et de leurs familles (p. 285-287) ; des marques d’ateliers (p. 288) ; enfin des types de droit et de revers (p. 289-293). Avec 88 planches et 1550 photographies en noir et blanc de haute qualité, vous avez entre les mains le nouvel outil de travail indispensable si vous voulez vous intéresser à l’Empire gaulois. Malheureusement ce nouveau RIC V. 4 reste cher, mais en plus, pourrait être épuisé rapidement. Laurent SCHMITT (ADR 007) * Cet ouvrage a déjà fait l’objet d’une présentation dans le BN 238, p. 21 sous la plume de Dominic Tessier. LE COIN DU LIBRAIRE, THE ROMAN IMPERIAL COINAGE (RIC), VOLUME V. 4 Le 56 : 29,95 € Lr 87 : 180€ Lr 88 : 235€

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