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Bulletin Numismatique n°240 19 sur les différentes manières qu’avaient royaumes et cités de dater jusqu’au monnayage romain républicain, sans oublier les différentes ères comme la séleucide ou celle du Pont ou des cités phéniciennes hellénistiques. Aux pages 16 à 20, vous découvrirez les différents systèmes de notation grecs, phéniciens ou nabatéens. Une dernière partie de cette introduction à laquelle vous devrez vous référer est l’organisation du catalogue (p. 22-27) avec le guide pour les raretés (p. 24), la bibliographie de base sur laquelle repose une partie de la classification (p. 25-26) et enfin une courte liste de remerciements et l’adresse de l’auteur si vous trouvez des erreurs, des modifications et pourquoi pas, des inédits de type (peu probable) et de nouvelles dates non recensées. Le chapitre 2 débute par l’Europe (p. 29-44) et commence par les monnaies les plus anciennes dans ce domaine avec la cité de Zancle (Messine) en Sicile au Ve siècle avant J.-C. entre 494 et 488, suivie par le monnayage de Samos, au moment où l’île entre dans l’orbite de la thalassocratie athénienne entre 454 et 439 avant J.-C. Le problème est que Samos est rattaché à l’Ionie et n’est pas en Europe (p. 29-32), pas plus qu’Aegae qui se trouve Cilicie (p. 33-35), Cremna en Pisidie (p. 36-38) ou Oinanda en Lycie (p. 39-40), cités toutes situées en Turquie aujourd’hui, mais en Asie Mineure dans l’Antiquité. Mais nous rencontrons aussi dans ce chapitre des monnaies datées pour Corone, Méssenie (p. 36) du roi Mostis en Thrace (p. 38-39) ou pour Thessalonique en Macédoine (p. 43-44), sans occulter les monnaies de la République Romaine pour Jules César et Marc Antoine (p. 41-43) Le chapitre 3, très fourni, est réservé aux souverains séleucides entre Antiochus Ier et Antiochus XII (p. 45-164) recensés selon l’ère Séleucide qui débute en 312 avant J.-C. en Babylonie. Dans le chapitre 4, nous découvrons l’ensemble des cités syriennes comme Hierapolis-Bambyce (p. 165), Damas (p. 165-170), Antioche (p. 171-188), Apamée (p. 189-200), Laodicée/ Larissa (p. 201-214) où plusieurs ères se succèdent (locale, puis Césarienne et séleucide), Séleucie (p. 215-222). Cette dernière cité clôt cette partie avant de laisser la place pour le chapitre 5 aux souverains parthes (p. 223-274) dont certains tétradrachmes outre l’année de l’ère séleucide comportent aussi le mois. Le chapitre 6 est réservé aux monnayages d’Asie centrale sous influence perse (p. 275-292) comme les royaumes de Characène (p. 275-282) ou d’Elymaïde (p. 283-292). Avec le chapitre suivant, le septième débute un tour d’horizon basé sur l’Anatolie (p. 293-398) qui recouvre le monnayage royal et des cités de l’ensemble de la Turquie actuelle : Alabanda (p. 293-295) ; les tétradrachmes alexandrins des cités d’Aspendos (p. 298-300), de Magydos (p. 300), de Pergé (p. 301-303), de Phasélis (p. 303-304) et de Sillyom (p. 304) ; d’Alexandrie de Troade (p. 305–306) ; d’Amastris et d’Amyntas (p. 307-308) ; d’Amisus (p. 308) ; d’Apamée Myreia (p. 308-310) ; du royaume de Galatie (p. 310) ; d’Anazarbos (p. 311-312) ; du royaume de Bithynie (p. 313-317) ; des cités de Bithynie comme Bithynion (p. 318319), Myrieia (p. 319-320), Nicée (p. 321-322) et Nicomédie (p. 323-324) ; du royaume du Bosphore (p. 325-328) ; des rois de Cappadoce (p. 329-339) et des villes de Cappadoce comme Eusebeia (p. 339-342) ; la Galatie avec Isinda, Camos, Cibyra et la Colchide (p. 343-350) ; des rois du Pont (p. 351-360). Dans ce chapitre nous découvrons aussi le monnayage cistophorique des rois Attalides et de la province romaine d’Asie (p. 361-390). Ensuite nous avons encore les monnaies de Sinope (p. 391-394) enfin de Soli-Pompeiopolis (p. 395) et de Termessos Major (p. 395-398). La première partie du livre se termine sur le huitième chapitre avec les monnaies d’Arménie (p. 399-414). Les dix dernières pages de ce volume I sont consacrées aux Index (alphabétique, p. 415417 ; des peuples et monarques, p. 417-420 ; typologique, p. 420-425) qui constitue le neuvième chapitre. Le volume II débute par le rappel de la table des matières non numérotée et le dixième chapitre qui est très court et ne concerne que le monnayage daté de Chypre (p. 431-432). Le chapitre suivant (11) est consacré aux monnayages datés de Phénicie et débute avec Aké-Ptolémais (p ; 433-438) suivi par le très important monnayage daté d’Arados (p. 439-478), puis de Balaneia (p. 479-480), de Berytos (Beyrouth) (p. 482-483), de Botrys (p. 484), de Byblos (p. 484-485), de Chalkis (p. 486-494), de Démétrias (p. 495-496), de Dora (p. 497-502), de Gabala (p. 503-507) de Karne (p. 507-511), de Marathos (p. 512-521), d’Orthosia (p. 522-524), du très nombreux monnayage daté de Sidon (p. 525-578), de Simyra (p. 579-580), de Tripolis (p. 581-590). Mais la partie la plus importante de ce chapitre concerne bien entendu le monnayage de Tyr (p. 591-652). Le douzième chapitre s’ouvre sur le monnayage du sud du Levant avec les villes de : Gaba (p. 653), de Gadara (p. 653-656), de Gaza (p. 657-662), d’Hippos (p. 662), d’Iamneia (p. 663-664), des rois de Judée (p. 665-668), de Marisa (p. 669-670), de Nysa-Scythopolis (p. 671-672), de Samarie (p. 673-674). Un important chapitre, le treizième, est réservé aux Nabatéens et à leur royaume (p. 675-716). Le quatorzième chapitre est réservé aux monarques de la dynastie Lagide entre Ptolémée II Philadelphe à Cléopâtre VII Théa (p. 717-844) en incluant les monnaies datées pour Cléopâtre Séléné, l’épouse de Juba II, roi de Maurétanie. Le quinzième chapitre est consacré aux monnaies datées par le mois ; le monnayage de nouveau style d’Athènes (p. 845846), celui de Mylasa (p. 847-850). Le dernier chapitre du catalogue concerne les monnaies non datées utilisant les nombres alphabétiques, en particulier avec le monnayage de Chersonesos (p. 851-852), celui de Ptolémée II Philpadelphe pour Arsinoé II (p. 853-855) et celui des didrachmes romano-campaniens (p. 856-857). Le chapitre 17 est constitué par la table de concordance entre le DCA 2 et le DCA (p. 859-865). Le chapitre 18 recense les 409 références bibliographiques et le suivant les 126 sources professionnelles utilisées (p. 889-891) (CGB a le numéro 17). Le vingtième chapitre est un index géographique des noms et des villes (p. 893-896) et l’ultime chapitre de l’ouvrage est la reprise de celui de la fin du premier volume (p. 897-907). Cette nouvelle édition de l’ouvrage de E. Cohen va devenir incontournable comme l’ensemble des publications de CNG. Ne tardez pas trop pour vous le procurer et bonne lecture. Laurent SCHMITT (ADR 007) LE COIN DU LIBRAIRE, DATED COINS OF ANTIQUITY RELEASE 2

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