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Bulletin Numismatique n°239 51 40 FRANCS 1826 A naies et ne va livrer les retouches de la 40 Francs que le 13/03/1826. Le lendemain l’Administration prévient le ministre que le graveur général va tirer un poinçon de reproduction à partir des retouches de Michaut afin de produire des monnaies dont des échantillons lui seront présentés. Maureen Chlous : Si j’ai bien compris, la fameuse délivrance de 56 monnaies du 5 avril 1826 est donc la validation des retouches nécessaires effectuées sur la gravure défectueuse de la 40 Francs. C’est donc plutôt un essai ? Philippe Théret : C’est à la fois un essai et une monnaie circulante ! C’est clairement un essai de validation des retouches demandées à Michaut mais comme elle fait partie d’une délivrance elle est « autorisée » à être mise en circulation. Nous sommes d’ailleurs convaincus qu’une partie tout au moins s’est retrouvée en circulation. Maureen Chlous : Est-ce que cela change quelque chose ? Philippe Théret : Du fait de son double statut, elle intéressera à la fois les collectionneurs des essais et les collectionneurs des monnaies circulantes. Contrairement à un essai « pur » non circulant, le taux de survivance et la probabilité d’avoir un haut grade de conservation est également forcément plus faible du fait des effets de la circulation et des refontes… Maureen Chlous : Le fait qu’il n’y a pas eu d’autres délivrances en 1826 signifie-t-il que les retouches n’étaient pas satisfaisantes ? Philippe Théret : Non pas du tout. Mais les priorités des besoins en termes de production monétaire ne sont pas sur l’or et encore moins sur la 40 Francs qui est considérée être la monnaie du thésauriseur. Maureen Chlous : Merci pour tous ces éclaircissements. Que faire pour creuser encore plus ce sujet ? Philippe Théret : Le Franc, les Monnaies, les Archives publié en 2019 reste toujours d’actualité pour ceux qui cherchent à trouver du sens à leurs monnaies. La nouvelle série Le Franc, les Essais, les Archives que nous avons entamée à l’automne dernier avec Napoléon 1er va être complétée en 2024 avec la sortie du Louis XVIII au printemps et du Charles X à l’automne. Dans tous ces volumes nous enrichissons significativement les connaissances du livre paru en 2019 sur ces périodes et ce grâce aux nouvelles numérisations d’archives « papiers » et « métalliques ». Nous y explicitons également les retouches qui ont été apportées à la gravure. En avant-première nous vous fournissons l’illustration inédite du poinçon de reproduction de la 40 Francs retouchée en 1826 que nous avons évoqué ! © Collections historiques de la Monnaie de Paris / Photo ADF J’ai lu récemment un article qui expliquait qu’un retraité avait perdu 173 000€ en investissant dans l’or. En lisant l’article, j’ai compris que la personne en question avait fait appel à une société en ligne. Cette soi-disant société achetait de l’or physique au nom du client puis stockait les pièces ou lingots dans une banque en Suisse. Le client recevait ultérieurement des documents et des attestations de propriété, ce qui permettait de mettre la personne en confiance. La société en ligne avait piraté le site d’une société réputée, ce qui explique le problème. Cependant, l’épargnant aurait dû avoir la puce à l’oreille pour la raison suivante : après avoir fait un premier virement de 40 000€, des mensualités de l’ordre de 300€ ont été versées sur son compte en tant que dividendes. La réalité est que lorsque que l’on achète de l’or, cela ne rapporte ni intérêts, ni dividendes, c’est exactement le même cas de l’immobilier lorsque vous y habitez, cela ne vous rapporte rien, sauf le jour où vous revendrez et que vous aurez une plus-value, c’est exactement le même cas de figure pour l’or, vous serez « logiquement » gagnant lors de la vente. C’est en voyant comment les personnes se font arnaquer par des escrocs très bons en informatique, que je recommande uniquement d’acheter de l’or physique personnellement, sans passer par des intermédiaires. Cela peut être fait à travers des ventes aux enchères qui se déroulent tout au long de l’année sur toute la France, ou vous pouvez éventuellement aller à Paris rue Vivienne où vous avez de nombreux commerces de vente d’or qui ont pignon sur rue. Il y a tellement d’arnaques de nos jours que l’on n’est jamais assez méfiant ! Yves BLOT ARNAQUE SUR L’OR

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