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Bulletin Numismatique n°227 33 L’essai en bronze-aluminium est le plus courant, il a été frappé dans un métal commun et était vendu à la boutique de la Monnaie pour les collectionneurs. L’essai en étain est probablement un tirage réalisé lors de la mise au point de l’outillage. Les essais en argent sont très rares, ils ont été frappés à 9 exemplaires. Ces essais, du premier type, sont réalisés dans le cadre du concours. Second type PCGS #415877, 415878 Essais unifaces en bronze argenté PCGS #415879 Essai piéfort en argent PCGS #650648 Essai en argent PCGS #413429 Circulante Le second type provient d’un outillage différent de celui du concours, avec de nombreuses retouches en plus des points vus précédemment, dont le contour du bonnet phrygien et du portrait à l’avers, la forme des épis au revers. L’essai piéfort est toujours frappé au type adopté. Il est réservé aux collectionneurs qui peuvent l’acheter à la boutique de la Monnaie. Ce second type est donc le type adopté pour la circulation. Les exemplaires unifaces sont destinés à être exposés, ils ne sont jamais en métal précieux. Nous constatons également qu’un essai en argent a été frappé avec cet outillage, qui est l’essai définitif distribué aux personnalités. Ce tirage, absent des ouvrages de références, vient donc en plus de celui du concours (Le Franc-360, Gadoury-801). Les pièces pour la circulation, frappées en 1929 jusqu’à 1939, sont de ce type. Le processus de création de la pièce de 10 francs correspond exactement avec celui des autres pièces de la IIIe République, comme le concours de 1933. Ces différences révélées par cet article méritent des recherches complémentaires, en particulier dans les archives de la Monnaie de Paris. Laurent BONNEAU - PCGS Paris NEWS DE PCGS EUROPE

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