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SOMMAIRE ÉDITO CE BULLETIN A ÉTÉ RÉDIGÉ AVEC L’AIDE DE : Éditeur : cgb.fr ▪ 36 rue Vivienne 75002 Paris ▪ Directeur de la Publication : Joël CORNU Infographie : Emilie TEULIERE - Eric PRIGNAC • Hébergement : OVH ▪ 2 rue Kellermann 59100 Roubaix Ne peut être vendu ▪ ISSN : 1769-7034 ▪ Version pdf ▪ contact : presse@cgb.fr 227 Bulletin Numismatique Février 2023 C’est sans perdre de temps que, dès les premiers jours de janvier, nous avons assuré à la fois les promotions de la sortie de la 13e édition du Franc Poche, la sortie du catalogue à prix marqués FRANCE 29 et la présentation de la publication du trésor de Cerda, notamment à l’occasion de l’ouverture du 51e grand salon international de New York. Le salon de New York demeure le premier rendezvous annuel des numismates et professionnels de la numismatique. Cette année, il s’est tenu du 12 au 15 janvier 2023 à l’hôtel InterContinental, en plein cœur de Manhattan. Venus des quatre coins du monde, près de 100 exposants étaient au rendez-vous. CGB a pu y échanger avec les autres professionnels et bien entendu aller à la rencontre des collectionneurs. Attention, le billet d›entrée n›est pas gratuit : il faut s’acquitter de 120 dollars par personne pour avoir le prestige d’accéder à cet événement hors norme dès le premier jour. Les plus patients devront attendre le weekend pour y accéder gratuitement. Si la sortie de la 13e édition du Franc Poche était largement attendue, notamment par les collectionneurs américains de monnaies modernes françaises, la présentation de la publication du trésor de Cerda, constitué de quelque 35 aurei, a attiré à notre stand un flux incessant de visiteurs dès l’ouverture et jusqu’à la fermeture. L’ensemble est exceptionnel de par la rareté des pièces présentées mais également l’état de conservation rarissime des monnaies décrites. Être en capacité de présenter la publication d’un trésor d’une telle rareté - après déclaration aux autorités compétentes -, le tout par des Français, est une réelle fierté pour l’ensemble de l’équipe CGB. Ce trésor aussi magnifique que rare fera l’objet d’une dispersion prochaine via le site de CGB - probablement d’ici fin 2023. Nous en ferons la promotion prochainement. Il sera également présenté à la prochaine séance de la Société Française de Numismatique (SFN), le samedi 4 février. Un projet de publication de ce trésor par la BnF est également prévu prochainement. L’information a été préservée et sera partagée avec l’ensemble des amateurs, scientifiques et collectionneurs. Cette vente restera dans les annales de CGB pendant de nombreuses décennies. D’ici-là, nous poursuivrons nos mises en ligne hebdomadaires, nos 68 ventes aux enchères annuelles et nos travaux de publication. Bien entendu, l’équipe continuera de sillonner la France et l’étranger pour aller à la rencontre des collectionneurs lors des salons mais aussi pour récupérer vos collections directement à votre domicile. N’hésitez pas à prendre contact avec nous : j.cornu@cgb.fr. Joël CORNU ADF - AcSearch - The Banknote Book - Yves BLOT - Laurent BONNEAU - Marie BRILLANT - Laurent COMPAROT - Joël CORNU - Jean-Marc DESSAL - Heritage - Régis Lamblin - Le Coin Collection - PCGS Paris - Laurent SCHMITT - la Séna - Sixbid - Stack’s - Ruggero STANGLINI - Philippe THERET - Thomas numismatics - Numisbids - the Portable Antiquities Scheme 3 PANNEAU D’AFFICHAGE 4-6 DÉPOSER / VENDRE AVEC CGB NUMISMATIQUE PARIS 8-9 RÉSULTATS INTERNET AUCTION JANVIER 2023 10-11 HIGHLIGHTS LIVE AUCTION MARS 2023 12-13 HIGHLIGHTS INTERNET AUCTION BILLET FÉVRIER 2023 14 LES BOURSES 15 LES SALONS 16 NOUVELLES DE LA SÉNA 17 LE COIN DU LIBRAIRE, LES MONNAIES D’AQUITAINE 18-19 LE COIN DU LIBRAIRE, SESTERCES DES ANTONINS (96-192), III – ANTONIN LE PIEUX (138-161) 20 LIVE AUCTION DU 7 MARS 2022 CYRÈNE, UN TÉTRADRACHME TÉMOIGNAGE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE 21 LIVE AUCTION DU 7 MARS 2022 TRYPHON : USURPATEUR ET BASILEOS SÉLEUCIDE 22-23 LES TÉTRADRACHMES SYRO-PHÉNICIENS : UNE COLLECTION À PART ENTIÈRE 24-25 APPEL A CONTRIBUTIONS ET SOUSCRIPTIONS POUR DES OUVRAGES DEDIÉS AUX ESSAIS DE NAPOLÉON 1ER À NAPOLÉON III 26-28 LES MONNAIES DE 40 FRANCS LES PLUS RARES DE L’ATELIER DE PARIS SOUS NAPOLÉON IER 29 10 CENTIMES CÉRÈS 1888/7: A NEW VARIETY? 31 L’ADAN : PREMIÈRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ! 31 ESSAI DE RECENSEMENT DE LA COLLECTION ROGER VALLENTIN DU CHEYLARD 32-33 NEWS DE PCGS EUROPE 34 ARTS ET LETTRES : LA MONNAIE DE PARIS À L’HONNEUR 35 LES AMIS DES ROMAINES (ADR) SÉMINAIRE D’ÉTUDES NUMISMATIQUES ROMAINES (SENR) 36 LIVE AUCTION 11 AVRIL 2023 : UNE COLLECTION HORS NORMES 38-39 L’IA : UN NOUVEAU GENRE D’HISTORIEN ? 39 LES NOUVEAUX BILLETS DE LA BANQUE D'ANGLETERRE 40 NOS ÉDITIONS Pour recevoir par courriel le nouveau Bulletin Numismatique, inscrivez votre adresse électronique à : http://www.cgb.fr/bn/inscription_bn.html. Vous pouvez aussi demander à un ami de vous l’imprimer à partir d’internet. Tous les numéros précédents sont en ligne sur le site cgb.fr et peuvent être téléchargés à http://www.cgb.fr/bn/ancienbn.html. L’intégralité des informations et des images antérieures contenues dans les BN est strictement réservée et interdite de reproduction mais la duplication d’un BN dans sa totalité est possible et recommandée.

HERITAGE AUCTIONS www.ha.comDALLAS - USA Contact aux Pays-Bas : Heritage Auctions Europe Jacco Scheper : jaccos@ha.com Tél. 0031-627-291122 Contact en France : Compagnie-de-la-bourse@wanadoo.fr Tél. Paris 01 44 50 13 31 VOICI UNE SÉLECTION DE NOTRE VENTE DE CHICAGO EN AOÛT 2022, METTEZ VOS PIÈCES DANS NOTRE PROCHAINE VENTE ! VENDU POUR $ 990.000 VENDU POUR $ 1.200.000 VENDU POUR $ 5.520.000 VENDU POUR $ 900.000 VENDU POUR $ 576.000 VENDU POUR $ 2.100.000 VENDU POUR $ 1.110.000 VENDU POUR $ 840.000 VENDU POUR $ 870.000 VENDU POUR $ 3.120.000

Bulletin Numismatique n°227 3 PANNEAU D’AFFICHAGE

Bulletin Numismatique n°227 4 DÉPOSER / VENDRE AVEC CGB NUMISMATIQUE PARIS LES DIFFÉRENTS DÉPARTEMENTS NUMISMATIQUES Joël CORNU P.D.G de CGB Numismatique Paris Responsable de l’organisation des ventes Monnaies modernes françaises - Jetons j.cornu@cgb.fr Marie BRILLANT Département antiques marie@cgb.fr Arnaud CLAIRAND Département royales françaises (carolingiennes, féodales, royales) et mérovingiennes clairand@cgb.fr Pauline BRILLANT Département monnaies du monde monnaies royales pauline@cgb.fr Alice JUILLARD Département médailles alice@cgb.fr Marielle LEBLANC Département euros marielle@cgb.fr Laurent VOITEL Département monnaies modernes françaises laurent.voitel@cgb.fr Benoît BROCHET Département monnaies modernes françaises benoit@cgb.fr Laurent COMPAROT Département monnaies du monde et des anciennes colonies françaises laurent.comparot@cgb.fr Jean-Marc DESSAL Responsable du département billets jm.dessal@cgb.fr Agnès ANIOR Billets france / monde agnes@cgb.fr Fabienne RAMOS Billets france / monde Organisation des ventes et des catalogues à prix marqués fabienne@cgb.fr C'est décidé, vous vendez ou vous vous séparez de votre collection ou de celle de votre grand-oncle ou arrièregrand-père ! L'équipe de spécialistes de CGB Numismatique Paris est à votre service pour vous accompagner et faciliter vos démarches. Installée rue Vivienne à Paris depuis 1988, l'équipe de CGB Numismatique Paris est spécialisée dans la vente des monnaies, médailles, jetons et billets de collection de toutes périodes historiques et zones géographiques. Deux solutions vous seront alors proposées par notre équipe : l'achat direct ou le dépôt-vente. Les cas des ensembles complets, trésors et découvertes fortuites sont, eux, traités à part. Concernant les trésors, consultez la section du site www.Cgb.fr qui y est consacrée : http://www.cgb.fr/tresors.html. PRISE DE RENDEZ-VOUS Vous souhaitez déposer/vendre des monnaies, médailles, jetons et billets ? Rien de plus simple. Il vous suffit de prendre contact avec l'un de nos numismates : • par courriel (contact@cgb.fr) en joignant si possible à votre envoi une liste non exhaustive de vos monnaies, médailles, jetons, billets ainsi que quelques photos/scans représentatifs de votre collection. • en prenant rendez-vous par téléphone au 01 40 26 42 97. Nous vous conseillons vivement de prendre rendez-vous avant de vous déplacer en notre comptoir Parisien (situé au 36 rue Vivienne dans le 2e arrondissement de Paris) avec le ou les numismates en charge de la période de votre collection. • en venant à notre rencontre lors des salons numismatiques auxquels les spécialistes de CGB Numismatique Paris participent. La liste complète de ces événements est disponible ici : http://www.cgb.fr/salons_numismatiques.html. Dans des cas très spécifiques, nous sommes susceptibles de nous déplacer directement auprès des particuliers ou professionnels afin d'effectuer l'inventaire de leur collection. DÉPÔT-VENTE CGB Numismatique Paris met à la disposition des personnes qui souhaiteraient déposer leurs monnaies, médailles, jetons et billets trois solutions de vente différentes : • à prix fixe sur les différentes boutiques en ligne du site www.cgb.fr avec possibilité d’intégration dans un catalogue papier de vente à prix marqués. Seuil minimum de valeur des monnaies, médailles, jetons et billets : 150 € par article. • en INTERNET AUCTION pour les monnaies, médailles, jetons et billets de valeur intermédiaire. Durée de la vente trois semaines, uniquement sur internet (www.cgb.fr), avec une clôture Live (ordres en direct le jour de la clôture de la vente à partir de 14h00). Valeur minimale des monnaies, médailles, jetons et billets mis en vente : 250 €. • en LIVE AUCTION. Vente sur internet (www.cgb.fr) avec support d’un catalogue papier, s’étalant sur quatre semaines et clôturant par une phase finale dynamique, la Live (ordres en direct le jour de la clôture de la vente à partir de 14h00). Vente réservée aux monnaies, médailles, jetons et billets estimés à 500 € minimum. Les monnaies, médailles, jetons font l'objet d'un catalogue spécifique, de même pour les billets de collection.

Bulletin Numismatique n°227 5 DÉPOSER / VENDRE AVEC CGB NUMISMATIQUE PARIS UNE GESTION PERSONNALISÉE ET SÉCURISÉE  TRANSPARENCE  ACCESSIBILITÉ  SÉCURITÉ GARANTIE  100% FIABILITÉ 0 FRAIS DEMANDÉS LORS DE LA MISE EN VENTE RÈGLEMENT PAR VIREMENT BANCAIRE UNE EXPOSITION OPTIMALE DES OBJETS MIS EN VENTE CGB ÉTAIT PRÉSENT À • Ventes (e-auctions hebdomadaires, Internet Auction et Live Auction) en ligne sur les plates-formes de vente internationales : Numisbids, Sixbid. • Valorisation de vos monnaies, médailles, jetons et billets sur notre site internet www.cgb.fr auprès de la communauté des collectionneurs via les mailing listes (newsletters) envoyées quotidiennement. • Accès à une clientèle de collectionneurs au niveau mondial : site Cgb.fr accessible en sept langues (français, anglais, allemand, espagnol, italien, russe et chinois), catalogues à prix marqués et ventes Live Auction traduits en anglais, présence de CGB Numismatique Paris lors des plus grands salons internationaux (Berlin, Kuala Lumpur, Hong Kong, Maastricht, Moscou, Munich, New York, Paris, Tokyo…). • Consultation des monnaies, billets, jetons et médailles disponibles sans limite de temps dans les archives de CGB Numismatique Paris et sur les sites de référencement de vente comme AcSearch.

Bulletin Numismatique n°227 6 DÉPOSER / VENDRE AVEC CGB NUMISMATIQUE PARIS CALENDRIER DES VENTES 2023 VENTES INTERNET AUCTION ET LIVE AUCTION MONNAIES (Antiques, Féodales, Royales, Modernes françaises, Monde, Jetons, Médailles) Live Auction mars 2023 (avec support de catalogue papier) Date limite des dépôts : samedi 07 janvier 2023 date de clôture : mardi 07 mars 2023 à partir de 14:00 (Paris) Internet Auction avril 2023 Date limite des dépôts : mardi 21 mars 2023 date de clôture : mardi 25 avril 2023 à partir de 14:00 (Paris) Live auction juin 2023 (avec support de catalogue papier) Date limite des dépôts : dimanche 09 avril 2023 date de clôture : mardi 06 juin 2023 à partir de 14:00 (Paris) VENTES INTERNET AUCTION ET LIVE AUCTION PAPIER-MONNAIE (Billets France, Monde, Anciennes Colonies françaises et Dom-Tom) Live Auction Billets avril 2023 (avec support de catalogue papier) DÉPÔTS CLÔTURÉS date de clôture : mardi 11 avril 2023 à partir de 14:00 (Paris) Internet Auction mai 2023 DÉPÔTS CLÔTURÉS date de clôture : mardi 23 mai 2023 à partir de 14:00 (Paris) Live Auction juillet 2023 (avec support de catalogue papier) DÉPÔTS CLÔTURÉS date de clôture : mardi 04 juillet 2023 à partir de 14:00 (Paris)

Prix réalisés + 18 % TTC de commission acheteur RÉSULTATS Janvier 2023 INTERNET AUCTION fmd_529825 Concours de 100 francs, essai grand module par Bazor 1950 Paris GEM.224 2 838 € fmd_780376 5 francs Napoléon Empereur, Calendrier grégorien 1806 BB F.304/3 425 € bry_787030 Franc à cheval Jean II Le Bon 2 301 € bgr_795117 Tétradrachme stéphanophore d’Amphipolis 436 € bry_787034 Écu d'or aux porcs-épics 19/11/1507 Bordeaux 1 652 € fwo_783251 8 Reales monnayage provisoire 1822 Lima 1 298 € bfe_804638 Petit gros au cavalier et aux alérions de Charles II de Lorraine 755 € fwo_728986 50 Lire 1912 Rome 1 534 € brm_766927 Denier serratus de Roscia 1 085 € bga_792119 Denier SEQVANOIOTVOS 613 € brm_795172 Denier d’Alexandre Sévère 1 357 €

Prix réalisés + 18 % TTC de commission acheteur RÉSULTATS Janvier 2023 INTERNET AUCTION fwo_648642 Essai 2 Leva 1925 Poissy 7 906 € fme_804758 Médaille de sénateur (Paul Bluysen) 3 776 € fmd_793515 Concours de 10 centimes, piéfort au quadruple de Moullé, premier revers, tranche inscrite 1848 VG.3167 318 € fwo_786788 1 Peso Maximilien Ier 1866 Mexico 802 € fmd_750930 40 francs or Napoléon tête nue, type transitoire 1807 A F.539/1 1 441 € fjt_528634 Jeton Louis XV pour le Canada 1757 1 097 € feu_738388 Belle Épreuve 2 Euro Forteresse - Monaco 2015 2 596 € fco_319563 Essai de 1 Piastre en aluminium Indochine 1931 Paris 1 475 €

Highlights LIVE AUCTION Mars 2023 Clôture le 7 mars 2023 bfe_811703 Gros de Jean Ier de Lorraine n.d Nancy 1 200 € / 2 000 € fwo_807140 Épreuve 25 Cents 1869 2 500 € / 5 000 € bga_807210 Statère à la grue des Lemovices 2 200 € / 3 500 € bga_808885 Statère d’or à la tête de face, pseudo-légende, des Carnutes 2 500 € / 5 000 € bgr_756199 Tetradrachme de Tryphon 2 500 € / 4 500 € fme_791494 Médaille, 10e anniversaire du renouvellement de la société « Hamburgische Assecuranz » 1803 4 000 € / 8 000 € fwo_786762 1 Dollar an 23, avec croix (1897) 3 000 € / 10 000 € fmd_795704 Essai / Épreuve de Dix Centimes Napoléon tête laurée 1861 K 4 000 € / 7 000 € bry_809187 Essai de pièce de cinq liards 1657 K 11 000 € / 15 000 €

Highlights LIVE AUCTION Mars 2023 Clôture le 7 mars 2023 bgr_756205 Tétradrachme de Cyrène 5 000 € / 9 500 € bry_807255 Écu à la cravate 1686 Pau 5 000 € / 7 500 € fme_814184 « Histoire métallique des XVII Provinces des Pays-Bas » de Van Loon (Gérard), MDCCXXXII (1732), 3 tomes 600 € / 1 200 € fmd_807948 20 francs or Louis XVIII, tête nue 1816 W 2 000 € / 3 500 € fwo_725333 5 Lire 1873 Rome 3 000 € / 6 000 € fmd_790476 Essai de 2 francs Semeuse, argent, 1978 4 000 € / 6 500 € fwo_807139 Épreuve Dollar Métrique (Metric Dollar) 1879 5 000 € / 10 000 € fmd_759866 Essai non perforé de 25 centimes Lindauer, Listel large, Tranche cannelée, Nickel, 1939 3 000 € / 5 000 € brm_763680 Aureus de Claude 6 000 € / 12 000 € brm_808699 Denier de Brutus 9 500 € / 18 000 €

Highlights INTERNET AUCTION Février 2023 Clôture le 21 février 2023 4600390 300 Francs 1938 - F.29.01 Prix de départ 400 € / Estimation 800 € 4600357 100 Francs Bleu et Rose 1900 - F.21.14 Prix de départ 1 100 € / Estimation 2 200 € 4600182 25 100 Dollars Gold Certificate 1922 - P.277 Prix de départ 600 € / Estimation 900 € 4600001 67E P Q 500 Francs Djibouti 1973 - P.31 Prix de départ 600 € / Estimation 1 100 € 4600026 65E P Q 5000 Francs A.O.F 1950 - P.43 Prix de départ 700 € / Estimation 1 400 € 4600034 62N E T 500 Francs Algérie 1958 - P.117 Prix de départ 800 € / Estimation 1 500 € 4600087 65E P Q 5000 Francs Cameroun 1974 - P.17c Prix de départ 400 € / Estimation 700 € 4600102 64 1 Yuan Chine 1953 - P.0866 Prix de départ 450 € / Estimation 900 € 4600020 100 Francs Porto-Novo Bénin 1924 - P.11Eb Prix de départ 400 € / Estimation 600 €

Highlights INTERNET AUCTION Février 2023 Clôture le 21 février 2023 4600012 68E P Q 20 Francs Émile Gentil 1957 - P.30 Prix de départ 400 € / Estimation 600 € 4600323 20 Francs Travail et Science 1941 - F.12.17 Prix de départ 650 € / Estimation 800 € 4600096 65E P Q 5 Yüan Chine 1949 - P.0813a Prix de départ 700 € / Estimation 1 500 € 4600307 20 Francs Noir 1875 - F.09.02 Prix de départ 3 000 € / Estimation 5 000 € 4600248 5 Francs Noir 1872 - F.01.09 Prix de départ 1 200 € / Estimation 2 400 € 4600285 10 Francs Minerve 1937 - F.06.18 Prix de départ 400 € / Estimation 600 € 4600256 5 Francs Bleu 1917 - F.02.48 Prix de départ 700 € / Estimation 1 400 € 4600129 58E P Q 20 Gulden Danzig 1937 - P.63 Prix de départ 800 € / Estimation 1 400 € 4600015 64 Spécimen 1000 Francs l'A.E.F. / Cameroun 1957 - P.34s Prix de départ 500 € / Estimation 900 €

Bulletin Numismatique n°227 14 LES BOURSES CODES : Entrée gratuite, sauf indication contraire, après les horaires N = Numismatique B = Billets Cp = Cartes postales Ph = Philatélie tc = toutes collections C = Colloque AG =Assemblée Générale Cgb.fr participe à ce salon

Bulletin Numismatique n°227 15 LES SALONS

Bulletin Numismatique n°227 16 NOUVELLES DE LA SÉNA La SENA vous invite à assister à la Monnaie de Paris (Salle pédagogique, Monnaie de Paris, 11 Quai de Conti, 75006 PARIS) en présentiel et en distanciel (*) le mercredi 1er février à 18 h 30 à la conférence de Louis-Pol Delestrée qui portera sur le sujet suivant : LES PROGRÈS DE LA NUMISMATIQUE GAULOISE DEPUIS LA FIN DU SIÈCLE DERNIER L’étude approfondie de la numismatique gauloise n’est guère antérieure au milieu du XIXe siècle au terme duquel la publication de l’Atlas de La Tour en 1892 puis du Traité des monnaies gauloises d’Adrien Blanchet en 1905 ne fut qu’une première étape et non un aboutissement comme on pouvait le penser. Après une période de stagnation des connaissances, J.-B. Colbert de Beaulieu entreprit de remettre en cause la doctrine d’alors et d’élaborer de nouvelles méthodes permettant d’ordonner les classements typo-chronologiques du matériel dont il disposait. Toutefois, le savant crut devoir construire un système rigoureux en partie fondé sur les hégémonies monétaires de plusieurs peuples, en particulier celui des Arvernes et dont les conclusions entravèrent la recherche jusqu’à la fin du siècle dernier. Notre objectif est de montrer comment de nombreux constats d’ordre archéologique et numismatique ont permis, depuis quelques décennies, de contester sur divers plans une doctrine devenue largement obsolète et de mettre en lumière les progrès accomplis dans le vaste domaine des monnayages gaulois, dont l’étude scientifique demeure en pleine évolution. La SÉNA (*) les codes de connexion vous seront communiqués ultérieurement PRÉSENCE DE LA SÉNA EN FÉVRIER : * Salon numismatique de Taverny (SNIIF) le dimanche 12 février, Gymnase Jules Ladoumègue, 56 avenue de Boissy, 95150 TAVERNY * Salon numismatique de l'Association Numismatique Armoricaine le samedi 18 février, L'Escall, 27 rue des Berlaguts, 44230 St SÉBASTIEN SUR LOIRE * Salon numismatique de l'Association Numismatique du Roussillon le dimanche 26 février, Salle polyvalente Jordi Barre, Avenue Pablo Casals, 66450 POLLESTRES DISPONIBLE DÈS MAINTENANT Claude FAYETTE et Jean-Marc DESSAL 29,00€ réf. lc2021

Bulletin Numismatique n°227 17 LE COIN DU LIBRAIRE, LES MONNAIES D’AQUITAINE Les monnaies d’Aquitaine, Bruno Collin, Véronique Lecomte-Collin, Collection : Guide. Format : 16,5 x 24 cm • 64 pages. Broché. Réf. lm331. Prix 14 €. Un livre grand public très illustré sur un sujet très présent en Aquitaine. Depuis les monnayages celtiques ou du duché d’Aquitaine jusqu’à l’ouverture de l’atelier monétaire de Pessac au début des années 1970, l’histoire monétaire de l’Aquitaine a largement participé à celle de la numismatique française, y compris au travers des très importantes influences britanniques ou espagnoles. Elle a d’ailleurs abrité, jusqu’à la fin du XIXe siècle, plusieurs ateliers monétaires ainsi qu’une très grande diversité d’émissions. Celles-ci n’ont jamais cessé puisque ces émissions ont refleuri avec la vogue des monnaies locales. Historiens, collectionneurs et amateurs seront également intéressés par les nombreuses médailles et jetons qui émaillent et illustrent son histoire. Sans compter les très nombreux trésors monétaires de toutes périodes, qui y ont été découverts et qui révèlent l’intensité des échanges commerciaux, y compris internationaux. Notamment le trésor de Garonne, récemment présenté par le musée d’Aquitaine à Bordeaux. La riche iconographie de cet ouvrage est la preuve de ce foisonnement. Aujourd’hui, l’Aquitaine abrite également des collections de monnaies et médailles dans 32 de ses musées, même si elles ne sont pas toutes exposées. Ces collections sont ici présentées en détail pour la première fois. LES AUTEURS Bruno Collin est un historien, spécialiste des monnaies. En 1990, il a co-créé le musée de la Monnaie de Paris. En tant que journaliste, il a écrit plusieurs milliers d’articles aussi bien dans la presse spécialisée que généraliste. Il a participé à de nombreuses émissions radiophoniques, comme « Les P’tits bateaux » le dimanche soir sur France Inter. En 2014, il participe au web documentaire « 1150 ans d’histoire de la Monnaie de Paris » commenté par Claire Chazal. Depuis 1990, il cosigne ses ouvrages avec son épouse, Véronique LecomteCollin. Ils reçoivent le titre de chevaliers des Arts et Lettres en 2000 pour leur travail sur la numismatique.

Bulletin Numismatique n°227 18 LE COIN DU LIBRAIRE, SESTERCES DES ANTONINS (96-192), III – ANTONIN LE PIEUX (138-161) Jean LACOURT, Sesterces des Antonins (96-192), III – Antonin le Pieux (138-161), Igé, 2022, broché, 21 x 29,7 cm, 332 pages dont 30 planches couleur, 590 photos, nombreux index. Code : Ls100. Prix : 65€. Qui aurait pu imaginer il y a un an en janvier 2022, que douze mois plus tard, les trois premiers volumes, sur les cinq prévus, de la série sur les sesterces des Antonins entre Nerva et Commode (96-192) auraient déjà été publiés ? En effet après le premier volume consacré à Nerva et Trajan paru en janvier 2022 (compte-rendu dans le Bulletin Numismatique 217), nous avons aussi commenté le deuxième volume consacré au règne d’Hadrien publié en août de la même année (compte-rendu dans le Bulletin Numismatique 222). Nous vous soumettons aujourd’hui notre vision dans un troisième volet consacré au règne d’Antonin le Pieux. Dans le Bulletin Numismatique (BN) 217, de mars 2022, nous vous rendions compte de la parution d’un premier volume d’une série qui en comportera cinq au total, consacré au monnayage de la dynastie Antonine, entre Nerva et Commode (96-192). Cette série est dédiée à l’étude la plus complète possible sur la dénomination phare du monnayage romain depuis la Renaissance : le Sesterce. Le premier volume avec 224 pages dont 10 planches et 189 photos de droit et de revers portait sur le monnayage du fondateur de la dynastie, Nerva (96-98) et de son successeur immédiat, Trajan (98117). Notre compte-rendu du Bulletin Numismatique n°222, de septembre 2022, dans les mêmes conditions présentait le deuxième, avec 372 pages, dont 25 planches et 500 photographies de droit et de revers, consacré à Hadrien. C’est grâce à la ténacité de son auteur, Jean Lacourt, et de son épouse Muriel qui l’accompagne tout au long de cette aventure que cette série a pu voir le jour. Aujourd’hui avec les trois premiers ouvrages de la série, c’est plus de 900 pages et 1 270 photos de droit et de revers qui permettent de découvrir la riche iconographie de cette dynastie si attachante qui a marqué Rome et symbolise à elle seule la « Paix Romaine » et le Haut Empire. J’indiquais donc mon dernier compte-rendu que « Cette collection bien que déroutante, au premier abord, de par sa conception et sa présentation, est destinée aussi bien aux collectionneurs qu’aux professionnels et pourra aussi rendre de nombreux services aux chercheurs grâce à sa facilité d’utilisation. La formation et l’activité professionnelle de son auteur, botaniste, phytosociologue et entomologiste, maître de conférences à la Faculté des Sciences d’Orsay pendant plus de trois décennies, ne le destinait pas à l’étude des monnaies en général, ni des sesterces romains en particulier. Cependant son expérience technique acquise dans ces différents domaines scientifiques lui a permis, avec la rigueur qui le caractérise, de les appliquer avec bonheur à la numismatique. » Cette fois-ci, c’est moins de six mois après le second volume, que l’auteur nous livre la troisième partie de son œuvre, cette « saga » numismatique comme je l’ai nommée, et qui cette fois-ci, en respectant la chronologie, porte sur le règne d’Antonin le Pieux (138-161) avec les sesterces du susnommé d’abord comme César, sous Hadrien entre le 25 février et le 10 juillet 138, puis Auguste, de son épouse Faustine, morte en 140 et immédiatement divinisée, de son fils adoptif, Marc Aurèle, devenu César au début de son principat, associé au revers, du monnayage de son père. L’auteur y ajoute les monnaies d’Antonin frappées après sa mort en 161-162 par Marc Aurèle et Lucius Vérus, devenus Augustes. Ce troisième « opus » avec 332 pages voit encore le nombre des planches augmentées (30) avec au total 590 photographies de droit et de revers du monnayage. La conception du livre n’est pas classique ou traditionnelle, reposant sur les légendes de revers (Cohen, SIR, IGBI, RCV) ou sur un classement chronologique (RIC ou BMC/RE, MIR), mais d’une « clé » permettant l’identification très rapide et sûre des sesterces. Cette « clé », de conception inédite, débute par l’étude précise de l’avers et aboutit à son codage. À ce code d’avers viennent ensuite se greffer et fusionner un ou plusieurs codes de revers. » Pour chaque type, les ouvrages numismatiques de référence sont utilisés, suivis par l’inventaire des pièces recensées avec le recours au plus grand nombre de sources professionnelles des

Bulletin Numismatique n°227 19 LE COIN DU LIBRAIRE, SESTERCES DES ANTONINS (96-192), III – ANTONIN LE PIEUX (138-161) douze dernières années, à partir d’une base de plus de 250 firmes, ce qui permet d’en apprécier le degré de rareté réelle à partir d’une base comptant plusieurs milliers de sesterces ainsi listés. Cet inventaire, très précis, permet d’apprécier réellement la rareté d’une quantité importante de monnaie et d’en retrouver les « pedigrees », si importants aujourd’hui, et qui souvent, en augmentent la valeur ! L’ouvrage débute par un avis aux lecteurs des tomes I et II (p. 4) qui complète et explicite sa « clé » de classement qui comporte quatre niveaux. Les pages suivantes (p. 4-22) sont identiques aux deux volumes précédents et je renvoie donc le lecteur au compte-rendu du BN 222. Aux pages 23-27, le lecteur trouvera le code réservé aux avers pour Antonin (p. 23-26) et Faustine (p. 27). Le Catalogue se trouve entre les pages 28 et 210. Comme pour les deux ouvrages précédents, il est impossible, dans ce cadre, de rendre compte de la richesse de celui-ci et de l’immensité du travail de recherche déployé afin de le réaliser. Le mieux est de prendre un sesterce d’Antonin ou de Faustine et de le classer avec le Lacourt. Les planches photos se trouvent entre les pages 211 et 271 avec à chaque fois une page explicative placée en regard de la planche correspondante. Il vous faudra aussi marquer ces pages afin de les utiliser plus facilement. En face de chaque planche, placée sur la page de droite, vous trouverez à gauche la liste des types de bustes et les revers correspondants. Pour Antonin, César, nous avons 15 photos, 6 pour les bustes et 9 pour les revers (p. 212 et 213 = pl. 1). Sur la page de gauche sous le classement, vous trouverez la liste des origines des illustrations. Pour Antonin, en tant qu’Auguste vous découvrez 6 planches de bustes (pl. 2-7 ; p. 214-225) soit un total de 120 bustes différents, certains isolés pour la première fois. Quant au revers, ce sont 16 planches qui leur sont consacrées (pl. 8-23 ; p.226-257), soit un total de 320 revers différents. Aux pages 258-259, vous trouverez les pièces pour la Consécration d’Antonin le Pieux, frappées après sa mort (p. 24) avec 8 bustes différents et 12 revers. Les six dernières planches 25 à 30 sont réservées à Faustine plus connue sous le nom de l’Ancienne ou de mère car elle a aussi une fille qui porte le même nom et a épousé Marc Aurèle (p. 260-271 ; pl. 25 à 30) avec 20 bustes différents et 95 revers. Seul petit bémol pour les bustes de Faustine mère, l’auteur n’a pas distingué les deux bustes utilisés par Faustine, Augusta, avant son décès à la fin de l’année 140 (pl. 25, n° 13 et 14). Pour Marc Aurèle César associé à son père adoptif au revers, il se trouve pl. 9, p. 228-229 et comporte vingt bustes différents de l’adolescent et du jeune adulte. Le livre est complété par une chronologie et trois index. La première (p. 272-275) nous fournit les dates pour chacun des sesterces évoqués dans le catalogue entre 138 et 162. Le premier index renvoie aux huit principaux livres (Cohen, RIC, RCV, BM/CRE, SIR, IGBI, PSR et UCR) retenus par l’auteur comme ouvrages de référence avec pour chacun d’eux une table de correspondance bien utile (p. 276-295). Il est complété par l’index des légendes de revers (p. 296-300) et celui de la représentation des revers (p. 301-304). Le lexique (p. 305-324), indexé, outre des explications parfois nécessaires pour celui qui n’est pas familiarisé avec la civilisation romaine, renvoie à chaque fois à la typologie dans le catalogue, et dans ce dernier, chaque astérisque (*) renvoie au lexique qui est un véritable dictionnaire avec de nombreuses définitions et explications se rapportant à ce volume. Le livre se clôt par la liste des ouvrages de référence, collections, trésors, firmes et catalogues de ventes consultés et cités dans le répertoire (p. 325-332). Prenons le pari aujourd’hui que le quatrième volet de cette magnifique série, consacrée cette fois-ci à Marc Aurèle, verra le jour avant la fin de cette année ! Il ne manquera alors plus que l’ultime et dernier volume pour que cette série soit complète et que le travail d’Hercule auquel s’est attelé Jean Lacourt soit accompli. Encore une fois, je vous répéterai le message déjà annoncé précédemment : avec un tirage de 300 exemplaires pour ce troisième volume, n’attendez pas pour l’acquérir avant qu’il soit épuisé. Les deux premiers sont encore disponibles, mais pour combien de temps ? Laurent SCHMITT (ADR 007) *Toutes les monnaies illustrées dans cet article sont en vente sur la boutique Cgb.fr Actuellement, vous avez 260 sesterces d’Antonin le Pieux, de Faustine mère et d’Antonin et Marc Aurèle César Code : Ls 99. Prix 65€ Code :Ls 98. Prix 35€

Bulletin Numismatique n°227 20 LIVE AUCTION DU 7 MARS 2022 CYRÈNE, UN TÉTRADRACHME TÉMOIGNAGE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE Dans la prochaine « Live Auction » de Cgb.fr, parmi les 53 monnaies grecques du catalogue, deux monnaies ont retenu particulièrement notre attention. La première est un magnifique tétradrachme archaïque de Cyrène, actuelle Libye (bgr_756205). La tradition et la mythologie y situaient le Jardin des Hespérides. Cyrène, ville grecque, la plus importante des cinq colonies de la Cyrénaïque, aurait pour origine la nymphe du même nom, courtisée par Apollon et qui aurait donné son nom à la région et à la ville. Fondée vers 630 avant J.-C. par des colons doriens en provenance de l’île de Théra (Santorin dans les Cyclades), Cyrène était la cité la plus importante de la région avec Barcé et Evespéris. Les colons fondateurs auraient été commandés par Battus, ancêtre mythique des Battides qui régnèrent deux siècles sur Cyrène. La cité royale, indépendante, était dans l’orbite égyptienne et ne fut que peu occupée par les Perses. Après la disparition du dernier descendant des Battides, Arcésilas IV, tyran au Ve siècle avant J.-C., Cyrène, eut un gouvernement démocratique avant d’entrer dans la mouvance Lagide à la fin du siècle suivant. La richesse et l’opulence de la cité et de la région reposait sur la culture et la récolte du silphium (sιλϕιων) dont le suc est nommé « laserpicium » et que Pline indique comme se vendant au poids de l’argent, l’une des plantes médicinales les plus recherchées de l’Antiquité. Déjà en voie d’extinction à l’époque de Néron, elle disparut définitivement au Ve siècle après J.-C., signe d’une surproduction, et conséquence d’un changement climatique. Cette plante, à la fois médicament et épice était considérée par Pline l’Ancien comme un « don précieux de la nature » (HN, XIX, 15). Si son identification reste incertaine, elle fut utilisée entre autres par Hippocrate, Celse et Galien dans leurs traitements thérapeutiques. Notre tétradrachme, car il s’agit bien d’une pièce de quatre drachmes, d’étalon euboïco attique d’une masse de 16,91g, de forme globulaire avec un diamètre de 23 millimètres et d’orientation des coins à 3 heures, fut fabriqué vers 485-475 avant J.-C. Droit et revers font référence à la richesse proverbiale de la cité et de la région, le silphium, déjà évoqué avec une représentation stylisée de la plante au droit, surmonté de deux feuilles et de son fruit accosté de deux dauphins au revers qui font peut-être référence aux origines de la fondation lié au culte d’Apollon ou bien à la provenance des premiers colons Égéens, orné de globules dans les angles, le tout dans un carré creux. Ce type très particulier et très rare est signalé dans l’ouvrage de M. Price et N. Waggoner, Asyut Hoard, Londres 1975, n° 833, pl. XXXI. Le trésor d’Asyt (Égypte, Delta) qui aurait contenu environ 900 pièces dispersées aujourd’hui, comprenait des monnaies de 70 ateliers différents. L’enfouissement du trésor est placé vers 475 avant J.-C. (TPQ). Il comprenait 42 pièces de Cyrénaïque dont dix-huit statères de Cyrène (n° 818-859). Trois tétradrachmes de notre type avec les dauphins dans le même sens n° 833-835 y étaient inclus et notre exemplaire semble de mêmes coins que les pièces n° 833 et 834, pl. XXXI du trésor d’Asyt. Ce type était déjà signalé dans l’ouvrage d’Ernest Babelon, Traité des monnaies grecques et romaines, deuxième partie, description historique, tome premier, Paris 1907, col. 1351-1352, n° 2022, pl/ LXIV, n° 1 (conservé à Paris 17,05g). Un exemplaire appartenait à la collection Pozzi, Ars Classica I, Naville, Genève 1921, p. 182, n° 3260, pl. XCIX (16,94 g) présentant des caractéristiques similaires, beaucoup moins bien conservé que notre exemplaire, ce qui est aussi le cas de l’exemplaire de la BnF ainsi que des différents exemplaires du trésor d’Asyt. Notre tétradrachme est particulièrement bien centré, avec peu d’usure, présentant un revers bien venu à la frappe et accompagné d’une patine de collection ancienne. Nous sommes persuadés que ce très rare exemplaire dont le prix de départ est fixé à 5 000€ et l’estimation à 9 500€ et qui de plus se trouve encapsulé dans un « slab » NGC Ch. VF (Strike 4/5, Surface 2/5) ira rejoindre une collection digne de cet écrin. Ces tétradrachmes archaïques, outre leur insigne rareté, sont extrêmement recherchés à cause de leur portée symbolique, présentant, une plante, aujourd’hui disparue de cette partie du monde victime de son succès et de son exploitation intensive. Marie BRILLANT et Laurent SCHMITT

Bulletin Numismatique n°227 21 LIVE AUCTION DU 7 MARS 2022 TRYPHON : USURPATEUR ET BASILEOS SÉLEUCIDE La seconde pièce qui a retenu notre attention dans la prochaine « Live Auction » de Cgb.fr est le magnifique tétradrachme du monarque Séleucide qui répond au nom si particulier de Tryphon. Mais en fait sur les 53 monnaies grecques de cette sélection, nous aurions pu en retenir au moins une dizaine d’autres, intéressantes par leur rareté, leur état de conservation, leur prix ou bien encore leur intérêt historique. Cependant, c’est cette monnaie d’un monarque au règne pertubé que nous avons retenue et que nous avons voulu mettre en avant. L’histoire du royaume Séleucide après la mort d’Antiochus IV Épiphane, fils d’Antiochus III le Grand, décédé subitement en 164 avant J.-C. est très compliquée. Antiochus V Eupator (164-162 avant J.-C.) fut éliminé rapidement par son demifrère Démétrius Ier Soter (162-150 avant J.-C.), fils aîné d’Antiochus IV et qui était resté otage à Rome en vertu du traité d’Apamée de 188 avant J.-C. Démétrius Ier dut d’abord mettre fin à l’usurpation de Timarque (164-161 avant J.-C.) dans les satrapies orientales avant de devoir affronter Alexandre Ier Bala, batard d’Antiochus IV ou usurpateur (152-145 avant J.-C.), soutenu par le roi de Pergame, Attale II, puis par Ariarathes V de Cappadoce et Ptolémée VI Philométor, pharaon d’Égypte. Démétrius Ier trouva la mort en luttant contre ses ennemis. Alexandre Ier épousa alors la fille de Ptolémée VI, Cléopâtre Théa. Dès 146 avant J.-C., Démétrius II, le fils de Démétrius Ier envahit le territoire séleucide ralliant au passage Ptolémée VI. L’année suivante, Alexandre Ier Bala et Ptolémée VI Philométor trouvèrent la mort et Démétrius II reçut le titre de Nicator (le Victorieux). Mais Diodote, général d’Alexandre Ier, fit proclamer le fils de ce dernier et de Cléopâtre Théa, Antiochus VI Dionysus, un enfant, roi en 144 avant J.-C. Le jeune roi mourut ou fut éliminé par son protecteur, Diodote prit alors le nom de Tryphon en 142-141 avant J.-C. Le nouveau monarque dut lutter contre Démétrius II Nicator, fils aîné de Démétrius Ier Soter, allié aux Juifs. Devant la montée du péril Parthe, Démétrius II dut aller les combattre et fut fait prisonnier en 138 avant J.-C. Antiochus VII Sidétes (138-127), le plus jeune fils de Démétrius Ier Soter, continua la lutte et finalement élimina Tryphon la même année ou la suivante. Cléopâtre Théa, qui avait épousé Démétrius II après la disparition d’Alexandre Ier et en eut plusieurs enfants dont Séleucus V et Antiochus VIII Grypus, se maria ensuite avec Antiochus VII dont elle eut encore plusieurs enfants dont Antiochus IX Cyzicène, source des conflits majeurs de la fin du IIe siècle et du début du Ier siècle avant J.-C. qui devait finalement précipiter la fin du royaume Séleucide. Diodote fut d’abord régent pour Antochus VI, trop jeune pour assurer la charge, avant de s’emparer du pouvoir en éliminant le jeune monarque et d’être à son tour mis hors d’état de nuire et remplacé par un descendant d’Antiochus III le Grand. Tryphon ne fut jamais reconnu ni par Rome, ni dans les satrapies orientales encore controlées par les Séleucides. Son pouvoir se limita à une partie de la Cilicie, de la Syrie, de la Coélé-Syrie et de la Phénicie du Nord. Le meurtre du grand prêtre Jonathan lui alliéna le soutien des Juifs qui rallièrent le camp d’Antiochus VII. Tryphon dut s’enfuir d’Antioche avant de se réfugier à Antioche de l’Axios, où il avait pris le pouvoir six ans plus tôt, et y périr. Les monnaies de Tryphon sont donc très rares et n’ont été frappées que dans un petit nombre d’ateliers dont principalement celui d’Antioche. Notre tétradrachme appartient à ce dernier, émission de l’atelier qui comprend de nombreuses variétés, notre exemplaire relevant du premier type, caractérisé par la seule présence du monogramme (ΠΑ). Notre tétradrachme d’une masse de 16,09 g pour un poids théorique de 16,60 g environ pour l’étalon attique réduit est sur un très grand flan de près de 32 mm et une orientation des coins à 12 heures. Au droit, anépigraphe, la tête du roi est ceinte du diadème entourée de la stemma, bandelette de laine particulière qui se retrouve sur la plupart des monnaies séleucides depuis le règne d’Antiochus III le Grand, en particulier à l’atelier d’Antioche. Au revers, la légende ΒΑΣΙΛΕΩΣ/ ΤΡΥΦΟΝΟΣ – ΑΥΤΟΚΡΑΤΟΡΟΣ/ (ΠΑ) (du roi Tryphon investi du pouvoir absolu/ (ΡΑ) est placée de part et d’autre d’un casque macédonien orné de cornes de chèvre et décoré sur le couvrejoue. HGCS 9/ 1055 - SC 2/ 2031-1 – SMA 264 – Babelon 1044 L’exemplaire de qualité superbe présente un flan large, bien centré des deux côtés avec un revers finement détaillé. Quant au portrait au droit, il est vigoureux et bien venu à la frappe, avec une patine gris métallique associée à une irisation dorée. Son prix de départ débute à 2 500€ et son estimation de 4 500€ pourrait bien être dépassée pour ce type rare et recherché, spectaculaire. Si la tête de Tryphon se place dans la représentation traditionnelle du souverain séleucide, le revers par l’adjonction du titre d’autocrator rompt complètement avec le monnayage classique, associé à la représentation d’un casque militaire, cas unique dans le monnayage qui diffère complètement de l’iconographie traditionnelle des rois séleucides qui faisaientt plutôt représenter Apollon assis sur l’omphalos dans leur grande majorité, Zeux nicéphore pour Antiochus IV, Tyché pour Démétrius Ier ou les Dioscures sur le rare monnayage d’Antiochus VI Dionysos, prédécésseur et victime de l’usurpateur. Marie BRILLANT et Laurent SCHMITT Exemplaire sous coque NGC AU (Strike 4/5, Surface 3/5), Fine Style

Bulletin Numismatique n°227 22 LES TÉTRADRACHMES SYRO-PHÉNICIENS : UNE COLLECTION À PART ENTIÈRE Sur la boutique Cgb.fr, lorsque vous ouvrez la boutique « Monnaies Provinciales, » c’est-à-dire celle consacrée aux monnaies romaines qui ne sont pas impériales, frappées principalement dans le monde hellénophone entre la fin de la République et la Tétrarchie (294-313), le tableau de bord de la boutique affiche un chiffre dépassant les 5 000 pièces disponibles. Sur cet ensemble déjà imposant, si vous affinez votre recherche et saisissez la requête « tétradrachme syro-phénicien », vous obtenez un résultat dépassant les 3 500 pièces. Si vous avancez encore dans votre sélection, vous allez découvrir près de 2 500 tétradrachmes pour le seul atelier d’Antioche. Ce chiffre impressionnant peut s’expliquer par les choix d’un homme, Michel Prieur, aujourd’hui décédé (+ 2014) qui fut certainement l’un des plus grands collectionneurs de ce type de monnayage et qui a rédigé, en collaboration avec son épouse Karin, l’ouvrage, encore aujourd’hui de référence, A type corpus of the Syro-Phoenician Tetradrachms and their Fractions from 57 BC to AD 253, publié en 2000, aujourd’hui en voie d’épuisement (il reste moins de vingt exemplaires sur la boutique « Librairie Numismatique »). Donc si vous voulez débuter une collection sur ce sujet, n’attendez pas pour vous le procurer. Si nos connaissances se sont accrues depuis la date de parution de l’ouvrage et ont été complétées par celui de Richard McAlee sur le monnayage d’Antioche en 2007, The Coins of Roman Antioch, augmenté de deux suppléments sans oublier l’ouvrage de Kevin Butcher sur les monnayages de Syrie, Coinage in Roman Syria, en 2004 et les différents volumes du Roman Provincial Coinage (RPC) et sans occulter de nombreuses autres contributions publiées depuis, celui de Michel reste la référence citée dans tous les catalogues de vente, en particulier pour ceux ne figurant pas dans son inventaire qui comportait près de 1 800 numéros avec 1 743 entrées. Ce monnayage débute comme l’indiquait le titre de l’ouvrage de Prieur après que Pompée ait conquis le Royaume de Syrie et l’ait transformé en province en 63 avant J.-C. Si les premiers tétradrachmes ne sont que des adaptations de ceux frappés au nom de Philippe Philadelphe (95/4 – 76/5 av. J.- C.), monarque séleucide, très vite, dès Auguste, Antioche en particulier va avoir un monnayage propre et original, inspiré par le monnayage impérial. La Syrie, province frontière avec le royaume Parthe d’abord jusqu’en 226, puis le royaume Sassanide après cette date, aura pendant toute la période, en particulier pour Antioche, un monnayage autonome, d’abord en argent, puis en billon, avec des caractéristiques de masse et de diamètre héritées des dernières monnaies séleucides. Titre et poids, voire diamètre vont cependant s’amenuiser avec le temps, signe d’un amoindrissement, d’une inflation rampante et d’un affaiblissement général. Pendant les conflits qui opposent les Romains à ses turbulents et puissants voisins que sont les deux dynasties orientales, et plus particulièrement pendant la campagne parhique de Caracalla (215-217), de nombreuses cités vont frapper monnaie de manière momentanée, et parfois sporadique. Ce monnayage riche et varié, non pas pour les types de revers, qui se limitent le plus souvent à l’aigle traditionnel, les ailes ouvertes, tenant dans son bec une couronne et placé sur différents symboles, comporte des marques complémentaires au nombre de près d’une centaine. Au total, ce sont plus de trente cités, outre Antioche, qui ont frappé aux marges du limes oriental dans les provinces, de Cilicie, de Commagène, de Mésopotamie, de Cyrrestique, de Séleucie et Piérie, de Coélé-Syrie, de Phénicie, de la Décapole, de Palestine et de Chypre. Le dernier personnage à avoir frappé monnaie dans ces régions de manière autonome est Uranus Antonin, apparenté à la famille des Sévères, originaire comme Julia Domna et les princesses syriennes, d’Émèse, qui lors de l’invasion de Sapor Ier (Chapour) en 253, essaya de préserver la « Romanité » face à l’envahisseur.

Bulletin Numismatique n°227 23 LES TÉTRADRACHMES SYRO-PHÉNICIENS : UNE COLLECTION À PART ENTIÈRE Le monnayage ne s’arrête pas à ce moment, mais la monnaie impériale, constituée alors principalement d’antoniniens, va venir se substituer aux tétradrachmes, en particulier pour l’atelier d’Antioche. Vous l’aurez compris, ce monnayage est d’une infinie richesse et variété qui ne demande qu’à se laisser découvrir et c’est le message que livre l’ouvrage de Michel, dont la préface était dédiée au Liban où il avait passé son enfance et son adolescence avant la guerre qui intervint à partir de 1975. Dans la boutique « Monnaies Provinciales », vous avez plus de 1 000 pièces dont le prix est inférieur ou égal à 100€ dont plus 10 % ont même un prix compris entre 10 et 50€. Actuellement, le tétradrachme le plus cher est à 2 500€. C’est donc une collection variée où les pièces sont souvent en bon état de conservation et ont peu circulé. Très abondante à partir du règne de Caracalla (211-217), à partir de Gordien III, seul l’atelier d’Antioche a frappé ces tétradrachmes, en dehors d’Uranus Antonin pour Émèse, déjà évoqué. Ne vous y trompez pas, depuis quelque temps, certains exemplaires, les plus rares ou les plus beaux, se rencontrent sous coque « slab » en en faisant ainsi des objets prisés sur le marché international. En effet, les Tétradrachmes Syro-Phéniciens sont collectionnés dans le monde entier, partout où la Diaspora du Proche Orient est venue se réfugier depuis la fin du second conflit mondial. N’oubliez pas que le traité de Sèvres (1920) avait confié le mandat d’administrer la Syrie et le (Grand) Liban à la France, mission qu’elle conserva jusqu’à la proclamation de l’indépendance de ces régions à la fin de la deuxième guerre mondiale ! En collectionnant ce type de monnaie, non seulement vous pouvez vous constituer une merveilleuse série de portraits impériaux d’Auguste à Uranus Antonin, parfois surprenants, mais aussi découvrir une géographie aux vocables mystérieux et évocateurs, et participer à la mission de la conservation d’un patrimoine à l’histoire mouvementée, hier comme aujourd’hui. Alors, nous vous donnons rendez-vous sur la boutique des « Monnaies Provinciales » afin de vivre une belle aventure. Marie BRILLANT et Laurent SCHMITT Code : Ls09 . Prix : 88€ *Toutes les monnaies illustrées dans cet article sont en vente sur la boutique Cgb.fr ! Sur la boutique PROVINCIALES de Cgb.fr, nous vous proposons actuellement plus de 5 000 monnaies romaines provinciales en vente chaque jour dont plus de 3 500 tétradrachmes syro-phéniciens. § Dans de futurs articles, nous aurons l’occasion de revenir sur ce monnayage passionnant et enrichissant, encore méconnu et qui mérite toute notre attention.

Bulletin Numismatique n°227 24 Les essais monétaires de la période du Franc ont été abordés dans la littérature numismatique par Conbrouse (1844), Dewamin (1889), Ciani (1931), Guilloteau (1943), Mazard (1965), Gadoury (1989). Plus récemment (2014) Michel Taillard et Michel Arnaud ont produit un catalogue des essais de la 3e République jusqu’au remplacement du Franc par l’Euro (1870-2001). Dans le Franc d’Augustin Dupré, Philippe Théret et Xavier Bourbon dédient un chapitre entier aux premiers essais dans le système décimal de 1793 à 1803. Les ouvrages de référence couvrant le XIXe siècle sont anciens, faiblement illustrés, soit quantitativement soit qualitativement, incomplets dans les recensements et sans apports d’éléments d’explications sur la raison d’être des essais. Il nous a paru ainsi pertinent de fournir aux collectionneurs de nouveaux outils pour aborder le domaine passionnant des essais de la période 1803 à 1870. C’est-à-dire de la création du Franc Germinal sous Napoléon Bonaparte à la chute de Napoléon III. Pour ce faire, Philippe Théret et Michel Taillard s’associent pour mener à bien ce projet visant à faire pour les essais la jonction avec leurs deux livres respectifs. Dès le départ, l’ambition n’était pas seulement l’élaboration d’un catalogue de recensement et de cotes mais également l’apport de « sens » par l’exploitation des archives. On peut très bien collectionner les monnaies courantes sans en comprendre les processus qui mènent à leur existence (même si l’ouvrage le Franc, les Monnaies, les Archives en a démontré la pertinence). En revanche pour les essais, ne pas connaître les raisons de leurs existences et donc leur « sens » apparait plus que regrettable… Dans un premier temps, nous avions imaginé la rédaction de deux ouvrages simultanés : l’un centré sur les archives et l’autre sur le catalogue. Il nous a paru dommageable de les séparer mais la réunion des deux en un se heurtait au problème des dimensions de ce qui aurait été un ouvrage « hors gabarit », difficilement consultable… En plus des archives, nous avons eu accès aux collections prestigieuses de la BnF, à celles du musée Carnavalet-Histoire de Paris et aux médailliers et outils monétaires de la Monnaie de Paris ! La possibilité de les prendre en photo en très haute qualité et de les exploiter pour notre projet est un atout essentiel. Au-delà de l’apport pour le recensement, il nous a paru intéressant d’offrir aux lecteurs des illustrations des essais ou des objets les plus remarquables (poinçons, matrices, coins…) et ce dans la taille maximale que permet le format retenu pour l’ouvrage. Cela permet notamment de voir des monnaies prestigieuses avec un agrandissement important permettant d’apprécier au mieux les détails de gravure et le talent du graveur. Aussi ces 3 piliers de notre projet que sont les archives, le catalogue de recensement (et de cotation), et la galerie de photos nous ont poussés par cohérence à les regrouper dans un même ouvrage mais en séparant chaque période historique. Ainsi pour couvrir la période 1803 à 1870, nous allons produire six ouvrages différents : Napoléon 1er (1803-1815), Louis XVIII (1814-1824), Charles X (1824-1830), Louis-Philippe (18301848), 2e République (1848-1852) et Napoléon III (18521870). Dans cette collection de livres, la structure restera la même : une première partie dédiée aux archives, une deuxième consacrée au catalogue de recensement (avec les cotes) et enfin une troisième avec une galerie de photos en pleine page. Grâce à ce découpage, chaque ouvrage, au-delà de sa cohérence chronologique, possède un poids plus praticable. Seront inclus notamment : les essais de concours, les essais de types, les essais techniques, les épreuves de création du graAPPEL A CONTRIBUTIONS ET SOUSCRIPTIONS POUR DES OUVRAGES DEDIÉS AUX ESSAIS DE NAPOLÉON 1ER À NAPOLÉON III

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