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Bulletin Numismatique n°226 20 autres revers liés à cette légende (p. 185-192) avec un regard particulier pour les monnaies divisionnaires (demi-maiorina) au revers avec le phénix sur un globe ou un bûcher (p. 191192). L’auteur examine les revers spécifiques pour le règne de Vétranio (mars – décembre 350) avec en particulier la légende Hoc signo victor eris (sous ce signe tu seras vainqueur, de Constantin Ier au Pont Milvius en octobre 312) pour les ateliers de Siscia et de Thessalonique qui seront conservés par Constance II et Constance Galle. C’est aussi la création de deux nouveaux types liés à la Victoire (p. 203-204). Le chapitre 6 est réservé à la période troublée qui court de la mort de Constans en janvier 350 jusqu’à l’éviction des usurpateurs Magnence et Décence en août 353 sans oublier l’usurpation éphémère de Népotien en juin 350 à Rome et celle de Poemius, au nom de Constance II, à Trèves au début de l’année 353. Cette période se termine sur la réunification de l’Empire au profit de Constance II (p. 212-239). Encore une fois, le tableau des dénominations et de leurs caractéristiques sera très utile (p. 215-216) ainsi que le tableau des ateliers et de leurs marques (p. 221-222). Le monnayage de Magnence et de Décence se caractérise par l’introduction de revers spécifiques comme ceux liés à la légende Victoria Aug Lib Romanor et Gloria Romanorum. Le revers le plus courant étant celui avec les deux Victoires soutenant un bouclier avec Vict(oriae) dd nn Aug et Cae(s). Mais le type le plus spectaculaire est introduit à la fin du règne avec le chrisme cantonné de l’alpha et de l’oméga au revers et la légende Salus dd nn Avg et Caes. Le chapitre suivant, le plus petit de l’ouvrage (p. 241-253), couvre aussi la période chronologique la plus courte (362 – 17 février 364) avec les « derniers feux du paganisme ». Cette période se caractérise par la réforme monétaire de Julien II le Philosophe ou l’Apostat suivant le parti choisi (païens ou chrétiens). Le tableau des ateliers et des marques se trouve aux pages 246-247. L’introduction de nouveaux revers avec le taureau (Apis) au revers et la légende Securitas Reipub ainsi que le revers lié aux Vota sont abandonnés à la mort de Julien en juin 363 sur le front perse. Ils sont remplacés par des revers propres à Jovien qui lui succède avec Victoria Romanorum et les Vota qui seront conservés au début du règne de Valentinien Ier. L’avant-dernier chapitre traite de la « maison de Valentinien » et couvre la période comprise entre le 26 février 364, date d’accession de Valentinien Ier à la pourpre et la mort de Valens à la bataille d’Andrinople en août 378 (p. 254-278). Elle est caractérisée par la présence, outre de Valentinien Ier, de Valens, son frère, et de Gratien, son fils, à partir de 367. Notons aussi la présence de Procope en 365-366. Cette période est marquée par une multiplication de marques d’atelier, résumée dans les tableaux des pages 263-265 qui pourrait constituer pour certains ateliers comme Siscia des marques semestrielles, trimestrielles ou quadrimestrielles (2, 3 à 4/ an) suivant les ateliers, théorie envisagée par J.-P. Callu en 1986. Outre les premiers revers hérités du règne précédent, les deux types principaux pour cette période sont : Gloria Romanorum et Securitas Reipublicae (p. 268-271), mais d’autres revers sont aussi incorporés dans le monnayage comme Gloria Novi Saeculi, Gloria Romanorum ou Felicitas Romanorum ainsi que la reprise du type lié à la victoire avec Victoria Avggg et Vicoria Augustorum (p. 271-274). Procope se démarque de ce schéma avec des revers qui lui sont propres comme Securitas Reipub et Reparatio Fel Temp (p. 275-278). Le dernier chapitre, le neuvième de l’ouvrage, se clôt sur la « maison de Théodose Ier » dans la continuité du précédent. Il débute avec l’accession de Théodose Ier en janvier 379 et se termine avec sa mort en janvier 395 (p. 279-327). Outre les Auguste officiels, Gratien jusqu’en août 383, Valentinien II jusqu’en mai 392, Arcadius à partir de janvier 383, suivi d’Honorius en janvier 393, nous rencontrons aussi pour la première fois, depuis un demi-siècle, une femme, Aelia Flaccilla, épouse de Théodose Ier, augusta en 383 et décédée trois ans plus tard. Plusieurs usurpations rythment cette période, tout d’abord avec Magnus Maximus de 383 à 388 auquel est associé son fils Flavius Victor avant d’être tous les deux éliminés, puis Eugène de 392 à 394 exécuté à son tour. Le monnayage de cette période est à la fois plus riche iconographiquement (p. 301-327), mais aussi plus complexe et une partition, déjà ressentie à la période précédente, semble s’imposer et marquer durablement la séparation effective des pars occidentalis et orientalis après la mort de Théodose Ier en 395. L’auteur a déterminé pour cette période six phases de monnayage entre 381 et 395 résumées dans un tableau p. 282. Quant à celui des ateliers et des marques distinctives, vous les trouverez aux pages 299-301. Une page complémentaire (p. 328) pose une introduction sur la période qui débute après la mort de Théodose Ier. LE COIN DU LIBRAIRE, A HANDBOOK OF LATE ROMAN BRONZE COIN TYPES, 324-395

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