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Bulletin Numismatique n°226 19 LE COIN DU LIBRAIRE, A HANDBOOK OF LATE ROMAN BRONZE COIN TYPES, 324-395 après, en 294 (p. 33-36). À partir de cette date, toutes les évolutions monétaires de la période sont étudiées de 294 à 301 (p. 36-37), puis de 301 à 318 (p. 37-39), de 318 à 330 (p. 39-40) de 330 à 348 (p. 40-41), de 348 à 362 (p. 41-43), de 362 à 364 (p. 43) de 364 à 378 (p. 43-44) et finalement la période comprise entre 379 et 395 (p. 44-45). Un tableau récapitulatif résume l’ensemble de ces données et sera très utile au lecteur (p. 46). Les huit chapitres suivants vont reprendre le plan chronologique énoncé ci-dessus en l’étayant et en le détaillant. Le chapitre 2, avec le sous-titre « Constantin victorieux », traite de la période qui s’étend du 18 septembre 324, date de la défaite définitive de Licinius Ier au 11 mai 330, date de la dédicace de la nouvelle capitale, Constantinople (p. 47-82). Outre les données générales énoncées plus haut, nous avons un résumé historique de la période complété d’une vision sur le monnayage et une analyse poussée sur la typologie des revers, largement illustrée et détaillée. Les droits ne sont pas oubliés. Ils sont décrits et photographiés avec les différents types de couronnes ou de diadèmes. Un tableau des ateliers et de leurs marques supplétives (p. 58) sera très utile au lecteur. L’auteur détaille ensuite les différents revers utilisés par Constantin Ier et ses fils, Crispus, Constantin II et Constance II Césars avec le type Providentiae Augg ou Caess et Virtus Augg ou Caess (porte de camp). Cette typologie comprend aussi les revers pour les Augusta, Hélène et Fausta. L’ensemble de ces données sont complétées pour les revers particuliers de l’atelier de Constantinople pendant la période, et qui lui sont propres, dont le fameux Spes Public avec le labarum fiché sur un serpent. Les types multiples avec les Vota complètent ce panorama ainsi que les monnaies divisionnaires anépigraphes au droit et aux légendes en deux ou trois lignes au revers avec les titulatures de la famille impériale. Chaque partie est largement illustrée par des photos agrandies de grande qualité qui permettent d’appréhender le monnayage. Il aurait cependant été utile de préciser l’échelle et la taille de l’agrandissement car les débutants risquent d’être déroutés quand il auront les originaux en mains. Le troisième chapitre avec le sous-titre « plus ça change » en français (svp!) débute le 11 mai 330 et se clôt à la mi 341 avec le type Gloria exercitus (p. 83-128). Ce type ne s’interrompt pas avec la mort de Constantin Ier le 22 mai 337, mais perdure pour les fils de Constantin Ier, Constantin II, jusqu’en avril 340, date de sa disparition et pour Constans et Constance II jusqu’au terme de la période. Le plan du chapitre reprend les grandes lignes du précédent. Nous rencontrons les types génériques et particuliers pour les séries Urbs Roma et Constantinoplis, complétés par les émissions dédiées pour la dernière fois aux Divi (Constantin Ier, Hélène et Théodora) ainsi que le rare type pour Hanniballien en tant que roi d’Arménie. Quelques revers avec Virtus Augg nn, Secritas Reipub ou Victoria aug complètent ce panorama accompagné par de rares monnaies divisionnaires (Æ 4). Les tableaux consacrés aux ateliers et aux marques complémentaires sont nombreux et détaillés (p. 94-99 et 103-105). Agrandissements et planches de photos viennent compléter cette vision d’ensemble. Notez celui des marques sur la crinière de la louve des types Urbs Roma à la page 110 qui n’est pas sans rappeler l’étude hyper détaillée des Beata Tranquillitas de l’atelier de Trèves de D. Alten et C.-F. Zschucke, publiée en 2003. Dans les mêmes conditions et avec la même acuité, le chapitre 4 avec le sous-titre « lentement mais fermement » aborde la période comprise entre 341 et la grande réforme monétaire accompagnant le 1100e anniversaire de Rome (p. 129-147). À l’instar des deux chapitres précédents, des indications de valeur des marchandises sont données (p. 50, 92 et 131 pour celui-ci). Le tableau des ateliers et des marques se trouve aux pages 135 et 136. Le type général des Victoriae dd Avgg q nn se voit détaillé avec un tableau des monogrammes figurant au revers (p. 138). C’est aussi l’apparition des revers avec les Vota dans une couronne qui se généraliseront dans les périodes suivantes. Plusieurs types de revers sont encore associés à Constantin Ier divinisé, le dernier empereur à l’être. Le chapitre suivant, le cinquième avec le titre « heureux anniversaire », couvre la période qui s’étend de 348 à 362, marquée par le 1100e anniversaire de l’Urbs. Cette période, marquée par la disparition de Constans en 350 et de nombreuses usurpations ou proclamations d’augustes ou de césars comme Népotien, Vétranion, Magnence et Décence César, Constance Galle César ou Julien César puis Auguste, reste dominée par Constance II, l’Auguste le plus ancien jusqu’à sa mort en novembre 361. Un tableau reprenant le catalogue des différentes dénominations et leurs caractéristiques sera très utile au lecteur pour s’y retrouver dans le dédale des émissions de cette période dont le revers principal est lié à la légende Fel Temp Reparatio et à ses multiples déclinaisons typologiques et pondérales (p. 155). Le tableau réservé aux ateliers et à leurs marques (p. 168-172), lui aussi très utile, est la preuve de la complexité et de la succession des émissions aux marques multiples. L’auteur étudie en détail le type dit du « Falling Horseman » (p. 175-185). Il aborde aussi l’iconographie des

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