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- 208 -

MONNAIES MODERNES FRANÇAISES

512.

5 francs Cérès, II

e

République, 1850,

Strasbourg,

BB,

ÖŸ

, 1167907 ex., (Ar, Ø 37,22 mm, 6 h, 24,93 g).

(pd. th. 25,00 g, titre 900 ‰, taille 40 au kilo).

A/

REPUBLIQUE  *FRANÇAISE●

.TêtedelaRépubliqueàgauche

enCérès,déessedesmoissons,portantuncollierdeperles,undouble

chignon et une couronne composite de blé, fleurs, olivier et olives,

chêne et glands, nouée par un ruban descendant sur le cou et passant

sur le front où est inscrit le mot CONCOR ; sous la tranche du cou

le long du listel E.A. OUDINÉ. F..

R/

(feuille de laurier) LIBERTE

● EGALITE ● FRATERNITE

. 5 / FRANCS en deux lignes dans le

champ, au-dessus de 1850, dans une couronne composite de deux

branches de chêne et de deux de laurier, nouées deux par deux en

bas par un ruban ; sous le nœud, la lettre d’atelier BB. Tranche B.

M/

AlfredRenouarddeBussière(1834‑1860).

GG/

Jean-Jacques

Barre (1843‑1855).

G/

Eugène-André Oudiné (1810‑1887).

Usure régulière sur les reliefs, quelques égratignures dans les

champs et des chocs sur le listel du revers. La monnaie est

recouverte d’une jolie patine de collection. F. 327/5.

R. TTB 48

   180 € / 300 €

Fabrications du 7 au 24 janvier (114.781 exemplaires et 104

échantillons) puis du 24 janvier au 6 décembre.

513.

5 francs Louis-Napoléon, J.J. BARRE, 1852,

Paris, A,

, 3769 ex., (Ar, Ø 37,15 mm, 6 h, 25,06 g).

(pd. th. 25,00 g, titre 900 ‰, taille 40 au kilo).

A/

(différent) LOUIS - NAPOLEON BONAPARTE (dif-

férent)

. Grosse tête nue de Louis-Napoléon Bonaparte à

gauche ; au-dessous signé J.J. BARRE le long du cou.

R/

REPUBLIQUE FRANÇAISE●

. 5 / FRANCS en deux

lignesdans lechamp,au-dessusde1852,dansunecouronne

composite de deux branches de chêne et de deux de laurier,

nouées deux par deux en bas par un ruban, en ordre alterné,

d’abord chêne à gauche et d’abord laurier à droite ; sous le

nœud, la lettre d’atelier A. Tranche B.

M/

Charles-LouisDierrickx(1845‑1860).

GG/

Jean-Jacques

Barre (1843‑1855).

G/ 

Jean-Jacques Barre (1793‑1855).

Des hairlines et des marques de manipulation dans les

champs. La monnaie est superbe avec une grande partie du

brillant d’origine et une légère patine grise de collection qui

offre des reflets mauves. F. 328/1.

RRR. SUP 60

 1800 € / 3000 €

Fabricationdu11janvierpouruntotalde3.777exemplaires

dont 8 échantillons.

514.

5 francs Louis-Napoléon, 1852,

Strasbourg, BB,

ŸÖ

, 41321 ex., (Ar, Ø 37 mm, 6 h, 24,77 g). (pd. th. 25 g,

titre 900 ‰, taille 40 au kilo).

A/

(différent) LOUIS - NAPOLEON BONAPARTE (différent)

.

TêtenuedeLouis-NapoléonBonaparteàgauche ;au-dessoussigné

BARRE le long du cou.

R/

REPUBLIQUE FRANÇAISE●

. 5 /

FRANCS en deux lignes dans le champ, au-dessus de 1852, dans

une couronne composite de deux branches de chêne et de deux

de laurier, nouées deux par deux en bas par un ruban, en ordre

alterné, d’abord chêne à gauche et d’abord laurier à droite ; sous

le nœud, la lettre d’atelier.

M/

AlfredRenouarddeBussière(1834‑1860).

GG/

Jean-Jacques

Barre(1843‑1855).

G/

Jean-JacquesBarre(1793‑1855).Usureassez

importante de circulation sur les reliefs. Petit choc sur le listel du

droità3h.Lamonnaieaéténettoyéeavantdeserepatiner.F. 329/3.

RRR. TB 20

 450 € / 700 €

C’estlapremièrefoisquenousproposonscettemonnaieàlavente.

DEUXIÈME RÉPUBLIQUE (24/02/1848‑2/12/1852)

Lors de la révolution de février 1848, Louis-Philippe abdique

en faveur de son petit-fils mais celui-ci n’est pas reconnu par les

Chambres et, le 24 février, la République est proclamée par un

décret du gouvernement provisoire. Celui-ci a proclamé la liberté

du travail, la suppression de la peine de mort en matière politique,

le suffrage universel. Les ateliers nationaux sont créés en mars

1848. Des élections ont lieu dès avril et aboutissent au succès

des républicains modérés. La fermeture des ateliers nationaux

provoquedesémeutesquisontrépriméesdanslesangpar legénéral

Cavaignac qui est nommé président du conseil. Les révoltés sont

exécutés, emprisonnés, déportés. Le pouvoir législatif est confié à

une assemblée unique alors que le président de la République, élu

au suffrage universel, détient l’exécutif. Ce dernier est le prince

LouisNapoléon.Ilentreenconflitavec l’assembléedès1850carsa

réélectionestanticonstitutionnelle.LouisNapoléons’engagealors

dans la préparation du coup d’État qui lui permet, le 2 décembre

1851, d’installer sa dictature. En novembre 1852, il est proposé de

rétablir la dignité impériale héréditaire. Le plébiscite des 21‑22

novembredonneprèsdehuitmillionsdeouipourl’Empiretandisque

le non ne recueillait qu’environ 250.000 voix. Le 2 décembre 1852,

LouisNapoléonestproclaméempereursous lenomdeNapoléonIII.