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40 INTRODUCTION Le rouet à cordonner « Si le dessin de la tranche forme un cordon continu et que par conséquent il importe peu que telle partie de la gravure se place ou non à la suite de telle autre sur la circonférence de la pièce, on peut accélérer le cordonnage en se servant d’une machine dont je ne connais pas le nom de l’inventeur. La première fut envoyée il y a longtemps de Strasbourg à Paris : je l’y ai trouvée abandonnée parce qu’en effet au point où son auteur l’avait laissée, elle ne pouvait être d’un bon usage ; j’y ai fait quelques changements et lui ai donné le nom de rouet-à-cordonner : c’est par son moyen que toutes les pièces de cuivre de cinq centimes et d’un décime ont été cordonnées. » Pour plus de détails sur la machine de Castaing (avec ses inconvénients) et sur le rouet à cordonner, se reporter à la retranscription complète effectuée sur le site de l’association desAmis du Franc : http://www.amisdufranc.org/archives_monetaires/spip.php?article332. La machine de Gengembre Gengembre va très vite améliorer l’étape du marquage sur la tranche en parallèle de ses améliorations sur le balancier. Les coussinets deviennent concentriques. Sa machine prépare également les flans à une frappe en virole pleine en réalisant un vrai cordonnage (relevé des bords) qui prépare la présence d’un listel. Le listel (rehaussement du contour) offre une protection contre l’usure et permet d’empiler facilement les pièces. Coussinets concentriques permettant la marque de la tranche « GARANTIE NATIONALE » des 5 Francs Union et Force en l’an 10. © Collections historiques de la Monnaie de Paris

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