LES JULIO-CLAUDIENS
26
vêtus de la toge, tenant chacun un bouclier rond et une
haste ; simpulum à gauche, le lituus à droite.
Exemplaire sur un flan ovale et irrégulier, bien centré des
deux côtés, mais court sur les légendes avec une usure
régulière. Très belle tête d’Auguste. Revers de frappe un
peu molle. Belle patine grise de collection ancienne avec
des reflets dorés.
C. 43 (6f.) - RIC. 208 - BN/R. 1660 - Giard/L1. 82 /1a -
RCV. 1597 (440$) - MAR. 133 p. 75 - BMC/RR.- -
CMDRR. 23 (1000€) - MRK. 2 /50 (250€).
R. TTB+ / TTB
280 €
Cet exemplaire provient de la collection F. de La
Viuda.
Rubans de type 3. C’est l’un des deniers les
plus courants de l’atelier de Lyon. C’est aussi l’une des
pièces qui se rencontre le plus souvent en Gaule. C’est
encore l’un des deniers qui ont été le plus imités aussi
bien dans les limites de l’Empire qu’en dehors du limes.
Le denier représentant les deux petits-fils d’Auguste
eut un succès considérable en Gaule. Nous devons
modifier notre vision de la circulation monétaire entre
la fin de la guerre des Gaules et la mort de Néron en 68
après J.‑C. Monnaies gauloises en argent, en bronze et
en potin circulèrent conjointement avec les monnaies
romaines qui se répandirent largement en dehors de la
Narbonnaise. Il faut évoquer le néologisme de circulation
« romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine.
Denier, 2 AC. - AD. 12
, Lyon,
(Ar, Ø 19 mm, 6 h, 3,60 g). (pd. th. 3,96 g, titre 900 ‰,
taille 1/82 L., 4 sesterces).
A/
et
R/
Même titulature
.
Exemplaire sur un flan ovale, bien centré des deux côtés
à l’usure régulière. Belle tête d’Auguste. Scène complète.
Joliepatinedecollectionancienneavecdesrefletsmordorés.
C. 43 (6f.) - RIC. 208 - BN/R. 1660 - Giard/L1. 82 /1a -
RCV. 1597 (440$) - MAR. 133 p. 75 - BMC/RR.- -
CMDRR. 23 (1000€) - MRK. 2 /50 (250€).
R. TTB
280 €
Contremarqueaurevers.Exemplairemontéanciennement
avec un trou de suspension. C’est l’un des deniers les
plus courants de l’atelier de Lyon. C’est aussi l’une des
pièces qui se rencontre le plus souvent en Gaule. C’est
encore l’un des deniers qui ont été le plus imités aussi
bien dans les limites de l’Empire qu’en dehors du limes.
Le denier représentant les deux petits-fils d’Auguste
eut un succès considérable en Gaule. Nous devons
modifier notre vision de la circulation monétaire entre
la fin de la guerre des Gaules et la mort de Néron en 68
après J.‑C. Monnaies gauloises en argent, en bronze et
en potin circulèrent conjointement avec les monnaies
romaines qui se répandirent largement en dehors de la
Narbonnaise. Il faut évoquer le néologisme de circulation
« romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine.
Denier, 2 AC. - AD. 12
, Lyon, (Ar,
Ø 19 mm, 12 h, 3,86 g). (pd. th. 3,96 g, titre 900 ‰,
taille 1/82 L., 4 sesterces).
A/
CAESARAVGVSTVS - [DIVI F PATER] PATRIAE
.
« Cæsar Augustus Divi Filius Pater Patriæ », (César
Auguste fils du divin Jules, père de la patrie). Tête laurée
d’Auguste à droite (O*).
R/
C● L● CAESARES à l’exergue/ AVGVSTI F COS
[DESIG PRINC IVVENT]
. « Caius et Lucius Cæsares/
AugustifiliiconsulesdesignatiPrincipesIuventutis» (Caius
et Lucius Césars, fils d’Auguste, consuls désignés, princes
de la jeunesse). Caius et Lucius Césars debout de face,
vêtus de la toge, tenant chacun un bouclier rond et une
haste ; entre eux, simpulum à gauche, le lituus à droite ;
une croisette au-dessous.
Exemplaire sur un flan ovale, bien centré des deux côtés,
un peu court sur les légendes. Belle tête d’Auguste. Joli
revers de style fin. Belle patine de collection ancienne avec
des reflets mordorés. Conserve une partie de son brillant
de frappe et de son coupant d’origine.
RIC. 211 - C. 43 (6f.) - BN/R. 1662 - Giard/L1. 83 /2a
(4 ex.) - RCV. 1597 (440$) - MAR. 133 p. 75 - BMC/
RR.- - CMDRR. 23 (1000€) - MRK. 2 /50 (250€).
R. TTB+
480 €
Cet exemplaire provient du Stock de Paul Turquat
(Montpellier)et de la collection F. &M.-C. Mary.
C’est
l’un des deniers les plus courants de l’atelier de Lyon.
Mais cette variété, avec la croisette entre les instruments
pontificaux interversés, est beaucoup plus rare. C’est
aussi l’une des pièces qui se rencontre le plus souvent
en Gaule. C’est encore l’un des deniers qui ont été le
plus imités aussi bien dans les limites de l’Empire qu’en
dehors du limes. Le denier représentant les deux petits-fils
d’Auguste eut un succès considérable en Gaule. Nous
devons modifier notre vision de la circulation monétaire
entre la fin de la guerre des Gaules et lamort de Néron en
68 après J.‑C. Monnaies gauloises en argent, en bronze
et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies
romaines qui se répandirent largement en dehors de la
Narbonnaise. Il faut évoquer le néologisme de circulation
« romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine.
Denier, 2 AC. - AD. 12
, Lyon,
(Ar, Ø 18 mm, 4 h, 3,69 g). (pd. th. 3,96 g, titre 900 ‰,
taille 1/82 L., 4 sesterces).
A/
CAESAR AVGVSTVS - DIVI F PATER PATRIAE
.
« Cæsar Augustus Divi Filius Pater Patriæ », (César
Auguste fils du divin Jules, père de la patrie). Tête laurée
d’Auguste à droite (O*).
R/
C● L● CAESARES à l’exergue/ AVGVSTI F COS
DESIG [PRINC IVVENT]
. « Caius et Lucius Cæsares/
AugustifiliiconsulesdesignatiPrincipesIuventutis» (Caius
et Lucius Césars, fils d’Auguste, consuls désignés, princes
de la jeunesse). Caius et Lucius Césars debout de face,