DEUXIÈME RÉPUBLIQUE
CONCOURS DE 20 FRANCS, ESSAI DE
CATEL
1848
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R1 TTB 52 65 €
Flan légèrement bombé. De petites marques de manipula‑
tion au droit mais le brillant d’origine est encore présent.
CONCOURS DE 20 FRANCS, ESSAI DE
DIEUDONNÉ
1848
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SUP 60 85 €
CONCOURS DE 20 FRANCS, ESSAI DE
FAROCHON
1848
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TTB 45 48 €
DEUXIÈME RÉPUBLIQUE (1848-1852)
L
ors de la révolution de février 1848, Louis-Philippe abdique en faveur de son petit-fils mais celui-ci n’est
pas reconnu par les Chambres et, le 24 février, la République est proclamée par un décret du gouverne‑
ment provisoire. Celui-ci a proclamé la liberté du travail, la suppression de la peine de mort en matière
politique, le suffrage universel. Les ateliers nationaux sont créés en mars 1848. Des élections ont lieu dès avril
et aboutissent au succès des républicains modérés. La fermeture des ateliers nationaux provoque des émeutes
qui sont réprimées dans le sang par le général Cavaignac qui est nommé président du conseil. Les révoltés
sont exécutés, emprisonnés, déportés.
Le pouvoir législatif est confié à une assemblée unique alors que le président de la République, élu au suffrage
universel, détient l’exécutif. Ce dernier est le prince Louis Napoléon. Il entre en conflit avec l’assemblée dès
1850 car sa réélection est anticonstitutionnelle. Louis Napoléon s’engage alors dans la préparation du coup
d’État qui lui permet, le 2 décembre 1851, d’installer sa dictature. En novembre 1852, il est proposé de rétablir
la dignité impériale héréditaire. Le plébiscite des 21‑22 novembre donne près de huit millions de oui pour
l’Empire tandis que le non ne recueillait qu’environ 250.000 voix. Le 2 décembre 1852, Louis Napoléon est
proclamé empereur sous le nom de Napoléon III.
CONCOURS DE 20 FRANCS, ESSAI DE
BOVY
1848
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SUP 58 75 €
Le 24 février 1848, après l’abdication de Louis-Philippe
en faveur de son petit fils, la République est proclamée
avec une rapidité étonnante. Les fabrications monétaires
reprennent les anciens types de Dupré, à l’Hercule pour
les 5 francs dont les fabrications commencent le 19 mars
et au Génie pour les 20 francs dont les fabrications
commencent le 12 mai. Le 3 mai, le nouveau gouverne‑
ment, élu en avril, décrète la création de nouveaux types
pour les monnaies.
Le même jour un concours est organisé pour la gravure
des coins des nouvelles espèces. Trente et un artistes
participent au concours : Alard, Barre, Boivin, Borrel,
Bouchon, Bouvet, Bovy, Catel, Caunois, Dantzell, Des‑
bœufs, Dieudonné, Domard, Farochon, Fauque, Gay‑
rard, Leclerc, Magniadas, Malbet, Marrel, Merley,
Montagny, Moullé, Oudiné, Pillard, Pingret, Reynaud
(termina après la date de clôture), Rogat, Tournier,
Vauthier-Galle et Vivier. Tandis que certains ne se pré‑
sentent que pour un type (Bouchon ou Caunois pour
l’argent par exemple), d’autres artistes participent pour
les trois métaux (Boivin, Dieudonné ou Oudiné par
exemple), et d’autres présentent des épreuves multiples
(deux dans chaque métal pour Montagny, quatre en
bronze pour Rogat, sept en tout pour Gayrard). Les prix
sont obtenus par Merley pour l’or, Oudiné pour l’argent
et Domard pour le cuivre. Barre et Oudiné obtiennent un
accessit pour l’or, Barre et Domard obtiennent un acces‑
sit pour l’argent, Barre et Oudiné obtiennent un accessit
pour le cuivre.
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