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- 30 - 250753. Drachme légère ou tétrobole, du groupe 1 , 200-150 AC. , étalon attique, groupe 1, série 4, (Ar, 15 mm, 5 h, 2,67 g), (pd. th. 2,88 g). A/ Anépigraphe. Tête dArtémis à droite, coiffée dune couronne dolivier avec collier et boucles doreille ; arc et carquois sur lépaule. R/ ΜΑΣΣΑ/ Λ . Lion passant à droite ; lettre entre les pattes du lion. Drachme sur un flan ovale et assez large pour avoir les types complets. Usure régulière et belle patine de collection. LT.- - BN.891 - Br/M.-. - MONNAIES XV, n° 89. RR. TTB .............................................................. 190 Cet exemplaire provient de la collection du docteur Charles Haas. Ce type est absent des collections des musées de Lyon et de Marseille. Seuls deux exemplaires sont conservés à la Bibliothèque nationale (BN 891 et 892). La série 4 est de loin la plus importante du premier groupe déterminé par C. Brenot. Pour cet auteur, les drachmes ont été frappées entre 220/218 avant J.-C. et 49 avant J.-C. G. Depeyrot a affiné cette chronologie et place cette émission très importante (qui ne comporte pas moins de 28 combinaisons avec une ou deux lettres, placées entre les pattes du lion) entre 200 et 150 avant J.-C. Nous avons entre les pattes du lion des combinaisons de lettres qui sont peut-être des marques numérales dal- pha à théta (1 à 9), puis de kappa à pi (20 à 90), puis de rhô à phi (100 à 500). Le système est complété par un système de double lettres entre alpha et zêta dont nous ne percevons pas forcément la signification. Dans ce système presque parfait de numérotation ne manque que iota (10). G. Depeyrot nie toute validité à ce système : «Ces marques ne sauraient être interprétées comme des marques de numérotation des coins, mais bien au con- traire comme des marques démissions, peut-être des baux monétaires». Cet auteur aurait dû aller chercher des exemples comparables dans le monnayage lagide pour Arsinoé II ou celui, géographiquement beaucoup plus proche, des didrachmes romano-campaniens, cf. Crawford, RRC., p. 138 pour avoir un exemple de sys- tème complet de numérotation des coins. 259170. Drachme légère ou tétrobole, du groupe 1 , 200-150 AC. , étalon attique, groupe 1, série 4, (Ar, 15 mm, 6 h, 2,71 g), (pd. th. 2,88 g). A/ et R/ Même description. Flan un peu régulier, mais un peu ovale. Le droit est complet mais le revers est légèrement décentré. Patine grise, avec une zone de concrétion devant le vi- sage au droit. LT.- - BN.891 - Br/M.-. - MONNAIES XV, n° 89. RR. TTB .............................................................. 200 259649. Drachme légère ou tétrobole , c. 130- 121 AC. , étalon attique, groupe 2, série 8, (Ar, 14,5 mm, 6 h, 1,98 g), (pd. th. 2,88 g). A/ ΖΕ . Buste dArtémis diadémé et drapé à droite, avec collier et boucles doreille ; arc et carquois sur lépaule ; grènetis. R/ ΜΑΣΣΑ//[ΛΙΗΤΩΝ/] ΖΕ . Lion bondissant à droite, sur une ligne dexergue ; deux let- tres en monogramme devant la tête ; listel. Drachme sur un flan relativement large et un peu ovale, avec des types centrés, complets et de frappe vigoureuse. Très agréable patine mordorée de collection ancienne. LT.- - BN.1024-1030 - MHM.38/8. - MONNAIES 45, n° 908. RR. TTB+ / SUP .................................................. 240 Cet exemplaire est le second que nous avons après le n° 908 de MONNAIES 45. La légende est hors flan à lexergue, mais les monogrammes du droit et du revers permettent de classer cette monnaie très précisément. Pour la huitième série, nous avons une combinaison de treize lettres ou monogrammes différents. Elle se caracté- rise par un nouveau type pour Artémis où le buste diadémé et drapé remplace la tête coiffée de la couronne dolivier. Cette série est datée par G. Depeyrot entre 150 et 130 avant J.-C., mais semble complètement différente par son type et son style de la série 5, datée de façon similaire. 169208. Drachme légère ou tétrobole, incuse , c. 130-121 AC. , étalon attique, groupe 2, (Ar, 15,6 mm, 12 h, 2,56 g), (pd. th. 2,88 g). A/ Anépigraphe. Buste dArtémis diadémé et drapé à droite, avec collier et boucles doreille ; arc et carquois sur lépaule. R/ Même type incus. Exemplaire bien centré, complet au droit et au revers, avec un éclatement de flan devant la bouche au droit. Fine patine grise et un peu plus sombre dans les creux du revers. LT.- - BN.? - MHM.-. RRR. TTB+ ......................................................... 280 Si les drachmes de Marseille incuses sont très rares, il y en a quelques-unes de répertoriées. Les incus de lion sont encore plus rare que les incus de portrait ! En labsence de revers, il est impossible de classer les dra- chmes incuses, puisque le classement est déterminé par les lettres du revers. Pour le rappeler, une monnaie incuse est obtenue suite à un acci- dent. La monnaie a été frap- pée avec un coin de revers (mobile) dans lequel est res- tée la monnaie précédem- ment frappée. Le coin de re- vers étant «bouché» par une monnaie qui a lempreinte du droit en relief, la monnaie frappée prend alors lem- preinte du droit en creux, et se retrouve «incuse». Plus le monnayage est soigné, plus les monnaies incuses sont rares. Ces monnaies ont pu être conservée comme curiosité (comme on le ferait pour des monnaies incu- ses contemporaines), ou refrappées, mais elles ont éga- lement pu circuler, puisque le poids dargent est le même que pour des monnaies correctement frappées. 250753 259170
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