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- 24 - 263364. Trihémiobole ou 1 1/4 litra “type de Smyrne” , c. 480 AC. , cf. groupe F, (Ar, 9,5 mm, 1,23 g). A/ Anépigraphe. Tête féminine à gauche, les cheveux rete- nus dans un sphendoné avec pendants d’oreille (et collier). R/ Même description. Flan large et ovale, avec un bel avers assez net. Le revers est centré mais confus. Fine patine grise sur un métal cristallisé. LT.150 - BN.149-150 - Rosen 597. - cf. A. Furtwangler, INC. 1973, pl. 4, n° 7 - Herbert A. Cahn, Ionische Damen, Studies in Greek Numismatics in memory of Martin Jessop Price, Londres 1998, p. 59-63, pl. 15-16, n° 4. R. TTB+ ..................................................................... 450€ Ce trihémiobole ou 1 1/4 litra “type de Smyrne” est un pro- totype phocéen d’un groupe monétaire (F) qui se retrouve dans le trésor d’Auriol. L’exemplaire vendu dans MON- NAIES XV, l’a été à 359€. A. Furtwangler réattribue les monnaies du «type de Smyrne», op. cit., p. 151 à Phocée bien que des exemplaires aient été découverts «dans un lydion à Bayrakli, la Smyrne archaï- que». A. Furtwangler s’appuie sur de nombreuses référen- ces bibliographiques pour justifier son classement à Pho- cée. Ce type a très bien pu être importé en Gaule et se retrouver avec des monnaies des types du trésor d’Auriol. L’exemplaire de la collection Jameson (quatrième partie, Paris 1932), pesant 1,24 g, était décrit comme venant de la collection Paul Bordeaux, vendue en 1906, n° 31 et prove- nant de la «Trouvaille d’Auriol». 216740. Trihémiobole ou 1 1/4 litra “type de Smyrne” , c. 480 AC. , cf. groupe F, (Ar, 9,5 mm, 1,19 g). A/ et R/ Même description. Beau portrait sur un flan un peu court et irrégulier. Agréable patine gris clair et légèrement granuleuse. LT.150 - Furtwangler, pl. 4, n° 7. R. TTB ....................................................................... 220€ 260448. Litra au crabe , c. 470-450 AC. , étalon atti- que, groupe 1, série 1, (Ar, 9 mm, 12 h, 0,74 g). A/ Anépigraphe. Tête d’Apollon au krobylos à gauche. R/ Anépigraphe. Crabe vu de dessus ; grènetis. Exemplaire homogène, avec des types complets mais un avers un peu plus mou et/ou usé que le revers. Patine grise et légèrement irisée de collection ancienne. LT.510 - BN.510 - ,RN. 1983, p. 36 et 40, n° 26, pl. 7. RR. TTB / TTB+ ................................................. 350€ Ces litra semblent être les seules monnaies au crabe en Gaule, alors que cet animal est relativement courant en numismatique grecque. Pour un exemplaire de bon style, cette litra est particu- lièrement légère ! Le poids habituellement observé se situe plutôt autour de 0,9 gramme. Un changement radical s’est produit au V e siècle, après la fin du monnayage du type d’Auriol. Le revers sem- ble emprunté au monnayage d’Agrigente en Sicile. Mar- seille entretenait effectivement d’importantes relations commerciales avec la Grande Grèce, la Corse, la Sar- daigne et la Sicile. Cette série homogène semble datable du milieu du V e siècle avant J.-C. Les pièces anépigraphes semblent précéder les pièces épigraphes avec le M sous le crabe. Le lien avec les pièces à la tête à gauche sem- ble indéniable, (Furtwangler, Annexe 2, pl. 41, n° 9 et G. Reynaud, RN. 1983, pl. 6, n° 11 à 16). 260449. Litra à la tête casquée à droite , c. 450-410 AC. , étalon attique, groupe A, (Ar, 10,5 mm, 0,88 g). A/ Anépigraphe. Tête casquée à droite ; une roue à quatre rayons sur le casque. R/ Anépigraphe. Roue à quatre rayons avec moyeu central, entretoisée sur la jante. Flan large, mais très irrégulier, avec un avers de frappe vi- goureuse mais très décentrée et un revers mou mais complet. Fine patine gris clair. LT.520 var. - BN. 524 - Br/M.A1 p. 25. - G. E. Reynaud, Un trésor de monnaies massaliètes du Ve siècle, RN. 1983, p. 37 et 41-42, pl. 8, n° 53. R. TTB+ ..................................................................... 175€ Le droit est classique, avec une tête à droite. Au revers les entretoises ne sont pas pleines. 260446. Litra à l’ethnique et au M , c. 400-380 AC. , étalon attique, (Ar, 11,5 mm, 1 h, 0,84 g), (pd. th. 0,86 g). A/ ΜΑΣΣΑΛΙ . Tête juvénile cornue à droite du dieu fleuve (le Lacydon ?). R/ M dans le 3 e canton. Roue à quatre rayons avec moyeu central. Agréable monnaie, légèrement décentrée au droit, mais avec un revers complet. Patine grise, un peu poreuse. LT.530 - BN.530 - Br/M.C1 p. 21, n° 6. RRR. SUP ............................................................ 300€ La légende MASSALI est assez bien visible sur cet exem- plaire, mais il n’est pas possible d’assurer qu’il n’y a pas la fin de cette légende derrière la nuque. L’obole à l’ethnique MASSALIETON (Br/M. 25/C.1), puis au M (Br/M. 26/D.1) est frappée juste avant la création de la drachme lourde. Pour Marseille, l’éta- lon retenu par Claude Brenot est l’euboïco-attique avec un tétradrachme de 17,28 g et une drachme de 4,32 g. La litra représente le cinquième de la drachme alors que l’obole en est le sixième. L’étalon des premières monnaies massaliotes est donc basé sur la litra (0,86 g) et non sur l’obole (0,72 g) comme on l’a longtemps cru. L’emprunt du revers à Syracuse est manifeste pour la litra. Le prototype semble dater de la période 480- 465 avant J.-C. (Boehringer 400, Coll. Pozzi 571). La cité semble avoir besoin de plus que les deux lettres “M A” pour affirmer son identité, d’où la série avec le nom de la ville devant le visage imberbe.

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