cgb.fr

- 226 - 239444. Potin au sanglier enseigne , c. 60-40 AC. , (Pot, 19 mm, 3 h, 3,91 g). A/ Anépigraphe. Tête à gauche, un bandeau dans les che- veux, un collier au cou ; la chevelure est traitée en deux mèches partant en arrière ; début de grènetis (concentrique au listel) au-dessus de la tête. R/ Anépigraphe. Sanglier enseigne à gauche surmontant une hampe en forme de I bouleté. Potin sur un peu avec les types de droit et de revers complets. Patine sombre sur des reliefs assez nets, sur- tout au droit. De petites concrétions verte sont à signa- ler par endroits. LT.9189 - DT.2654 - PK.112-113. RR. TTB+ / TTB ................................................. 130€ Cet exemplaire provient de la collection M. G. Ce type de potin reste assez rare et souvent fruste ! Ce type s’apparente au type BN 7433B, en particulier pour le sanglier, mais la tête au droit est sensiblement diffé- rente. Ce monnayage était auparavant donné aux Leuques, mais aujourd’hui son attribution est incertaine, le nombre des trouvailles étant trop faible pour définir une attribu- tion précise. Il est donné aux Leuques par Brigitte Fischer et mis dans les incertaines par Simone Scheers. Simone Scheers, op. cit. p.146 ne livre que deux lieux de trouvailles : ceux de Chilly (Somme), cf. L.-P. Delestrée, op. cit. p.69-75 qui ne répertorie qu’un unique exemplaire et les ramassa- ges de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Dès 1840, de la Saussaye et Muret font remarquer que ce potin, comme les n° 2 à 10 de la planche XVIII de la RN. 1840, «se ren- contre en grand nombre dans les localités antiques de la Champagne et de la Lorraine, et même de tout le nord de la Gaule. Ils faisaient remarquer que «l’état de la science n’est pas encore assez avancé pour distinguer sûrement les types qui appartiennent à telle ou telle cité ; mais à coup sûr on peut les rapporter tous à la Gaule Belgique». Il est fort regrettable que plus d’un siècle et demi après on ne soit pas plus avancé en ce qui concerne ce potin ! L’exem- plaire PK. 112 est celui repris dans LA TOUR alors que le PK. 113 semble être de même type que cet exemplaire mais pris dans le sens inverse ; cela pourrait s’expliquer par un mauvais état de conservation de l’exemplaire utilisé pour faire le dessin (A. Gäumann considérait en 2000 ce potin comme étant inédit). RÉGION PARISIENNE (Ier siècle avant J.-C.) 265791. Fibule monétiforme , IV e -IX e siècles après J.-C. , (Ae, 24,5 mm, ,3,64 g). A/ Anépigraphe. Tête nue à droite, la chevelure en mè- ches raides tirées en arrière ; grènetis et bourrelet péri- phérique. R/ Anépigraphe. Traces de l’ardillon. Objet avec une légère cassure derrière la tête. Motif com- plet avec une patine vert foncé. Deux petits trous sont à signaler à onze heures et une heure. LT. cf. 7859. RR. TTB+ / TTB ................................................. 130€ Cet objet n’est probablement pas d’origine gauloise, mais il a bel et bien sa place dans ce CELTIC III. Réalisé plusieurs siècles après que les monnaies gau- loises aient cessé de circuler en Gaule, cette fibule s’ins- pire d’un potin gaulois ! Le prototype n’est pas le potin dit «à la cigarette», comme nous l’avions proposé dans MONNAIES XV (n° 1063) mais plus vraisemblablement le «Potin au cheval», classe III (LT. 7859) attribué aux Suessions. Les deux trous sont vraisemblablement des traces de suspension, marquant une réutilisation postérieure. Des objets techniquement comparables auraient été dé- couverts dans des sépultures de l’époque mérovingienne. Les monnaies gauloises se retrouvent couramment dans les tombes mérovingiennes. Cette parure semble être le dessus d’une fibule, dont il manque l’ardillon, réa- lisée par un artisan (de l’époque gauloise à l’époque médiévale ?) séduit par l’iconographie du «Potin au cheval» qu’il aurait eu entre les mains. Les rares provenances pour ce type précis semblent se concentrer dans la région parisienne.

RkJQdWJsaXNoZXIy MzEzOTE=