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- 224 - MÉDIOMATRIQUES (Région deMetz) (II e - I er siècle avant J.-C.) Les Médiomatriques était un peuple très puissant de la Gaule Belgique. Ils étaient fortement romanisés et devaient leur ri- chesse au commerce du sel. Ils étaient installés sur la Moselle et contrôlaient une partie des Vosges et de lAlsace. Ils avaient pour voisins les Trévires, les Rèmes, les Lingons, les Leuques et les Séquanes. Ils fournirent un contingent de cinq mille hommes pour larmée de secours destinée à dégager Alésia. Leur principal oppidum était Divodurum (Metz). 132415. Quart de statère à la tête janiforme, classe III , I er siècle avant J.-C. , (Or, 15 mm, 12 h, 1,40 g). A/ Anépigraphe. Tête janiforme au style angulaire, les sourcils en esses et un bandeau entre les deux visages ; grènetis et listel. R/ Anépigraphe. Cheval à gauche, une volute en forme de lyre pointée et cantonnée de globules au-dessus du dos et une rosace centrée aux sept branches bouletées entre les jambes ; une rouelle à quatre rayons entre la jambe avant et la bouche. Monnaie usée, avec un droit presque lisse et un très faibles relief au revers, mais parfaitement identifiable. LT.8937 - DT.115 - Sch/GB.288. RRR. B+ .............................................................. 180 Si le revers est complètement identifiable, le droit ne se devine quà partir dune partie du profil de la tête de droite. Les quarts de statères de la classe III nétaient connus que par quatre exemplaires, apparemment sans variété. La des- cription du revers semble incomplète, en raison de la mau- vaise qualité des exemplaires. Celui quelle illustre, lexem- plaire du musée de Péronne a une faiblesse de frappe sur la moitié inférieure de la tête janiforme et le revers nest presque plus identifiable. Lexemplaire 50 de linventaire de S. Scheers est conservé au Musée de Munich et illustré dans la Revue Suisse de Numismatique 53, pl. 16, n° 208 est pourtant dune bonne qualité et bien frappé ; assez comparable à celui-ci, issu des mêmes coins de droit et de revers. Au revers, le cheval est à gauche avec une crinière perlée et les pattes bouletées. Il y a une volute en forme de lyre pointée et cantonnée de globules au-dessus du dos et une rosace centrée aux sept branches bouletées entre les jambes. Cette rosace est présente sur le statère de la classe III, mais avec huit branches (cf. MONNAIES XV, n° 1354). La rouelle à quatre rayons devant le poitrail est égale- ment présente sur les statère de la classe III, var. b. Les quatre quarts de statère de la classe III ont un poids situé entre 1,60 et 1,79 grammes. Les liaisons de coins sont nom- breuses ; pour les quatre exemplaires de linventaire de S. Scheers, les n° 33 (Bruxelles) et 35 (Munich) sont de mê- mes coins de doit D8 et de revers R9 et les deux autres exemplaires sont de même coin de revers R8. Si lattribu- tion traditionnelle va aux Médiomatriques, les provenan- ces ne sont pas décisives, avec une répartition chez les Leuques et les Médiomatriques. Liconographie du revers et des symboles « décoratifs « fait penser aux Leuques, mais le style du type à la tête janiforme « exclue une ori- gine leuque « selon S. Scheers. Lattribution traditionnelle semble préférable mais nest pas certaine. LEUQUES (Région de Toul) (II e - I er siècle avant J.-C.) Les Leuques ne sont cités quune seule fois dans la Guerre des Gaules. Ils avaient pour voisins les Médiomatriques, les Lingons et les Séquanes. Les Leuques ainsi que les Séqua- nes et les Lingons fournirent du blé à César lorsque larmée romaine sarrêta à Vesontio (Besançon) pour se ravitailler avant daffronter les Germains dArioviste (58 avant J.-C.). 263505. Denier SOLIMA/COLIMA au gros il , c. 60- 40 AC. , classe 2, (Ar, 13 mm, 1 h, 1,42 g). A/ SOLI[MA]. Tête à gauche au gros il, la chevelure en mèches ondulées parallèles ; légende devant le visage ; grènetis. R/ [COLIM]. Cheval galopant à gauche, une sorte de pois- son à droite entre les pattes ; légende au-dessus du cheval ; grènetis. Flan court et régulier, avec une frappe vigoureuse des deux côtés. Le visage est assez bien venu, bien quincomplet, mais le revers est très décentré. Patine grise. LT.9020, 9025 var. - DT.3270 - BN.9020-9043. R. SUP / TTB+ ........................................................... 180 Ces deniers se répartissent en deux classes ; le droit de la première est assez fin, avec un traitement relativement na- turaliste alors que le droit de la seconde est très stylisé avec un gros il en amande et un nez terminant le front. Cet exemplaire offre une tête typique de la classe II. Attribué au XIX e siècle aux Leuques, cette localisation est aujourdhui remise en cause, en particulier par Simone Scheers qui hésite entre les Lingons et les Leuques tandis que Brigitte Fischer maintient la classification ancienne. La frappe débute avant la Guerre des Gaules puisque cette monnaie se rencontre dans les fossés dAlésia et dans le trésor de La Villeneuve-au-Roi. La plupart des exemplaires sont sur des flans courts et ne laissent pas voir les légen- des ou le poisson qui se trouve sous le poitrail du cheval. 264200. Denier SOLIMA/COLIMA au gros il , c. 60- 40 AC. , classe 2, (Ar, 13 mm, 2 h, 1,79 g). A/ SOLIM[A]. et R/ COLIM. Même description. Flan court et régulier avec une tête limité au bout du visage. Le cheval est presque complet, mais sans les jambes. Patine sombre de collection ancienne. LT.9020, 9025 var. - DT.3270. R. TTB+ / SUP ........................................................... 170 Le centrage de ce denier permet davoir les légendes de droit et de revers presque complètes, ce qui est très rares sur ces deniers souvent frappés sur des flans beaucoup trop courts par rapport à la taille des empreintes des coins.
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