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- 212 - 171899. Bronze CAITIO/AMANDI , c. 50-40 AC. , (Ae, 17 mm, 9 h, 1,46 g). A/ CAI-[TIO]. Tête janiforme barbue celtisée avec torque à la base du cou. R/ [AM-ANDI]. Lion passant à droite avec une ligne de terre ; au-dessus, deux branches croisées. Droit un peu flou, mais revers très net. Flan un peu court, mais bon centrage. Patine sombre. LT.manque - DT.499 - RIG.cf. p. 510. - L.-P. Delestrée, Une double homotypie romaine et massaliote chez les Belges de l’Ouest : la série BN. 2614-2619, CN. 103, mai 1990, p. 15-21 et fig. 1, p. 20 - cf. MONNAIES II, n° 525. RR. TB+ / TTB .................................................... 230€ Le droit est peut-être copié sur le denier de C. Fonteius, frappé en 114-113 AC. (RRC. 290/1 = RCV. 167), sur les bronzes à la tête janiforme barbue ou pas dont les derniers exemplaires sont frappés par Sextus Pompée (RCV. 1394). Le revers est d’inspiration massaliote et copié sur les drachmes de Marseille. Le type est fortement romanisé. Le monnayage est pos- térieur à la Guerre des Gaules. Les trouvailles étaient peu nombreuses en 1977, limitées aux départements de l’Aisne à Pommiers, dans l’Oise à Vendeuil-Caply et au Titelberg dans le Grand Duché de Luxembourg. L- P. Delestrée signale des provenances dans le Pas-de- Calais. En 1977, sept exemplaires seulement étaient ré- pertoriés dont six conservés au Cabinet des médailles de la BnF, longtemps classés à la Narbonnaise. De- puis, plusieurs autres exemplaires sont venus enrichir notre connaissance : un exemplaire trouvé à Ribemont- sur-Ancre, un autre à Dompierre-sur-Authie dans la Somme. Six exemplaires viennent du site de Vaulx- Vraucourt dans le département du Pas-de-Calais. L’at- tribution aux Atrébates semble valide. 167779. Bronze CAITIO/AMANDI , c. 50-40 AC. , (Ae, 18,5 mm, 9 h, 3,59 g). A/ CAI-TIO. et R/ [A]M-ANDI. Même description. Exemplaire sur un flan large, avec les têtes complètes, mais le revers sur un flan un peu trop court. Patine vert foncé assez peu photogénique. LT.manque - DT.499 - RIG.cf. p. 510. RR. TB+ / TTB .................................................... 130€ 264254. Bronze CAITIO/AMANDI , c. 50-40 AC. , (Ae, 16,5 mm, 8 h, 2,56 g). A/ [CAI-TIO ]. et R/ [AM-ANDI]. Même description. Bronze identifiable, sur un flan un peu court avec une frappe relativement centrée au droit mais décentrée au revers. Les reliefs sont comme noyés sous une épaisse patine vert foncé. LT.manque - DT.499 - RIG.cf. p. 510. RR. TB+ ............................................................... 120€ MORINS (Région littorale de la Manche et de la Mer du Nord) (II e - I er siècle avant J.-C.) Les Morins, peuple de Gaule Belgique, se trouvaient situés en bordure de mer entre Étaples et Bruges sur les actuels départe- ments du Pas-de-Calais et du Nord pour la France et des ré- gions de la Flandre maritime et de la Zélande. Ils avaient pour voisins les Ambiens, les Atrébates et les Ménapiens. Ils par- ticipèrent à la coalition des peuples belges en 57 avant J.-C., menée par les Bellovaques. Ils fournirent un contingent de vingt cinq mille hommes. En 56 avant J.-C., ils adhérèrent à la coalition maritime des Vénètes. César mena une expédition contre les Morins et les Ménapiens qui se solda par un échec. Cependant, c’est de Portus Itius (Boulogne-sur-Mer), placée sur leur territoire, que César embarqua pour aller envahir l’île de Bretagne. Après 54 avant J.-C., César imposa l’Atrébate Commios comme roi auxMorins afin de le remercier de son aide et de son soutien pendant les deux expéditions de Bretagne. En 52 avant J.-C., les Morins fournirent un contingent de cinq mille hommes à l’armée de secours. L’un de leurs oppida sem- ble avoir été Taruenna (Thérouanne). 249612. Quart de statère au bateau , c. 70-50 AC. , classe 1, (Or, 11 mm, 6 h, 1,34 g). A/ Anépigraphe. Vestiges du “bateau” ajouré, surmonté de deux “mâts”, un globule sur la “proue”. R/ Anépigraphe. Arbre” flanqué de deux symboles or- nementaux horizontaux ; au-dessous, ligne brisée en forme de faucille avec deux symboles en forme de croissant et de gammaminuscule. Quart sur un flan large, mais un peu irrégulier, avec des types complets mais de frappe un peu molle au droit, mais très vigoureuse au revers. Agréable patine sur un bon or. LT.8722 - DT.249. - L.-P. Delestrée, Quarts de statères dits “au bateau” en Gaule Belgique, RN. 1996, p. 29- 50, pl. II, n° 7. RR. TTB / SUP .................................................... 400€ Cet exemplaire provient de la collection G.G. de Arras. Ce type de monnaie communément décrit “au bateau” est décrit à “l’arbre et à la ligne brisée” dans le Nou- vel Atlas. Certains préfèrent y voir un personnage avec un casque surdéveloppé... Au XIX e siècle, ces quarts de statères étaient attribués aux Morins. Pendant un siècle, plusieurs autres attributions ont été proposées en passant par les Ambiens, les Atréba- tes, les Bellovaques, voire plus fantaisiste avant de revenir aux Morins il y a maintenant une dizaine d’années. Simone Scheers, dans le catalogue du Musée de Lyon, op. cit., p. 132, ne rejette pas l’attribution aux Atrébates comme pour le quart de statère au croissant sans écarter une attribution possible aux Morins. Dans le Traité de Gaule Belgique, elle avait déterminé six classes pour des quarts de statère au bateau. Dans son article en 1996, L.-P. Delestrée a af- finé le classement en déterminant trois séries et quatre classes avec deux dérivées. Notre exemplaire appartient à la première série et à la classe I. L’attribution retenue par les auteurs du Nouvel Atlas est une attribution plus “géné- rale” à l’Ouest du Belgium dans le “Nouvel atlas”. Digeon avait pourtant été retenu comme centre émetteur.

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